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Auteur : Louan Nivesse

La rétrospective GREGG ARAKI

[RETROSPECTIVE] Totally Fucked Up – Créons l’apocalypse

Le cinéma de Gregg Araki suscite un mélange d’admiration et de perplexité, tout comme son film précédent, The Living End. Sorti en 1993, Totally Fucked Up incarne l’anarchie et la contestation, caractéristiques de cette époque charnière du cinéma queer. Dans la lignée des cinéastes radicaux, à l’instar de Jean-Luc Godard, Araki s’approprie le langage cinématographique pour donner une voix à une jeunesse confrontée à l’homosexualité, au SIDA, à la violence homophobe et à l’aliénation. L’approche fragmentée de Totally Fucked Up

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ANALYSE

[ANALYSE] Massacre à la tronçonneuse – Primitif et politique

Évoquant la progression laborieuse de sa carrière, Orson Welles a un jour énoncé avec anxiété : « J’ai débuté au sommet et depuis lors, je n’ai cessé de décliner. » Outre son premier opus cinématographique, Eggshells, une œuvre expérimentale souvent mésestimée portant sur une communauté hippie, cette maxime s’appliquerait aisément au maestro de l’horreur, Tobe Hooper, dont le second film, Massacre à la tronçonneuse, demeure son œuvre la plus vénérée près d’un demi-siècle après sa parution. Bien qu’il ait signé plusieurs œuvres

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FILMS

[RETROSPECTIVE] The Living End – Le début de la révolution

Le troisième long-métrage de Gregg Araki, intitulé The Living End, s’impose comme une incontournable pierre angulaire de l’histoire du Nouveau Cinéma Queer. En 1992, ce film audacieux s’aventure avec une ferveur palpable dans des thèmes brûlants, empreints d’une colère vis-à-vis de la société hétéronormative de l’époque, tout en exposant une vision sans concession de la vie de deux hommes homosexuels infectés par le VIH. Par le biais d’une narration à la manière d’un road movie, Araki plonge son public dans

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

120 battements par minute | Rester silencieux, c’est rester mort

Critique | 120 battements par minute de Robin Campillo | 2h23 | Par Louan Nivesse Situé dans la France des années 1990, le film 120 battements par minute de Robin Campillo nous transporte au cœur d’une histoire intense. Nathan, l’un des nombreux bénévoles engagés dans les actions hebdomadaires d’Act-Up Paris, partage son parcours sexuel tumultueux avec un autre membre avant de dévoiler une expérience tragique qui a profondément bouleversé sa vision du monde. Tel un triste écho, Nathan se souvient

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Promising Young Woman – ce que veulent les femmes

Pourquoi, de nos jours, les maisons de production hollywoodiennes ne s’engagent-elles pas davantage dans la création de longs-métrages à l’instar de Promising Young Woman d’Emerald Fennell ? Il s’agit de l’œuvre cinématographique susceptible de ravir un large éventail de spectateurs, du simple amateur de cinéma aux cinéphiles les plus avertis. Elle revêt une pertinence particulière en ce qu’elle véhicule un propos percutant. Ce film audacieux et novateur, que l’industrie cinématographique américaine réclame ardemment, incarne une fusion harmonieuse de l’émotion forte,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[REVIOWZ] The Sadness – Plaisir de la haine

Le cinéaste canadien de renom, Rob Jabbaz, a donné vie à son tout premier opus cinématographique intitulé The Sadness, dans les magnifiques décors taïwanais. Le film met en scène une distribution exclusivement composée d’artistes taïwanais, et son récit, d’une envergure narrative considérable, a été habilement conçu de manière à transcender toute spécificité nationale ou culturelle. À la lumière des ravages infligés à la civilisation humaine par la pandémie de COVID-19, il devient impérieux de reconnaître que nous sommes sur le

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Saw X – Nous prendre pour des sots

Saw X, médiocre et énième connerie signée Kevin Greutert, s’avère être une illustration accablante de la décadence manifeste de cette franchise qui a depuis longtemps sombré dans l’abîme du « torture porn ». Si l’on se questionne sur la justification de l’existence de ce dixième volet, il ne semble exister qu’une réponse plausible : la soif financière insatiable des maisons de production. Alors que la cupidité financière demeure l’impulsion manifeste de ces studios (l’horreur bon marché demeurant le genre le plus lucratif

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FILMS

[CRITIQUE] The Pod Generation – C’est pas ce qu’on Vœuf

Dans ces moments d’apothéose, la dystopie a le pouvoir de nous transporter vers des contrées lointaines, de susciter une introspection sur notre condition humaine et d’éveiller des émotions abyssales en nous. Cependant, à l’occasion, il peut également nous laisser perplexe, déçus, et nourrir notre frustration. Tel est le triste sort du long métrage The Pod Generation, signé par la réalisatrice Sophie Barthes (qui nous avait déjà bien déçu avec son biopic Madame Bovary), qui se dressait fière de son scénario,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Plongeur – L’évier de vitesse

L’adaptation cinématographique d’un roman est un exercice périlleux, exigeant un équilibre délicat entre la fidélité à l’œuvre originale et la nécessité de laisser place à une nouvelle interprétation. Le cas du film Le Plongeur, dirigé par Francis Leclerc et adapté du roman éponyme de Stéphane Larue, se révèle être une prouesse. Il nous transporte dans l’histoire poignante de Stéphane, un jeune homme de 19 ans étudiant en graphisme à Montréal, pris au piège de l’addiction aux jeux de hasard. Cette

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Syndrome des Amours Passées – Sex Redirection

Indubitablement, Le Syndrome des Amours Passées, réalisé par Ann Sirot et Raphaël Balboni, se profile comme une comédie romantique d’exploration de thèmes atypiques. Néanmoins, en dépit de son caractère novateur, cette nouvelle production des cinéastes à l’origine de l’élogieux Une vie démente engendre un sentiment de déception global. Le récit débute par une prémisse audacieuse, offrant la promesse d’explorer des territoires peu fréquentés. L’idée maîtresse, à savoir la nécessité pour un couple de renouer avec ses anciens amants afin de

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C'est fini, snif