Auteur : Louan Nivesse

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie – Suite Abbé-rante

La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie constitue une déception notoire, un maillon faible dans l’évolution du Conjuring-verse déjà en déclin. Sous la réalisation de Michael Chaves, déjà responsable de La Malédiction de la Dame Blanche, ce film s’inscrit dans une série de productions en décalage avec les standards de qualité jadis établis par l’univers Conjuring. Tandis que le premier opus de La Nonne avait été critiqué et que Conjuring 3 avait été jugé inférieur à ses prédécesseurs, cette tendance

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[CRITIQUE] Entre les lignes – Titre plus qu’honnête

Lorsque la littérature se voit projetée sur l’immense toile cinématographique, elle suscite naturellement des attentes d’une adaptation éclairée, où les mots se muent en images et où les protagonistes se métamorphosent en chair et en os sous les projecteurs. Toutefois, dans le cas de l’adaptation d’une œuvre littéraire, il est impératif de démontrer une sensibilité artistique exceptionnelle, de respecter scrupuleusement l’essence du texte originel et de démontrer la capacité à transcender le verbe écrit pour capturer la quintessence de l’intrigue.

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[CRITIQUE] Je vous salue, salope – Le changement c’est pour tout de suite ?

Le documentaire Je vous salue, salope : La misogynie au temps du numérique réalisé par Lea Clermont-Dion et Guylaine Maroist nous plonge dans l’univers brutal de la cybermisogynie. À travers les témoignages poignants de quatre femmes et d’un homme, le film dénonce l’ampleur de la haine en ligne dirigée principalement envers les femmes. Cette œuvre se veut une exploration de l’expérience vécue, mais suscite également des réflexions profondes quant à son public cible et à la portée de son message.

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[REVIOWZ] The Medium – Plongée sombre dans le spiritisme et la possession

Dans la région d’Isan, en Thaïlande, Nim (Utoomma) se distingue en tant que chamane, professant être l’incarnation de l’esprit de Ba Yan. Reconnue comme une guérisseuse éminente au sein de la localité, elle entretient un certain désaccord avec sa sœur, Noi (Yankittikan). Cette dernière était censée hériter de l’esprit de Ba Yan, mais elle a fait le choix de le refuser, léguant ainsi cet héritage spirituel à Nim. Lorsqu’un habitant respecté de la communauté vient à décéder, ce décès bouleverse

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[CRITIQUE] L’Autre Laurens – Hommage à Chinatown

Le titre du dernier film noir du réalisateur belge Claude Schmitz, L’Autre Laurens, semble être un hommage évident à Two Jakes, la suite quelque peu oubliée de Jack Nicholson du classique de Roman Polanski, Chinatown. Oscillant entre l’univers du film noir existentiel des années 1970, tel que Le Privé de Robert Altman et La Fugue d’Arthur Penn, et le cinéma belge distinctif, ce long-métrage est la troisième réalisation de Schmitz. Celui-ci nous emmène dans une mystérieuse enquête familiale, teintée de

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[CRITIQUE] Venin – Comme un poison dans l’eau

Il est impératif de contextualiser Venin au sein du panorama artistique de Wes Anderson. En effet, ce cinéaste jouit d’une notoriété indéniable en raison de sa signature visuelle distincte et de son approche narrative singulière. À travers des réalisations telles que The Grand Budapest Hotel et Moonrise Kingdom, il a instauré une esthétique aisément reconnaissable. Le court-métrage en question s’inscrit dans cette tradition en tirant parti de décors chatoyants, d’une direction artistique épurée et d’une mise en scène méticuleuse. Cette

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[CRITIQUE] Le Preneur de Rats – Le conte de Dracurat

Wes Anderson nous offre une nouvelle pépite dans son adaptation de l’œuvre de Roald Dahl, intitulée Le Preneur de Rats. Ce court-métrage nous plonge au cœur d’une intrigue sinistre, explorant les abysses les plus sombres de la nature humaine, tout en mettant en scène un dératiseur aux méthodes pour le moins insolites. Dès les premières minutes, il est manifeste que nous évoluons dans un univers qui nous est familier, celui que Wes Anderson a si habilement tissé au fil de

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[CRITIQUE] Le Cygne – Le vilain petit canard

L’univers singulier de Wes Anderson, aisément reconnaissable grâce à sa stylisation visuelle unique et à sa fusion entre la comédie pince-sans-rire et une mélancolie sous-jacente, se révèle d’une manière singulière dans son court-métrage intitulé Le Cygne. Dans cette œuvre, Anderson déroge à sa formule habituelle, offrant un monologue poignant, sublimé par le talent solitaire de l’acteur Rupert Friend. Cette audacieuse initiative nous convie à une immersion profonde dans l’âme du personnage de Peter Watson, un jeune garçon chétif aux prises

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[CRITIQUE] Le Procès Goldman – Être innocent

Le Procès Goldman de Cédric Kahn se dresse tel un phare, éclairant de sa lumière crue les dédales complexes du système judiciaire français des années 70. Dans ce plaidoyer captivant, Kahn nous convie à une réflexion profonde sur la justice, la culpabilité, et les idéaux politiques, tout en dressant le portrait fascinant de Pierre Goldman, un intellectuel engagé et criminel notoire. Le personnage central de ce drame judiciaire, Pierre Goldman, incarne une énigme ambulante, une dualité perpétuelle entre le flambeur

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[CRITIQUE] La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar – Retour à la fantaisie

La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar, seconde adaptation de Roald Dahl par le talentueux Wes Anderson, nous plonge dans un univers atypique où le réalisme côtoie l’artifice, et où la morale se mêle à la fantaisie. D’emblée, on peut noter que l’intrigue semble tout droit sortie de l’imagination débordante de Wes Anderson lui-même. Benedict Cumberbatch incarne le rôle du richissime Mr. Sugar à la recherche des méthodes d’un gourou pour tricher au jeu, un scénario propice aux mésaventures cocasses. Anderson

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C'est fini, snif