Catégorie : C’ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Enfer des Armes – Embrasement Juvénile (Festival Lumière 2023)

Troisième film composant sa “Trilogie du Chaos” après Butterfly Murders et Histoires de Cannibales, L’Enfer des Armes en est son plus célèbre et éclatant représentant. Tsui Hark fait partie de cette nouvelle vague de jeunes réalisateurs à la fin des années 70-début 80 qui émergent et signent des œuvres marquantes, violentes, parfois engagées, avec un style visuel assez réaliste. La censure hongkongaise a ordonné un nouveau montage et une restructuration du film pour autoriser sa sortie. Ainsi, certaines scènes ont

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[RETOUR SUR..] John McCabe – L’évolution du western (Festival Lumière 2023)

Au Festival Lumière, la programmation de John McCabe de Robert Altman est un grand bonheur, car cela permet d’aborder l’un des films mettant en vedette le plus grand acteur du monde, Warren Beatty. John McCabe est un western réalisé par Robert Altman, une figure majeure du Nouvel Hollywood, célèbre pour des films tels que Le Privé ou Nashville. Avant de réaliser ce western, Altman avait été reconnu l’année précédente pour son célèbre M.A.S.H., lauréat de la Palme d’or à Cannes,

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[RETOUR SUR..] L’Épouvantail – Amitiés et Amérique en mutation (Festival Lumière 2023)

L’Épouvantail de Jerry Schatzberg, sorti en 1973, mérite une attention particulière. Bien que souvent passé sous silence au sein de la riche panoplie de la cinématographie des années 70, le film présente une méditation profonde sur l’amitié, la réalité sociale de l’Amérique, et la quête de sens. Découvrons comment l’œuvre se démarque comme un récit intemporel et captivant. UN PAYS EN MUTATION Tout débute par une rencontre inattendue entre deux personnages que tout semble opposer : Max, incarné par Gene

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[ANALYSE] Assassin(s) – Petite histoire de la violence

1997. Festival de Cannes. Un jeune cinéaste vient présenter son troisième long-métrage. Après le succès de La Haine, Mathieu Kassovitz revient. Sa carrière vient de décoller. Mais encore faut-il être prudent face à l’atterrissage. Et tel un canard sauvage fauché par un tir d’un chasseur bourré au perniflard, l’atterrissage sera brutal. Assassin(s) sera traité de tous les noms, voire de “film le plus nul de l’histoire du cinéma” selon Le Figaro. Qu’a donc fait Mathieu Kassovitz pour mériter cela ? A-t-il

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[RETOUR SUR..] The Day the Ponies Come Back – Un Canet dans le Bronx

Jerry Schatzberg, réalisateur américain à la filmographie distinguée, nous livre en 2000 The Day the Ponies Come Back, un récit initiatique dont les échos résonnent entre les rues effervescentes de Manhattan et le Bronx, dépeignant ainsi une Amérique complexe et plurielle. Dans cette œuvre, Daniel Moulin, interprété avec brio par Guillaume Canet, incarne un restaurateur d’instruments de musique en quête de son identité paternelle, un périple qui le conduit à découvrir un New York insoupçonné. À travers une narration riche

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[RETOUR SUR..] Black Moon – Guerre de mondes

La guerre fait rage entre hommes et femmes, et Lily se réfugie dans un manoir à l’abri des coups de feu. Il n’y a pas à dire, Louis Malle s’évertuait à rendre chacune de ses productions plus différente de la précédente. Black Moon ne déroge pas à la règle, sur une relecture plutôt claire des Aventures d’Alice au Pays des Merveilles (1865) jusqu’à la reprise du symbole animal. L’entreprise tient sa force du basculement de tons, passant des exécutions de

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[RETROSPECTIVE] Vanya, 42e rue – L’humain au travers du théâtre

Chaque création tente de trouver son propre chemin narratif, Vanya, 42e rue de Louis Malle se dresse comme un monument à part. Sorti en 1994, il offre une expérience inédite en fusionnant théâtre et cinéma d’une manière jamais vue auparavant. Le réalisateur nous invite à arpenter les rues animées de la Grande Pomme aux côtés des acteurs, pour finalement pénétrer dans un théâtre abandonné où se déroule la répétition de “Oncle Vania” d’Anton Tchekhov. Cependant, au-delà de cette apparente dualité

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[RETOUR SUR..] My Dinner with André – Conversation abstraite

Inspiré des vies de ses acteurs, My Dinner with André déroute et contraste avec le travail antérieur de Louis Malle. Le cinéaste a toujours à cœur de mettre en scène des personnages tourmentés par leurs passions, et il étend ici une conversation entre amis évoquant leur passé et présent professionnel. Les deux ont collaboré à la fin des années 70 en disposant d’un théâtre à New York, tombé dans l’oubli. Les dialogues ont une importance centrale, dans leur tempo rappelant

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[RETOUR SUR..] Adieu ma Concubine – Les amants de l’opéra

Palme d’or ex-aequo en 1993 (avec La Leçon de Piano), Adieu ma Concubine est une fresque historique réalisée par Chen Kaige (Terre Jaune) se déroulant pendant près de 50 ans, traversant la période d’occupation japonaise ainsi que la Révolution Culturelle. On y suit le parcours de Douzi, jeune garçon recueilli par une troupe de théâtre où il apprendra tout l’Art de l’Opéra de Pékin, et se prendra d’affection pour Shitou, un de ses camarades. Une fois devenus adultes, les deux

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[RETOUR SUR..] André Øvredal – Changement mythologique

Pour fêter la sortie du Dernier Voyage du Demeter d’André Øvredal, retour sur ce cinéaste norvégien que nous affectionnons tant. Sa filmographie ne commence véritablement qu’en 2010 avec Troll Hunter, un found footage malin qui suit un chasseur de trolls, dans la Norvège de nos jours. Ce film révèle tout le talent du réalisateur, et surtout il le fait exploser à l’international. C’est d’ailleurs pour cela qu’il réalise ensuite deux films aux Etats-Unis avec The Jane Doe Identity en 2016

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C'est fini, snif