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Mois : janvier 2024

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Fargo – Blanc comme Neige

Les paysages sont l’une des composantes les plus importantes des films des frères Coen. Il suffit de regarder leurs titres de longs-métrages : Arizona Junior (1987), Miller’s Crossing (1990) et No Country For Old Men (2007) en tête. Dans Fargo (1996), sixième collaboration des deux frères, le titre du film est une fois encore un nom de lieu. Une manière de mettre en valeur l’importance du décor dans leur cinéma, et précisément dans ce long métrage se déroulant uniquement dans

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Un coup de dés d’Yvan Attal – assurance sur l’amorphe

Mais quelle folie nous pousse à parler d’un film d’Yvan Attal en 2024 ? Non pas que le bonhomme soit mauvais acteur mais pour sûr un cinéaste moyen. En témoigne le souvenir de Le Brio, fable réactionnaire pour prime time sur TF1 où un boomer d’Assas apprenait la vie à une étudiante de Créteil. Vision nauséabonde paternaliste et symbole d’un des pires concepts du cinéma français, à savoir le bourge qui dresse le pauvre. Fanny Ardant (Ma France à moi)

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[REVIOWZ] Bone Tomahawk – La fracture et l’anachronisme de Zahler

Le cinéma américain s’est toujours posé en représentation du peuple, qu’on le veuille ou non. Il en découle le genre fondateur qu’on aimerait presque voir renaître sans cesse dès qu’un cinéaste se met à le tuer : le western. Le western est le genre américain par excellence, celui qui s’est posé dès le départ, notamment grâce à l’Histoire des États-Unis, comme un portrait des mythes américains en représentant six grands cycles : le peuplement (Les conquérants d’un nouveau monde, DeMille,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Mambar Pierrette & Les Prières de Delphine – Portraits véritables

Mambar Pierrette et Les Prières de Delphine sont deux films remarquables qui sondent les vies de femmes plongées dans l’adversité aux quatre coins du globe. Le premier nous convie à une exploration captivante de Mambar, une mère célibataire résiliente évoluant à Douala, au Cameroun, tandis que le deuxième nous livre un poignant tableau de la vie de Delphine, une jeune Camerounaise établie en Belgique. Ce qui singularise Mambar Pierrette, c’est sa célébration de la quotidienneté. Ce drame, malgré ses modestes

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] 1-800-Hot-Nite – Pas niquer au bout du fil

Il existe des premiers films qui se distinguent des autres. Présenté en compétition lors du 48e Festival de Deauville, 1-800-Hot-Nite ne parvient guère à se démarquer de la masse. Il incarne l’archétype même du long-métrage indépendant américain, conçu avec des moyens modestes, utilisant une caméra embarquée souvent perdue dans l’action et les regards. Le réalisateur et scénariste, Nick Richey, semble avoir puisé son inspiration dans Euphoria. Nous nous en réjouissons pour lui. Cependant, ces influences ne parviennent que peu à

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[RETOUR SUR..] Shin Godzilla – Phobie administrative

Après avoir entamé une relecture en plusieurs films de sa série animée culte Neon Genesis Evangelion, Hideaki Anno s’attaque à donner un coup de neuf au célèbre lézard géant japonais. Il y partage la réalisation avec un de ses fidèles collaborateurs, Shinji Higuchi, superviseur d’effets spéciaux ayant travaillé sur la fabuleuse trilogie Gamera des années 90, ce qui le rend familier des films de kaijus en prise de vues réelles.  Le tout premier film Godzilla, réalisé par Ishirô Honda, est

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[CRITIQUE] Iron Claw – De l’autre côté du ring

Discuter en profondeur du Iron Claw de Sean Durkin, une dramatisation de la vie de la famille Von Erich, dont l’influence perdure sur plusieurs générations dans le monde du catch professionnel, s’avère être un véritable casse-tête intellectuel. La célèbre permutation des Von Erich, constituée initialement de cinq frères adultes évoluant dans le monde du catch (réduits à quatre dans le film), principalement au sein d’une promotion basée à Dallas dans les années 80 et 90, détenue de manière autoritaire –

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[CRITIQUE] La Bête – dans la jungle de l’espace et du temps

Hasard du calendrier, La Bête dans la Jungle d’Henry James est adaptée deux fois en moins d’un an au cinéma. Après la proposition de Patrick Chiha, qui avait grandement séduit quelques-uns de nos rédacteurs, c’est au tour de Bertrand Bonello de se confronter à la nouvelle de l’écrivain anglais. Le réalisateur va par ailleurs se prêter à un exercice assez étonnant. Là où James écrivait sa nouvelle à la fin du XIXe siècle, Chiha l’adaptait pour placer l’histoire dans un

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[CRITIQUE] Yurt – Turquie des Contrastes et de l’innocence

Yurt, le tout premier long métrage de Nehir Tuna, nous transporte dans la Turquie de 1996, une époque marquée par des bouleversements sociaux majeurs résultant de l’ascension croissante des organisations religieuses au sein d’un pays qui avait jusqu’alors embrassé la laïcité depuis son accession à l’indépendance. L’œuvre explore cette thématique à travers le regard d’Ahmet, un adolescent candide pris au piège d’un conflit larvé opposant les deux camps. Sa tragédie réside dans son infortune à n’appartenir véritablement à aucun de

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SERIES

[CRITIQUE] Slow Horses – Vivre peut attendre

Alors que la troisième saison de Slow Horses vient d’arriver sur Apple TV, revenons ensemble sur cette fantastique série d’espionnage. Composée de dix-huit épisodes répartis en trois salves de six, elle raconte l’histoire d’une bande d’espions britanniques appartenant au MI5. Ici, pas de James Bond à l’horizon, mais plutôt les « veaux », c’est-à-dire les ratés du célèbre service d’espionnage. Tous les protagonistes font partie de ce service, nommé « l’établi », qui regroupe les indésirables et est dirigé d’une

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C'est fini, snif