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Catégorie : LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Blitz – Éclairer le présent

Sous un ciel lourd, des éclats de lumière et des volutes de fumée tracent leur chemin parmi les ruines de Londres. C’est ici que Blitz, le dernier film de Steve McQueen, prend vie, au croisement du rêve et de la mémoire. Chaque rue devient un champ de bataille, chaque visage une fresque vivante d’histoire. Il ne se contente pas de revisiter une énième reconstitution de la guerre. Il nous entraîne dans une nuit sans fin, où l’innocence côtoie l’horreur et

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[CRITIQUE] Hundreds of Beavers – déluges d’un autre temps

Dans La Ruée vers l’or, Charlot part en quête de fortune sous la neige. Désaxé, il fait face au froid, aux immenses plaines et à lui-même. L’humour slapstick, que l’on pourrait définir par l’exagération drolatique de la violence, repose sur des gags visuels au service d’une intrigue sommaire. Charlie Chaplin, Buster Keaton et Harold Lloyd ont œuvré à faire connaître ce registre auprès du grand public. Hundreds of Beavers, signé Mike Cheslik, s’inscrit dans la lignée de cet exemple. On

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[CRITIQUE] Wolfs / Killer Heat – Sous le Soleil des Plateformes

Il y a dans l’art de créer des films un subtil équilibre entre l’espoir et la trahison. Espoir, car chaque nouvelle sortie promet un voyage inédit, une exploration d’émotions et d’idées. Trahison, car trop souvent, ces attentes sont piétinées par la lourdeur de l’indifférence ou la banalité du convenu. Ainsi se rencontrent Wolfs (Apple TV+) et Killer Heat (Prime Video), deux créations issues de plateformes titanesques, deux œuvres en quête d’audience, mais qui s’effondrent sous le poids de leurs ambitions

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[CRITIQUE] Rebel Ridge – Tension Sous Silence

Alors que la plupart des récits d’action cherchent à accumuler explosions et coups de poing pour maintenir le spectateur en alerte, Rebel Ridge de Jérémy Saulnier repose sur des déflagrations silencieuses et des tensions palpables qui abolissent paradoxalement le spectaculaire. Pas de carnage massif, ni de surenchère hollywoodienne, ni de corps tombant en cascade. Ici, tout est question de frustration : une mécanique d’horlogerie où la violence est toujours annoncée sans jamais être totalement libérée. L’histoire commence par une gifle

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[CRITIQUE] Le Flic de Beverly Hills : Axel F – C’est pas la Foley

Le Flic de Beverly Hills célèbre cette année son quarantième anniversaire, et il est difficile de ne pas être encore aujourd’hui captivé par l’énergie qui se dégage de ce film. Ce polar, quasi inédit à l’époque, se marie habilement à une comédie dans le style du “clash des débraillés contre les snobs”. Par ailleurs, il parvient — peut-être de manière fortuite — à offrir une satire mordante de l’application stricte de la loi. Plus remarquable encore, il met en scène un Eddie Murphy de 23 ans, déjà une étoile montante éblouissante — le film n’aurait simplement pas eu le même impact avec un acteur blanc. Le succès fut colossal, suivi quelques années plus tard par une suite dirigée par un Tony Scott encore avide de succès après Top Gun. À ce stade, Murphy était devenu un véritable phénomène, une star incontestée du cinéma. Le Flic de Beverly Hills II se présente alors comme un hommage flamboyant à l’ego de Murphy, tout en étant un film d’action stylisé et résolument ancré dans les années 80, malgré ses lacunes qualitatives, il reste indéniablement divertissant. Quant au troisième opus réalisé par John Landis en 1994, moins en dire est préférable. Il a en effet, pour ainsi dire, scellé le sort de la franchise pour les trois décennies suivantes.

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[CRITIQUE] Road House – Tout refaire pour rien

Il n’est guère étonnant qu’une nouvelle adaptation de Road House ait vu le jour. Une part de moi, sensible aux plaisanteries de Rowdy Herrington (scénariste du long-métrage original et de Piège en eaux troubles), s’élève en protestation, mais l’original de 1989, malgré son succès au box-office, a été dès le départ qualifié de film calamiteux. Il est audacieux, pour ne pas dire téméraire, de revisiter un classique mal compris plutôt que de surfer sur la vague nostalgique des années 80.

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[CRITIQUE] La Demoiselle et le Dragon – Comptes tenus

L’inquiétude grandit parmi les esprits quant à l’irruption de l’intelligence artificielle dans le domaine de la création, reléguant ainsi l’homme à un rôle superflu dans le processus de conception de films, d’œuvres artistiques, de musique, et autres. Pourtant, il est possible que cette transition soit déjà plus avancée que nous ne l’admettons. Considérons la dernière super-production de Netflix, véritable monstre de Frankenstein cinématographique, composé de fragments disparates de la culture pop, traités à travers un pipeline numérique qui uniformise tout

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REVIOWZ IN SHADOWZ

[REVIOWZ] Les Révoltés de l’An 2000 – La plus juste et cruelle introspection

Avec son œuvre controversée de 1976, Les Révoltés de l’An 2000, Narciso Ibáñez Serrador a non seulement suscité l’indignation parmi les spectateurs, mais il s’est également établi comme l’un des cinéastes les plus singulièrement énigmatiques de son époque. Ce long-métrage consacra son statut d’artiste privilégiant la subversion des idéaux communs. Bien que La Résidence soit peut-être son œuvre la plus célèbre, il est indéniable que le long-métrage constitue son chef-d’œuvre. Cruelle, audacieuse et osée, cette expérience cinématographique s’avère aussi viscérale

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[REVIOWZ] Bone Tomahawk – La fracture et l’anachronisme de Zahler

Le cinéma américain s’est toujours posé en représentation du peuple, qu’on le veuille ou non. Il en découle le genre fondateur qu’on aimerait presque voir renaître sans cesse dès qu’un cinéaste se met à le tuer : le western. Le western est le genre américain par excellence, celui qui s’est posé dès le départ, notamment grâce à l’Histoire des États-Unis, comme un portrait des mythes américains en représentant six grands cycles : le peuplement (Les conquérants d’un nouveau monde, DeMille,

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Shin Godzilla – Phobie administrative

Après avoir entamé une relecture en plusieurs films de sa série animée culte Neon Genesis Evangelion, Hideaki Anno s’attaque à donner un coup de neuf au célèbre lézard géant japonais. Il y partage la réalisation avec un de ses fidèles collaborateurs, Shinji Higuchi, superviseur d’effets spéciaux ayant travaillé sur la fabuleuse trilogie Gamera des années 90, ce qui le rend familier des films de kaijus en prise de vues réelles.  Le tout premier film Godzilla, réalisé par Ishirô Honda, est

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C'est fini, snif