Étiquette : Épouvante-Horreur

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[CQL’EN BREF] Sans un bruit : Jour 1 (Michael Sarnoski)

Les deux films précédents de John Krasinski, Sans un bruit, dépeignent la lutte acharnée d’une famille de réfugiés tentant de survivre dans un monde ravagé par des monstres extraterrestres, sensibles au moindre bruit. Ces œuvres, bien que modestes, parviennent à distiller une tension palpable et à offrir quelques sursauts de frayeur. Malgré cela, le premier opus hésite à se débarrasser de la musique d’ambiance pendant les moments de terreur, une décision en contradiction flagrante avec son concept sonore. En dépit de l’absurdité inhérente du scénario, ce diptyque parvient à équilibrer gravité et divertissement, rendant les films captivants, surtout lorsqu’ils sont visionnés en groupe. Aujourd’hui, l’inévitable préquel, Sans un bruit : Jour 1, voit le jour. Ce nouvel opus adopte une approche quelque peu différente, oscillant entre réussite et incertitude.

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[CRITIQUE] Les Guetteurs – MENSONGE ! FAUX ! FAUX D’ÉTAT ! PERROQUET !

Dans son premier tour de piste derrière la caméra, Ishana Night Shyamalan plonge audacieusement dans le territoire de l’horreur avec “Les Guetteurs”. Inspiré du roman captivant d’A.M. Shine, le film nous entraîne dans les méandres sombres et mystérieux de l’âme humaine à travers les yeux de Mina, interprétée avec une nuance troublante par Dakota Fanning.

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[CRITIQUE] Abigail – ces cons, bon sang !

Après le surprenant Wedding Nightmare de 2019 et une incursion dans la saga Scream avec deux films médiocres et tapageurs, Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett reviennent avec une autre boucherie dans un manoir : Abigail. L’histoire se concentre sur un groupe d’individus qui, sans se connaître, kidnappent la fille d’un homme immensément riche dont ils ignorent l’identité. Ils doivent attendre la rançon dans le manoir tout en surveillant l’enfant. Dès le départ, le scénario se révèle d’une prévisibilité consternante. On

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[CRITIQUE] Immaculée – La Foi Crétine

Michael Mohan est un réalisateur avec plus de 10 ans de carrière. Vous ne connaissez probablement pas ses premiers longs-métrages, tels que One Too Many Mornings ou Save the Date. Cependant, vous avez peut-être vu son précédent film, The Voyeurs, sorti sur Prime en 2021. Cette réinterprétation peu mémorable de Fenêtre sur Cour mettait en vedette Sydney Sweeney, que l’on retrouve dans son nouveau film, Immaculée. Pour son nouveau film, Mohan s’expatrie en Italie. Le pitch est celui d’un thriller

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[CRITIQUE] Imaginary – Mieux vaut l’imaginer

Imaginary s’inscrit résolument dans la lignée caractéristique de Blumhouse, imprégné de cette identité de bout en bout. Parfois, l’empreinte de Jason Blum donne naissance à des expériences horrifiques inventives, mais bien souvent, ses productions à faible coût et éphémères se retrouvent six pieds sous terre avec une cohorte de tueurs, de créatures étranges, de fantômes et de démons. Celui-ci ne déroge pas à la règle, revêtant tous les attributs distinctifs attendus : un casting d’illustres inconnus, un scénario semblant lacunaire,

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[CRITIQUE] Tiger Stripes – Sortir les Ongles

L’horreur métamorphique, subtilement explorée à travers l’objectif cinématographique, se révèle être un moyen exquis d’interroger l’altérité, parfois agrémentée d’une nuance queer. Ces récits, ancrés dans le voyage initiatique vers l’âge adulte, dépeignent les protagonistes s’efforçant d’embrasser leur unicité, découvrant leur salut dans l’acceptation de leur véritable essence. Dans son premier opus, la réalisatrice malaisienne Amanda Nell Eu pousse cette exploration de la transformation corporelle à son apogée. Tiger Stripes transcende les limites des éléments queer pour plonger au cœur de

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[RETOUR SUR..] La chute de Dario – Le Sang des innocents & Card Player

Le terme italien “giallo” désigne à la fois la couleur “jaune” et un genre de film luride qui, inspiré par la série de romans italiens sensationnalistes aux manches jaunes caractéristiques, regorge de masques, de meurtres et de macabre. Bien qu’il ait ouvert la voie au genre du slasher, les gialli italiens étaient bien plus intensément baroques que leurs homologues américains. Si certains réalisateurs ont marqué ce genre, tels que Mario Bava, Lucio Fulci et Sergio Martino, le roi incontesté du

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[RETOUR SUR..] Le Jour des morts-vivants – Chaos dans le bunker

La réussite de tout film de siège repose fondamentalement sur l’absorption plus profonde du chaos, provoquant des frissons rien qu’à l’idée de la scène où le mur de Wyndham s’effondre en une multitude de scarabées ondoyants dans Le Prince des ténèbres de John Carpenter. Ou encore lorsque le double déformé d’un père s’écroule du plafond sur sa fille, plongée dans son bain, dans Body Snatchers d’Abel Ferrara. Dans ces moments, on perçoit la décomposition des identités molaires de Gilles Deleuze

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[RETOUR SUR..] La chute de Dario – Trauma & Le Syndrome de Stendhal

En effet, en art, certaines carrières se distinguent par leur parcours sans faute, que ce soit pour des acteurs, des scénaristes, des cinéastes ou d’autres, où l’on ne peut que louer les choix et les réalisations de ces créateurs. Malheureusement, l’autre versant de la médaille existe également : des réalisateurs renommés, étudiés, ont parfois donné naissance à des œuvres surprenantes, décevantes, qui semblent dépourvues de l’âme et de la signature artistique qui les caractérisent. Si l’on se penche sur le

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[CRITIQUE] Sleep – Nuit de noces

“Quelqu’un réside à l’intérieur.” Ces mots, prononcés avec une précision menaçante, plongent le premier film de Jason Yu, Sleep, dans une atmosphère malicieuse et énigmatique ; car dans le monde des rêves, la notion même de “l’intérieur” demeure énigmatique. Pour le jeune couple formé de Soo-jin (Jung Yu-mi) et de Hyun-soo (Lee Sun-kyun), leur appartement douillet en périphérie de la Corée constitue leur refuge contre les pressions impitoyables de l’économie capitaliste. Une nuit, Hyun-soo, assis droit au pied du lit,

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C'est fini, snif