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Auteur : Louan Nivesse

FILMS

[RETROSPECTIVE] The Doom Generation – Plus de folies, plus de budget

The Doom Generation est un film inclassable de l’année 1995 qui a marqué le cinéma indépendant grâce à son audace, sa provocation et sa vision radicale. Ce cinquième long-métrage de Gregg Araki, qui s’inscrit dans sa trilogie de l’adolescence apocalyptique, défie comme The Living End et Totally Fucked Up, les codes du cinéma et bouscule nos attentes. Doté d’un scénario riche en références à la culture pop et en satire politique, il remet en question le point de vue cisgenre

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Saint Maud – Le fantasme saint et l’horreur de la réalité

Dans l’univers du thriller psychologique à combustion lente, se niche une satisfaction d’une nature incommensurable. Le prélude cinématographique de la scénariste et réalisatrice Rose Glass, Saint Maud, s’écarte délibérément des artifices visuels spectaculaires que l’on peut rencontrer dans la saga The Conjuring. Cependant, ce qui peut manquer au film d’un élan décoratif bruyant et dramatique, il le compense par une anxiété sourde et une ambiguïté insidieuse. Au cœur de cette œuvre, nous découvrons Maud, une infirmière interprétée par Morfydd Clark,

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Marchands de Douleur & Les Ordres du Mal – Feignantise

Il est regrettable d’observer que les récentes offrandes de Netflix, à savoir Marchands de Douleur et Les Ordres du Mal, se révèlent être encore des échecs cuisants, dépeignant malheureusement des tendances persistantes inhérentes aux productions diffusées sur la plateforme et les plateformes de streaming en général. Pour commencer, en ce qui concerne Marchands de Douleur, il est manifeste que le film pâtit d’une carence flagrante en matière d’originalité et de profondeur. David Yates, renommé pour sa contribution à la saga

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FILMS

[CRITIQUE] voleuses – Charlie’s Sex Appeals

Voleuses, le quatrième film sous la férule experte de Mélanie Laurent, s’inscrit dans la riche tradition du cinéma d’action français tout en puisant aux sources des cinéastes américains tels que Michael Bay (avec qui elle a travaillé) et Robert Rodriguez (particulièrement son Desperado). Cette adaptation de la bande dessinée franco-belge La Grande Odalisque nous comble d’un audacieux mélange où le divertissement populaire se marie harmonieusement à un humour contemporain pétillant, le tout enveloppé de séquences d’action qui séduise suffisamment pour

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La rétrospective GREGG ARAKI

[RETROSPECTIVE] Totally Fucked Up – Créons l’apocalypse

Le cinéma de Gregg Araki suscite un mélange d’admiration et de perplexité, tout comme son film précédent, The Living End. Sorti en 1993, Totally Fucked Up incarne l’anarchie et la contestation, caractéristiques de cette époque charnière du cinéma queer. Dans la lignée des cinéastes radicaux, à l’instar de Jean-Luc Godard, Araki s’approprie le langage cinématographique pour donner une voix à une jeunesse confrontée à l’homosexualité, au SIDA, à la violence homophobe et à l’aliénation. L’approche fragmentée de Totally Fucked Up

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ANALYSE

[ANALYSE] Massacre à la tronçonneuse – Primitif et politique

Évoquant la progression laborieuse de sa carrière, Orson Welles a un jour énoncé avec anxiété : “J’ai débuté au sommet et depuis lors, je n’ai cessé de décliner.” Outre son premier opus cinématographique, Eggshells, une œuvre expérimentale souvent mésestimée portant sur une communauté hippie, cette maxime s’appliquerait aisément au maestro de l’horreur, Tobe Hooper, dont le second film, Massacre à la tronçonneuse, demeure son œuvre la plus vénérée près d’un demi-siècle après sa parution. Bien qu’il ait signé plusieurs œuvres

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FILMS

[RETROSPECTIVE] The Living End – Le début de la révolution

Le troisième long-métrage de Gregg Araki, intitulé The Living End, s’impose comme une incontournable pierre angulaire de l’histoire du Nouveau Cinéma Queer. En 1992, ce film audacieux s’aventure avec une ferveur palpable dans des thèmes brûlants, empreints d’une colère vis-à-vis de la société hétéronormative de l’époque, tout en exposant une vision sans concession de la vie de deux hommes homosexuels infectés par le VIH. Par le biais d’une narration à la manière d’un road movie, Araki plonge son public dans

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] 120 battements par minute – Rester silencieux, c’est rester mort

Situé dans la France des années 1990, le film 120 battements par minute de Robin Campillo nous transporte au cœur d’une histoire intense. Nathan, l’un des nombreux bénévoles engagés dans les actions hebdomadaires d’Act-Up Paris, partage son parcours sexuel tumultueux avec un autre membre avant de dévoiler une expérience tragique qui a profondément bouleversé sa vision du monde. Tel un triste écho, Nathan se souvient : “Dans les magazines, jamais je ne voyais de couples gays. À moins que ce

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Promising Young Woman – ce que veulent les femmes

Pourquoi, de nos jours, les maisons de production hollywoodiennes ne s’engagent-elles pas davantage dans la création de longs-métrages à l’instar de Promising Young Woman d’Emerald Fennell ? Il s’agit de l’œuvre cinématographique susceptible de ravir un large éventail de spectateurs, du simple amateur de cinéma aux cinéphiles les plus avertis. Elle revêt une pertinence particulière en ce qu’elle véhicule un propos percutant. Ce film audacieux et novateur, que l’industrie cinématographique américaine réclame ardemment, incarne une fusion harmonieuse de l’émotion forte,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[REVIOWZ] The Sadness – Plaisir de la haine

Le cinéaste canadien de renom, Rob Jabbaz, a donné vie à son tout premier opus cinématographique intitulé The Sadness, dans les magnifiques décors taïwanais. Le film met en scène une distribution exclusivement composée d’artistes taïwanais, et son récit, d’une envergure narrative considérable, a été habilement conçu de manière à transcender toute spécificité nationale ou culturelle. À la lumière des ravages infligés à la civilisation humaine par la pandémie de COVID-19, il devient impérieux de reconnaître que nous sommes sur le

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C'est fini, snif