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Catégorie : C’ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

ANALYSE

[ANALYSE] Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles – Allégorie de la femme-marchandise

Chantal Akerman disait elle-même que si les spectateur.rices ne s’ennuient pas devant ses films, c’est qu’ils sont passés à côté de son intention. Élu récemment « meilleur film de tous les temps » par « Sight & Sound », Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, c’est près de 3h30 du quotidien d’une femme des années 70. Le film montre trois jours de la vie de Jeanne, une femme au foyer, qui, chaque jour, répète minutieusement la même liste de tâches

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[RETOUR SUR..] Beau travail – Puissions-nous danser jusqu’à nous effondrer (Festival Lumière 2023)

Dans Stars At Noon, Claire Denis s’appliquait à filmer la moiteur du Nicaragua. Une moiteur suffocante à l’image des conspirations politiques que déployait le scénario. Surtout, une moiteur qui enduisait d’un voile humide les corps collants, luisants et fangeux du couple Qualley/Alwyn. Cette proposition réjouissante s’inscrivait pleinement au coeur de ce qui constitue le noyau dur du matériel de Denis : le corps. À ce titre, son film le plus représentatif de cette obsession reste Beau Travail. Sorti en 2000,

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[RETOUR SUR..] Christine – Dans l’Antre de Carpenter

En l’an de grâce 1983, Stephen King avait déjà conquis le statut d’auteur fantastique le plus éminemment vendu sur le sol américain. Les frénésies nées de ses créations avaient profondément enraciné leur emprise dans le paysage cinématographique américain. Les adaptations de son œuvre s’enchaînaient sans relâche, tissant une toile d’influence à travers l’industrie. Il convient de rappeler les métrages tels que Carrie au bal du diable (1976) de Brian de Palma, The Shining (1980), suivi de Creepshow (1982), où les

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120 battements par minute | Rester silencieux, c’est rester mort

Critique | 120 battements par minute de Robin Campillo | 2h23 | Par Louan Nivesse Situé dans la France des années 1990, le film 120 battements par minute de Robin Campillo nous transporte au cœur d’une histoire intense. Nathan, l’un des nombreux bénévoles engagés dans les actions hebdomadaires d’Act-Up Paris, partage son parcours sexuel tumultueux avec un autre membre avant de dévoiler une expérience tragique qui a profondément bouleversé sa vision du monde. Tel un triste écho, Nathan se souvient

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[CRITIQUE] Jalouse – Le diable s’habille en Benetton (Festival Lumière 2023)

Dans les couloirs d’un lycée parisien et sous son long manteau bleu, Karin Viard incarne Nathalie Pêcheux. Mère d’une jeune danseuse, divorcée et professeure en khâgne, Nathalie se retrouve au pied de la ménopause. Une étape de sa vie qui compliquera ses relations autant amicales que familiales. Au cours de cette semaine de festival, nous avons pu assister à la projection de Jalouse, dans le cadre de la venue de Karin Viard pour l’occasion, plusieurs projections des films dans lesquels

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[RETOUR SUR..] Récit d’un Propriétaire – La Vieille Dame et l’Enfant (Festival Lumière 2023)

Récit d’un Propriétaire raconte l’histoire de Tane, une vieille dame irritable, devant accueillir malgré elle un petit garçon égaré. Sorti en 1947, le film se déroule dans le Tokyo d’après-guerre, un paysage vide, où la basse population peine à joindre les deux bouts et manger convenablement. Yasujiro Ozu était déjà à cette époque un cinéaste chevronné et respecté, travaillant depuis la fin des années 1920 pour la Shochiku avec de nombreux films muets, comme Gosses de Tokyo ou Histoire d’Herbes

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[RETOUR SUR..] Enter the Void – Dur comme la drogue (Festival Lumière 2023)

Gaspar Noé, le cinéaste réputé de la sphère contemporaine, se distingue par sa propension à choquer et à confronter le spectateur à ses plus profondes appréhensions, tout en explorant les abîmes de l’âme humaine. À travers chacune de ses réalisations, il ose transcender les conventions du cinéma en sondant des territoires ténébreux et en usant de dispositifs cinématographiques radicaux. Enter the Void, son œuvre magistrale, s’inscrit indubitablement dans cette continuité, mais elle revêt également une importance capitale dans l’évolution de

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[RETOUR SUR..] La Légende de Zatōichi : Le Masseur Aveugle – Plus gangster que chambara (Festival Lumière 2023)

Dans le cadre de la nuit consacrée à Kenji Misumi, l’objectif est de parler d’un de ses plus grands films, première œuvre d’une saga longue de 26 films, La Légende de Zatōichi : Le Masseur Aveugle. Zatōichi est aujourd’hui un personnage bien connu de la culture japonaise. Tirée d’une nouvelle de 1961 écrite par Kan Shimozawa, cette histoire est adaptée l’année suivante par Kenji Misumi. Shintarō Katsu revêt la tenue du masseur aveugle, et se révèle aux yeux du Japon

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C'est fini, snif