Catégorie : ANALYSE

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[ANALYSE] Xavier Legrand – En Père et contre tout

La figure parentale revêt souvent le masque du vilain sur l’écran de cinéma et dans les diverses formes narratives. Qu’il s’agisse de l’incontournable “Je suis ton père” de Star Wars, des tréfonds de haine maternelle dépeints par Xavier Dolan, ou encore du récent et déplorable Argylle où Bryan Cranston incarne un faux géniteur engagé pour surveiller et maintenir à distance le passé du personnage incarné par Bryce Dallas Howard, cette figure maternelle ou paternelle devient régulièrement l’antagoniste central. Dans l’œuvre

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[ANALYSE] Damien Chazelle – Regards passés

Damien Chazelle est un cinéaste américain, le plus jeune à avoir obtenu l’oscar de la meilleure réalisation, que vous connaissez probablement pour Whiplash, La La Land et dernièrement Babylon. Tout un cinéma que la critique décortique à chaque sortie sous le prisme de la musique, omniprésente dans les thématiques abordées, et sous le prisme de son rapport en tant que jeune réalisateur à l’industrie américaine. Pourtant, il semble qu’une des clefs de lecture de ses films réside dans le regard

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[ANALYSE] Lolita à l’écran – Quand les adaptations amplifient la perversité

La sortie du tout nouveau Mean Girls, ou en version française, Lolita malgré moi, rappelle à nos esprits un phénomène phare du siècle dernier qui a fini par s’ancrer dans le vocabulaire des années 2000 : Lolita. Aussi problématique qu’il puisse être, le terme Lolita ou encore nymphette, s’est propagé comme la peste dans la bouche de tous, et notamment depuis ses adaptations cinématographiques. Mais comment a-t-on osé faire un film de Lolita ? Auteur issu de l’aristocratie russe, Nabokov conquit le

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[ANALYSE] Le Cercle des Neiges – Enjeux mouvementés

Le Cercle des Neiges représente la cinquième adaptation du drame du Vol Fuerza Aérea Uruguaya 571 de 1972, une histoire de crash d’avion au cœur de la cordillère des Andes qui revient régulièrement sur nos écrans. Cette intrigue est captivante pour deux raisons principales. D’abord, elle explore la lutte pour la survie en milieu hostile, un thème cher au cinéma. Ensuite, elle soulève un dilemme moral incontournable, lié aux actes de cannibalisme commis par les survivants. Les adaptations précédentes se

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[ANALYSE] Le Monde après Nous & The Killer – Dosage d’Informations

Le Monde après Nous, la nouvelle production Netflix réalisée par Sam Esmail, narre l’histoire d’une famille qui se retrouve isolée du reste du monde dans un Airbnb. Une nuit, deux individus frappent à leur porte, se présentant comme les propriétaires de la location, et insistent pour y rester, affirmant que la fin du monde est en train de se dérouler. Les vingt-cinq premières minutes du film semblent prometteuses, car elles soulèvent de nombreuses questions. Sont-ils véritablement les propriétaires ? L’apocalypse

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[ANALYSE] Prix Lumière 2023 – Wim Wenders & Paris, Texas (Festival Lumière 2023)

Ces quelques jours passés au Festival Lumière nous ont permis de nous immerger pleinement dans le cinéma de patrimoine. Créé par Thierry Frémaux en 2009, le prix Lumière récompense un ou une cinéaste pour tout ce qu’il ou elle a pu apporter au septième art, un « Prix Nobel » du cinéma comme certains l’entendent. Une façon de récompenser cette idylle si intime que partage l’artiste avec le cinéma, à travers les œuvres de ce dernier ou de cette dernière. Dans son

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[ANALYSE] Hostile & Méandre – une Tuerie

Dans notre entretien avec Mathieu Turi, ce dernier nous a expliqué que ses deux premiers longs-métrages présentent des similitudes, en partie parce qu’il les a écrit simultanément. Ces œuvres partagent manifestement de nombreux points communs qui mettent en lumière la vision du cinéma selon Turi. Alors, suivez-nous dans l’univers hostile de ses créations, plongeons dans les méandres de l’esprit turien. Avant d’analyser ces deux films, faisons un bref récapitulatif : Hostile, le premier, raconte l’histoire d’une survivante évoluant dans un

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[ANALYSE] Francisca – Réflexion sur le cinéma

Dans Francisca de Manoel de Oliveira émerge une création complexe et réfléchie qui aborde les thèmes de l’amour, du désir et de la société portugaise du XIXe siècle. À travers une esthétique théâtrale singulière et une narration non linéaire, Oliveira offre une analyse profonde des affections humaines tout en interrogeant le rôle de l’art et du cinéma en tant que réflecteurs de la réalité. Celui-ci propose, en premier lieu, une vision désabusée de l’amour, où les relations passionnées sont présentées

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[ANALYSE] Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles – Allégorie de la femme-marchandise

Chantal Akerman disait elle-même que si les spectateur.rices ne s’ennuient pas devant ses films, c’est qu’ils sont passés à côté de son intention. Élu récemment « meilleur film de tous les temps » par “Sight & Sound”, Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, c’est près de 3h30 du quotidien d’une femme des années 70. Le film montre trois jours de la vie de Jeanne, une femme au foyer, qui, chaque jour, répète minutieusement la même liste de tâches

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[ANALYSE] Massacre à la tronçonneuse – Primitif et politique

Évoquant la progression laborieuse de sa carrière, Orson Welles a un jour énoncé avec anxiété : “J’ai débuté au sommet et depuis lors, je n’ai cessé de décliner.” Outre son premier opus cinématographique, Eggshells, une œuvre expérimentale souvent mésestimée portant sur une communauté hippie, cette maxime s’appliquerait aisément au maestro de l’horreur, Tobe Hooper, dont le second film, Massacre à la tronçonneuse, demeure son œuvre la plus vénérée près d’un demi-siècle après sa parution. Bien qu’il ait signé plusieurs œuvres

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C'est fini, snif