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Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Monde après nous – Cerf à rien

Le Monde après nous, adaptation par Sam Esmail du roman encensé de Rumaan Alam, s’inscrit dans la lignée des thrillers apocalyptiques, explorant avec une vigueur particulière l’isolement angoissant, tissant des dynamiques humaines au sein d’un cataclysme imminent. Doté d’une distribution éminente, de prouesses visuelles marquantes et d’une mise en scène ambitieuse, ce film nous transporte au cœur d’un groupe en quête de refuge, ignorant que leur monde touche à sa fin. La direction artistique, ingénieuse, exploite astucieusement l’espace confiné de

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[CRITIQUE] Dream Scenario – En rêve et contre tous

L’ouverture du PIFFF 2023 a été marquée par la présentation de Dream Scenario, le dernier film de Kristoffer Borgli, qui avait précédemment captivé le public avec Sick of Myself. Le réalisateur norvégien, déjà familiarisé avec le tournage aux États-Unis, s’entoure pour la première fois d’une équipe prestigieuse, comprenant notamment Nicolas Cage, Julianne Nicholson et Michael Cera. Ce nouveau film est également la dernière production d’A24, le studio qui a conquis le cœur de nombreux spectateurs, bien que pas le mien.

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[CRITIQUE] Winter Break – Le plus émouvant des cadeaux de Noël

Plonger dans ce grand film qu’est Winter Break d’Alexander Payne s’avère être une expérience délicieuse. Ce film, vibrant d’une nostalgie subtile envers une époque révolue du cinéma, saisit avec brio l’essence des années 70 à travers une esthétique et une narration résolument rétro. Bien au-delà de la simple reconstitution historique, il propose une méditation subtile sur la solitude, la douleur et la redécouverte de soi, orchestrée par une étrange alchimie entre trois âmes égarées durant les vacances de Noël. En

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[CRITIQUE] Godzilla Minus One – Le retour du roi

Le Roi des monstres est de retour, cette fois dans un long-métrage Japonais, une première depuis maintenant 7 ans et la sortie de Shin Godzilla, la Toho ayant dû entre temps laisser les américains exploiter la licence. Ce nouvel opus est confié à Takashi Yamazaki, réalisateur du film Lupin III: the First, et superviseur d’effets spéciaux expérimenté, ayant notamment travaillé sur la dernière itération nippone du lézard géant avec la société Shirogumi. Godzilla Minus One, au même titre que le

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[CRITIQUE] Vermines – piège en haute toile

Pour son premier long-métrage, Sébastien Vanicek collabore avec Florent Bernard au scénario, choix surprenant pour un film d’épouvante, puisque le bonhomme a jusqu’ici fait carrière dans la comédie (Golden Moustache, La Flamme…). Nous sommes plongés dans une cité parisienne aux côtés de Kaleb, grand amateur et collectionneur d’insectes et reptiles en tous genres, qui ramène chez lui une étrange araignée. Celle-ci parvient à s’échapper de sa boîte, et se multiplie, transformant l’immeuble en une gigantesque toile mortelle.  Si le talent

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[CRITIQUE] Conann – De l’ordre viendra le chaos…

…et du chaos viendra l’ordre. Bertrand Mandico possède un style inimitable. Punk, sale, beau, violent, doux, amer : autant d’adjectifs pour caractériser son cinéma. Il est clairement imprégné d’une multitude de références, tel que le cinéma SF des années 70, à l’instar de Barbarella. Cependant, j’y décèle également une influence considérable du jeu vidéo au service du cinéma. Mandico se révèle être un artiste complet, son cinéma dénonce, divertit et offre de véritables tableaux vivants à contempler. Ici, il revisite

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[CRITIQUE] Kokomo City – du Noir et Du Blanc

Kokomo City, malgré sa durée courte de seulement 73 minutes, se révèle être une œuvre dense et exquise. Le film navigue avec une harmonie envoûtante entre la musicalité de ses cadres, leur monochrome saturé et la réalité crue des thèmes abordés. Avec audace, il évoque la marginalisation subie par les travailleuses du sexe noires et transgenres, offrant ainsi une révérence rarement observée dans le discours politique contemporain. Le documentaire se distingue par sa fusion magistrale entre le documentaire conventionnel et

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[CRITIQUE] Les filles vont bien – Chatouilles cinématographiques

Les amateurs du cinéma de Jonás Trueba la connaissent déjà. Itsaso Arana apparaissait en effet dans la Reconquista, dans le chef d’oeuvre Eva en août ainsi que dans son dernier film, sorti en début d’année, Venez voir. Son jeu solaire, espiègle, tout en délicatesse, la rendait immédiatement touchante. Actrice reconnue, elle décide pour la première fois de passer à la réalisation (sans délaisser l’acting) dans un film étonnamment dense, intelligent, reposant et s’inscrivant dans la continuité de l’œuvre de Trueba. 

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[CRITIQUE] Blue Summer – Pas Wong Kar-wai qui veut

Le coming-of-age a depuis longtemps établi son royaume, déployant des récits empreints de touchants universalismes. Ce genre explore les méandres de la transition vers l’âge adulte, les questionnements identitaires et les prémices amoureuses. Néanmoins, malgré sa richesse, il se trouve enclavé dans des pièges et des itérations. C’est dans ce vaste territoire que s’inscrit Blue Summer de Zihan Geng, une œuvre révélant des qualités indéniables, mais peinant à s’affranchir d’un genre saturé de références. Ici, la réalisatrice s’inscrit résolument dans

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[CRITIQUE] Le Temps d’aimer – Faites l’amour pas la guerre

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans une France où les soldats américains sont encore présents, Katell Quillévéré nous fait voyager entre la Bretagne et la capitale tout en transcendant les décennies. Tout droit inspiré de la vie de sa grand-mère, la réalisatrice, à travers son dernier long métrage, aborde une multitude de thèmes. Les belles images d’archives en noir et blanc sur lesquelles débute le film terminent sur les plages bretonnes, précisément à Dinard, où Madeleine (interprétée par

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C'est fini, snif