Smile 2 | L’industrie du corps
Critique | Smile 2 de Parker Finn, 2024 | 2h12 | Par Louan Nivesse |
Critique | Smile 2 de Parker Finn, 2024 | 2h12 | Par Louan Nivesse |
Koji Shiraishi est, depuis les années 2000, considéré comme l’un des cinéastes phares de l’horreur, notamment pour son travail autour du found footage, avec des films comme Noroi: The Curse ou Occult. Cependant, il ne se limite pas à ce style. Avec House of Sayuri, il revient à une forme de film d’épouvante plus traditionnelle, en racontant l’histoire d’une famille décimée par le spectre d’une jeune fille hantant leur nouvelle maison. L’expérience de visionnage pourra dérouter certains spectateurs, car il
Exhuma est un film très attendu par les aficionados du cinéma sud-coréen. À ce jour, il s’agit du plus gros succès de l’année en Corée du Sud, avec plus de 11 millions d’entrées. Des chiffres qui font rêver, notamment en France, où l’on aimerait voir nos films de genre connaître un tel engouement. Son réalisateur, Jang Jae-hyun, déjà reconnu pour ses incursions dans l’horreur et le fantastique avec ses deux précédents longs-métrages, semble ici décupler ses ambitions. Son long-métrage est
Les deux films précédents de John Krasinski, Sans un bruit, dépeignent la lutte acharnée d’une famille de réfugiés tentant de survivre dans un monde ravagé par des monstres extraterrestres, sensibles au moindre bruit. Ces œuvres, bien que modestes, parviennent à distiller une tension palpable et à offrir quelques sursauts de frayeur. Malgré cela, le premier opus hésite à se débarrasser de la musique d’ambiance pendant les moments de terreur, une décision en contradiction flagrante avec son concept sonore. En dépit de l’absurdité inhérente du scénario, ce diptyque parvient à équilibrer gravité et divertissement, rendant les films captivants, surtout lorsqu’ils sont visionnés en groupe. Aujourd’hui, l’inévitable préquel, Sans un bruit : Jour 1, voit le jour. Ce nouvel opus adopte une approche quelque peu différente, oscillant entre réussite et incertitude.
Dans son premier tour de piste derrière la caméra, Ishana Night Shyamalan plonge audacieusement dans le territoire de l’horreur avec « Les Guetteurs ». Inspiré du roman captivant d’A.M. Shine, le film nous entraîne dans les méandres sombres et mystérieux de l’âme humaine à travers les yeux de Mina, interprétée avec une nuance troublante par Dakota Fanning.
Après le surprenant Wedding Nightmare de 2019 et une incursion dans la saga Scream avec deux films médiocres et tapageurs, Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett reviennent avec une autre boucherie dans un manoir : Abigail. L’histoire se concentre sur un groupe d’individus qui, sans se connaître, kidnappent la fille d’un homme immensément riche dont ils ignorent l’identité. Ils doivent attendre la rançon dans le manoir tout en surveillant l’enfant. Dès le départ, le scénario se révèle d’une prévisibilité consternante. On
Michael Mohan est un réalisateur avec plus de 10 ans de carrière. Vous ne connaissez probablement pas ses premiers longs-métrages, tels que One Too Many Mornings ou Save the Date. Cependant, vous avez peut-être vu son précédent film, The Voyeurs, sorti sur Prime en 2021. Cette réinterprétation peu mémorable de Fenêtre sur Cour mettait en vedette Sydney Sweeney, que l’on retrouve dans son nouveau film, Immaculée. Pour son nouveau film, Mohan s’expatrie en Italie. Le pitch est celui d’un thriller
Imaginary s’inscrit résolument dans la lignée caractéristique de Blumhouse, imprégné de cette identité de bout en bout. Parfois, l’empreinte de Jason Blum donne naissance à des expériences horrifiques inventives, mais bien souvent, ses productions à faible coût et éphémères se retrouvent six pieds sous terre avec une cohorte de tueurs, de créatures étranges, de fantômes et de démons. Celui-ci ne déroge pas à la règle, revêtant tous les attributs distinctifs attendus : un casting d’illustres inconnus, un scénario semblant lacunaire,
L’horreur métamorphique, subtilement explorée à travers l’objectif cinématographique, se révèle être un moyen exquis d’interroger l’altérité, parfois agrémentée d’une nuance queer. Ces récits, ancrés dans le voyage initiatique vers l’âge adulte, dépeignent les protagonistes s’efforçant d’embrasser leur unicité, découvrant leur salut dans l’acceptation de leur véritable essence. Dans son premier opus, la réalisatrice malaisienne Amanda Nell Eu pousse cette exploration de la transformation corporelle à son apogée. Tiger Stripes transcende les limites des éléments queer pour plonger au cœur de
Le terme italien « giallo » désigne à la fois la couleur « jaune » et un genre de film luride qui, inspiré par la série de romans italiens sensationnalistes aux manches jaunes caractéristiques, regorge de masques, de meurtres et de macabre. Bien qu’il ait ouvert la voie au genre du slasher, les gialli italiens étaient bien plus intensément baroques que leurs homologues américains. Si certains réalisateurs ont marqué ce genre, tels que Mario Bava, Lucio Fulci et Sergio Martino, le roi incontesté du