Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Buzz l’Eclair – Un au-delà

Le dernier né des Studios Pixar a déçu une grande partie de la critique française. La raison étant évidente : l’histoire est trop simple. A regarder dans l’histoire du studio d’animation américain, les films ne divisent jamais autant que lorsque le scénario est une réitération déjà aperçue sur une autre œuvre. Pourtant, cela serait dommage de résumer Lightyear à un produit estampillé Disney, se servant d’un héritage acquis à la cause pour capitaliser davantage sur le succès de la franchise Toy

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[CRITIQUE] Amsterdam – Un bruit et rien de plus

Il y a un moment dans les premières minutes d’Amsterdam où l’on réalise que les personnages ne vont jamais s’arrêter de parler. Même lorsque tous les personnages de la scène ont la bouche fermée, il y a de la narration. Parfois, la narration est une exposition longue, inutile et envahissante, et d’autres fois, ce sont les observation nombrilistes et solennels d’un ou plusieurs personnages. C’est tellement étouffant, non seulement pour nous mais aussi pour l’histoire. Il y a tellement de

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[CRITIQUE] Seule la joie – Un voyeurisme d’une beauté singulière

Tomber amoureux peut être excitant, amusant et ludique. Cela peut aussi être difficile, compliqué et frustrant. Cela peut être rapide ou lent, mais c’est presque toujours effrayant. S’ouvrir à quelqu’un peut être une perspective intimidante, surtout s’il y a des parties de soi et de sa vie que l’on n’a pas encore totalement acceptées. Le premier film d’Henrika Kull, Seule la joie, résume bien ce processus. Il s’agit d’une réflexion pleine de retenue sur l’intériorisation de l’acceptation de soi et

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[CRITIQUE] Piggy – Contre ses grandes méchantes louves

Que feriez-vous si, à l’adolescence, vous tombiez sur vos harceleurs en train de se faire enlever par un probable tueur en série ? C’est le postulat central de Piggy (écrit et réalisé par Carlota Pereda) et c’est un excellent point d’accroche pour deux raisons : il place un type de protagoniste inhabituel au premier plan du récit, en l’occurrence Sara, une personne de forte corpulence (Laura Galán, qui joue un rôle remarquable en vendant les aspects d’humiliation ainsi qu’un processus

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[CRITIQUE] Elvis – Rendre le King encore plus cool

Considéré comme l’artiste de musique solo qui a vendu le plus de disques de tous les temps et comme une figure culturelle unique, la question qui se pose pour tout biopic d’Elvis sur grand écran n’est pas “pourquoi le faire ?” mais “pourquoi cela a-t-il pris autant de temps ?”. Couvrant 30 ans de la vie tragiquement écourtée d’Elvis Aaron Presley, depuis ses premières rencontres avec le gospel et le rhythm & blues jusqu’à sa mort prématurée d’une maladie cardiaque

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[CRITIQUE] Bros – Les supers maris aux bros

Que ce soit en tant que spectateur ou critique, l’état d’esprit du spectateur n’est presque jamais abordé dans les dialogues. Pourtant, c’est un facteur qui a autant d’impact que tout autre sur le plaisir général de l’œuvre. De la même manière qu’un film amusant, léger et inspirant peut transformer un visage découragé en un sourire heureux, un film lourd, plus lent et contemplatif est également capable de laisser le public réfléchir sérieusement à sa propre vie. Bros appartient au premier

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[CRITIQUE] Hallelujah, Les mots de Leonard Cohen – Un héritage inexploité

Il n’est pas rare que l’ensemble de la carrière professionnelle d’un artiste soit le plus largement compris, ou pourrait-on dire reflété majestueusement, à travers une seule œuvre. Mais ce qui est inhabituel, c’est le cas où le chef-d’œuvre d’un artiste ne trouve qu’un intérêt limité auprès des profanes, avant de bénéficier d’une reconnaissance et d’une popularité croissantes au cours des décennies suivantes grâce au travail d’autres artistes. Le bio-doc Hallelujah – Les mots de Leonard Cohen de Dayna Goldfine et

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[CRITIQUE] Un Beau Matin – Attendre que le réveil sonne enfin…

Plaignez le pauvre bourgeois parisien bohème, dont la vie n’est remplie que d’appartements remplis de livres, de belles carrières et de proches. Plaignez encore plus les filles des vieux intellectuels parisiens, qui doivent suspendre leurs activités commerciales et artistiques lorsque leurs papas développent la version cinématographique de la vieillesse et de la maladie qui ne nécessite que les soins les plus légers. Mais il faut surtout plaindre les petits amis parisiens de ces filles parisiennes, qui doivent apporter un soutien

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[CRITIQUE] Black Adam – Briser la roche

Il est ardu et laborieux d’aborder la tumultueuse stratégie de la branche DC Comics des Studios Warner. Je vais dès lors m’abstenir de le faire avec superbe. Pour simplifier, depuis l’épique Man of Steel de Zack Snyder, ce dernier était en quelque sorte le maître de cérémonie de cet univers cinématographique, sobrement baptisé le DCEU. Cependant, depuis quelques désaccords notables avec les producteurs, un découpage honteux de son Batman v Superman : L’Aube de la justice et une version malheureuse

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[CRITIQUE] Un Couple – Grande prose malade

Un Couple est l’exemple même du genre de film monotone qui n’a pas sa place au cinéma et qui n’est finalement qu’une création ennuyeuse et inutile. Ce n’est rien d’autre qu’une interprétation de 60 minutes d’un poème (ou, techniquement, de lettres) entrecoupée de quelques images d’archives de fleurs et de nature. Hein ? Ce “film” n’a pas sa place ici. Il n’est pas courant qu’un film m’énerve au point d’écrire une critique intensément négative, mais celui-ci m’a tellement dérangé que

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C'est fini, snif