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Catégorie : MADE IN ASIA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Bonnes Étoiles – Un bon film classique de Kore-eda

Sans doute l’un des films les plus attendus du dernier festival de Cannes, Les Bonnes Étoiles est une exploration touchante, quoique parfois un peu légère, de la maternité, de la famille et des sacrifices qui les accompagnent. Convaincus de “sauver” des enfants du destin sans avenir des orphelinats, Sang-hyeon (Song Kang-ho, Parasite) et Dong-soo (Gang Dong-won, Peninsula) se sont lancés dans un petit trafic clandestin en arrachant des enfants de la boîte à bébés de l’orphelinat local pour les vendre

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[CRITIQUE] Défense d’atterrir – Sortez le parachute !

Défense d’atterrir est un film laborieux, naviguant entre les genres comme beaucoup de productions coréennes, sans jamais confirmer la grandeur de son ambition. Song Kang-ho y interprète un ancien chef de police, prévenu d’un attentat terroriste sur le point de se dérouler dans un avion où un ancien pilote devenu aviophobe (Lee Byung-hun) accompagne sa fille malade. Les deux hommes essayeront de stopper la catastrophe.  Le réalisateur Han Jae-rim aurait eu intérêt à écrire davantage ses personnages, ne restant malheureusement

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[CRITIQUE] Inu-Oh – La passion de l’Art

Inu-Oh est le nouveau film de Masaaki Yuasa, dont l’esprit créatif hors du commun s’est déjà illustré notamment sur Night is Short Walk on Girl, ou encore la série animée Devilman Crybaby. On s’intéresse ici au parcours d’Inu-oh, un homme à l’apparence difforme, qui tentera de s’émanciper de son handicap à travers la musique, accompagné de Tomona, un joueur de Biwa aveugle. L’on pourrait tenter de dresser des parallèles avec le Elephant Man de David Lynch, mais le ton résolument

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Millennium Mambo – Temps retrouvé

Plus de 20 ans après sa sortie en salles, Millennium Mambo, un des films les plus célébrés d’Hou Hsiao-hsien, revient en salles dans une superbe version restaurée. Il convient de dire que cette restauration rend enfin complètement justice à la photographie de Mark Lee Ping-Bing, chef opérateur ayant collaboré maintes fois avec Hou Hsiao-hsien, avec Yuen Woo-ping sur Tiger Cage 2, mais aussi aux côtés de Chris Doyle sur In the Mood for Love de Wong Kar-wai. Le cinéma d’Hou

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[CRITIQUE] Memoria – Retrouver le sens de la vie

Le cinéma d’Apichatpong Weerasethakul est des plus passionnants, évoquant tant l’existence humaine que le passage et le renouvellement du temps, comme du monde. Avec Memoria, le cinéaste thaïlandais s’intéresse de nouveau au souvenir d’une horticultrice écossaise, et plus particulièrement à celui d’un son, un son qu’elle essaye de retrouver à Bogota en Colombie, comme si celui-ci pouvait l’éclairer sur la beauté, ou l’horreur du monde moderne. Quel est ce son, pourquoi s’est-il manifesté ?  On connaît l’affection que porte l’immense réalisateur

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[CRITIQUE] Drive My Car – Se guider

Drive My Car évoque par beaucoup d’aspects, l’affranchissement de l’artiste et le dépassement des barrières de la communication, ce qui n’est pas très étonnant lorsque l’on sait que le long-métrage est l’adaptation d’une nouvelle écrite par Murakami.  Le personnage principal, Yusuke est un acteur et metteur en scène marié à une dramaturge, Fukaku.  Suite au décès de sa femme atteinte d’une hémorragie méningée, il tente pour une nouvelle fois de mettre en scène la pièce de Tchekhov « Oncle Vania », tout

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ANALYSE

[ANALYSE] Les Sept Samouraïs – Le chanbara ultime ?

Akira Kurosawa était un metteur en scène de génie, on le sait. Fervent admirateur du cinéma américain de John Ford et de l’écriture de William Shakespeare, ce n’est pas par hasard qu’il affectionnait tant le genre du chanbara (film de sabre japonais) qui lui permettait de revisiter ses influences majeures (voir les shakespeariens Ran et Le Château de l’Araignée, la mise en scène de John Ford pour les grands angles et la construction des récits) tout en leur apportant sa touche personnelle.

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[CRITIQUE] 500 mètres sous terre – Le plaisir en surface

Près de dix ans après son précédent long métrage, le film catastrophe à gros budget The Tower (la réponse très tardive de la Corée du Sud à La Tour infernale), le réalisateur Kim Ji-hoon revient au genre avec 500 mètres sous terre, un blockbuster loufoque et super idiot mais indéniablement divertissant. Il n’est pas difficile de deviner que ce film raconte l’histoire d’un énorme trou dans le sol, qui s’ouvre et engloutit tout un complexe d’appartements, le conduisant à 500

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Beauty Water – La beauté ne fait pas tout

Avec l’avènement des technologies de l’information, notre ère a également été marquée par l’avènement des réseaux sociaux, ouvrant ainsi les portes à une nouvelle ère de l’individu, non plus évalué de manière modeste par lui-même, mais soumis au jugement d’un public plus vaste. Les blogs dédiés à la beauté ainsi que la montée en flèche de la demande, légitimée économiquement, de perfectionnement de soi ont fourni aux sociétés enclines à évaluer les individus sur leur apparence une plate-forme idéale pour

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Deux minutes plus tard – Le Tenet du grotesque

Il y a deux ans, tout juste sorti du thriller d’action à contretemps Tenet, Tom Cruise a proclamé avec joie : “Grand film. Grand écran. J’ai adoré”. Le film de Nolan était peut-être effectivement “grand”, mais il était loin d’être l’événement salvateur pour l’industrie que tant de médias avaient promis. Au lieu de cela, ses scènes d’action étaient filtrées par un ensemble de casse-têtes absurdes et insupportables, dans lesquels naviguait un personnage à peine développé, appelé seulement le Protagoniste. Mis

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C'est fini, snif