Étiquette : Documentaire

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Au cœur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Krafft – Au bord du gouffre

Réalisé par l’illustre cinéaste allemand Werner Herzog, Au cœur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Krafft est un documentaire poignant qui retrace la vie passionnée de ce couple de volcanologues français. Katia et Maurice Krafft ont parcouru les contrées les plus ardentes de notre planète, capturant des images saisissantes et épiques d’éruptions volcaniques. Le titre, bien que trop long, révèle les intentions prétendues du réalisateur : rendre hommage à ces deux figures emblématiques du volcanisme mondial en retraçant

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] I Am Not Your Negro – Le temps passé ne peut justifier l’inaction

Apprenez à aimer ce que l’extrême droite désigne comme votre ennemi. La véritable insécurité réside dans les politiques qui cherchent à diviser les hommes, à semer la peur avec des menaces éloignées de notre quotidien et à désigner des boucs émissaires sans fondement. Faites le bon choix. Comme vos grands-parents ont su le faire, comme vos oncles ont su le faire, comme vos parents ont su le faire, et comme beaucoup de gens s’apprêtent à le faire aujourd’hui : faisons barrage à l’extrême droite.

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ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Let’s get lost – “Légendaire sur chaque parquet comme Chet Baker ou comme Charles Barkley”

En 1987, le légendaire jazzman Chet Baker se laisse filmer par Bruce Weber, donnant naissance à Let’s Get Lost. Ce documentaire didactique aspire à capturer l’essence de la vie et de l’œuvre de Baker, plongeant dans ses trente-cinq ans de carrière et révélant ses obsessions. Malgré une approche académique parfois décevante, le film est porté par la musique envoûtante de Baker, enveloppant le spectateur dans l’atmosphère intime d’un club de jazz. Let’s Get Lost expose également la solitude et la décadence de Baker, dévoilant un homme bien loin de l’icône qu’il s’efforce de maintenir. Découvrez ce portrait fascinant et troublant d’une légende du jazz en lutte pour préserver son héritage.

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Pelikan Blue – Renaissance d’une Europe utopiste (Annecy Festival 2024)

Au lendemain de la chute du mur de Berlin, après une longue séparation bipolaire du monde, tout semble à nouveau possible. La découverte de l’extérieur, que les plus jeunes et les plus audacieux n’ont jamais connue, s’offre à eux. Mais le voyage a un coût, et tout le monde ne peut pas se le permettre. Dans un terrible contexte de guerre froide, résultant du conflit le plus meurtrier, la séparation du monde en deux pour l’Europe de l’Est impacte fortement

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] La Belle de Gaza – Regard magique

Il n’y a rien de plus beau que de voir Yolande Zauberman continuer à filmer amoureusement ses sujets. Avec La Belle de Gaza, elle retrouve ce style si singulier que l’on a découvert dans la merveille qu’est Clubbed to Death, où l’on suit, dans une fiction, les (més)aventures et déambulations d’Élodie Bouchez durant toute une nuit au sein d’une boîte de nuit (et aux alentours). C’est quand elle filme une femme déambuler la nuit entre les lumières vives et les

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CQL'EN BREF

[CQLC’EN BREF] Ce n’est qu’un au revoir (Guillaume Brac)

Guillaume Brac, c’est un réalisateur qui est allé sur beaucoup de terrains et qui n’a pas peur d’en changer. Débutant avec des court-métrages, il a tout au long de sa carrière alterné entre le documentaire et la fiction. À l’Abordage son dernier long, avait fait un peu de bruit à sa sortie. Et si avec son nouveau film, Ce n’est qu’un au revoir, Brac délaisse l’histoire fictionnelle et romancée, il place encore une fois sous sa caméra de jeunes personnages.

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ANALYSE

[ANALYSE] Koyaanisqatsi – Filmer la transformation (non-)naturelle

Le septième art, comparativement à d’autres expressions artistiques telles que la peinture ou la musique, se présente comme une création relativement récente. Du balbutiement des courts métrages muets de quinze secondes au seuil des années 1900 aux épopées narratives cinématographiques colorées et flamboyantes de notre ère, le cinéma et son art de réalisation ont évolué incessamment. Les documentaires, à l’instar des œuvres narratives, ont subi une transformation considérable, passant des récits simplistes de la vie quotidienne à des narrations cinématographiques

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Une Famille – Sur les traces de “lui”

Il a été estimé que la plupart des actes d’agression sexuelle à l’égard des enfants émanent non pas d’étrangers, mais plutôt de personnes familières ou intégrées à leur cercle domestique. Un constat que Christine Angot appréhende avec une intimité saisissante, ayant elle-même été victime des sévices de son père durant son adolescence. Cette sombre réalité fut d’abord dépeinte dans son œuvre d’autofiction Inceste, publiée en 1999, qui suscita maintes controverses tout en récoltant des récompenses pour sa représentation franche et

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La Mère de Tous Les Mensonges – Souvenirs en carton-pâte

Casablanca, juin 1981. De nombreux marocain·es descendent dans les rues de la capitale afin de protester contre la hausse soudaine du prix des produits de première nécessité. Appelée par la suite la “Révolte du pain”, la grève générale se transforme rapidement en une puissante émeute qui sera très violemment réprimée par l’armée nationale, faisant de nombreuses victimes dont la dépouille ne sera, pour la plupart, pas retrouvée. Dans la famille El Moudir, quiconque osera évoquer cet événement traumatisant de l’histoire

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] They Shot the Piano Player – Tirer sur la pertinence

L’héritage d’un musicien vénéré s’épanouit dans la profusion de récits que déploie They Shot the Piano Player. Les compagnons et proches de Francisco Tenório Júnior dévoilent des souvenirs intimes d’une figure éminente, presque effacée de la scène de la Bossa Nova, dont l’ascension fulgurante fut tragiquement interrompue par son départ en 1976. Toutefois, l’histoire tragique de Tenório est avilie par l’utilisation du jeu d’animation, une technique efficace dans de nombreux docudrames contemporains tels que ceux réalisés par Ari Folman (Valse

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C'est fini, snif