The Mandalorian : notre avis sur les 8 premiers chapitres.

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Que ça fait du bien. Après les critiques de toutes parts ayant mis à mal la dernière trilogie Star Wars estampillée Disney, notamment celles visant l’Épisode VIII (The Last Jedi) qui est de très bonne facture à mon sens, la saga revient (réellement) aux fondamentaux. 

Voulant surfer sur l’univers étendu cher aux fans, John Favreau et Dave Filoni, initiateurs du projet, concourent à développer tout ce qui a trait aux Mandaloriens, dont la renommée s’est faite grâce aux personnages secondaires (mais mythiques) de la saga Star Wars que sont Jango et Boba Fett, respectivement père et fils. Voilà qu’est née The Mandalorian, racontant l’histoire d’un chasseur de primes (interprété par Pedro Pascal) aux origines autant inconnues que son visage et son nom. Sans pitié ni parole, “chasseur autant que chassé”, nous le retrouvons à traquer les proies et les récompenses, sous forme de Beskar (ce fer mandalorien perdu depuis la Grande Purge réalisée par l’Empire Galactique), dans une galaxie où l’Empire n’est plus que l’ombre de lui-même (post Episode VI [Le Retour du Jedi]). 

Seulement, les intérêts du personnage viennent rencontrer ses valeurs lorsqu’il doit livrer un jeune être abandonné (ou pas…) à des mercenaires de l’Ordre Galactique déchu. Lui-même orphelin, il ne peut s’y résoudre et renonce à leur laisser L’Enfant. L’Enfant, parlons-en. A peine arrivé, le voilà déjà affublé du nom de Baby Yoda pour sa ressemblance avec le fameux maître Jedi. Il apporte indéniablement une aura et un charme supplémentaires à la série qui ravissent petits et grands tout en permettant au personnage principal d’être plus humain, et ce, malgré le peu de dialogues et l’impossibilité de voir le visage du héros. 

Au fil des épisodes, des “chapitres”, les antagonistes enchaînent les aventures, parfois sans lien direct entre elles, pouvant amener une certaine frustration et un manque d’intérêt à certains moments de la série. Néanmoins, la force de The Mandalorian réside dans ses personnages et l’envie, chez le spectateur, d’en apprendre plus sur l’univers du mythique space-opera. Des références ici et là, des personnages attachants et peu manichéens (comme peut le faire la saga filmique Star Wars, d’une bonne ou mauvaise façon selon les films) ainsi qu’une ambiance qui contraste avec la vive allure des aventures sur grand écran (notamment après avoir vu l’Épisode IX [The Rise of Skywalker] sorti en même temps que le finale Season 1) me permettent d’écrire qu’il s’agit là d’une grande cuvée galactique.

Que manque-t-il, maintenant, pour en faire une meilleure série encore ? Les rumeurs l’annoncent, un lien encore plus évident avec les autres oeuvres connexes de l’univers crée par George Lucas sera fait. Des personnages importants de Rebels et Clone Wars comme Ahsoka Tano, Sabine Wren, Bo-Katan Kryze ou Rex devraient donc faire leur apparition. Il sera notamment question de la propriété d’un certain sabre-laser, révélé et teasé lors du plan final du Finale Season 1. Enfin, l’une des bandes-annonces de la saison deux pouvait nous le laisser penser, nous aurons certainement l’occasion de croiser l’une des armures mandaloriennes les plus mythiques de la saga.

Espérons que les différents réalisateurs de la saison, dont l’immense Robert Rodriguez (Une nuit en enfer, Sin City), réussissent à nous offrir un spectacle grandiose dépassant le divertissement et la justesse de la première saison.

“Ainsi ai-je parlé”

Kuiil

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