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Étiquette : science-fiction

LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Finch – Hanks, un robot, un chien et un camping-car

C’est à Tom Hanks qu’il revient de nous emmener dans un voyage familial à travers l’apocalypse. Le patriarche du cinéma américain nous a souvent guidés à travers des terrains difficiles, mais dans son dernier film, il nous plonge dans un monde post-éruption solaire qui rend Seul au Monde bien pâle en comparaison. Finch, dirigé par Miguel Sapochnik et écrit par Craig Luck et Ivor Powell, nous transporte dans un futur pas si lointain où une éruption solaire a rendu toute

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Life On Mars – Mensonge colonial

Le scénariste et réalisateur Wyatt Rockefeller, qui en est à son premier long métrage, a su trouver un style, une ambiance, une esthétique et un message central bien distincts pour Life on Mars. Le film donne également à Brooklynn Prince son rôle le plus complexe et le plus dramatique depuis son rôle incroyablement puissant dans The Florida Project de Sean Baker. D’une certaine manière, le film aurait toujours été regardable, même s’il est long à démarrer ou si ces éléments

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ANALYSE

[ANALYSE] Chromosome 3 – Être la mère d’enfant(s) monstre(s)

Frissons et Rage ne furent qu’un prélude. Avec Chromosome 3, Cronenberg plonge dans un cauchemar de chair et de psyché, une danse sauvage où la maternité elle-même se fait orgie de sang et de pulsions enfouies. La peau humaine se change en membrane poreuse, prête à laisser passer des énergies sombres, comme si chaque personnage cachait sous l’épiderme un être refoulé, informe et palpitant. Cronenberg prend le corps et le déforme, le sculpte jusqu’à ce qu’il se délie de l’âme

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Venom : Let There Be Carnage – L’étron, bouffeur de cervelles

Une plaisanterie dénuée de toute pertinence n’a jamais été aussi oppressivement morne. À la décharge du réalisateur Andy Serkis, succédant à Ruben Fleischer, Venom : Let There Be Carnage reprend ce qui a apparemment plu au “grand public” dans le premier opus, malgré son désastre tonal. Il convient de noter que cette fois-ci, l’expérience est délibérément axée sur le style plutôt que sur le chaos confus et déconcertant qui a induit en erreur le public, le faisant croire qu’il était

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Cyst – Saloperie qui s’éclate

Le Dr. Guy ne compte pas se laisser démonter, pas cette fois-ci. Malgré les déboires rencontrés lors de sa tentative précédente d’obtenir un brevet pour sa machine “Get Gone”, conçue pour éliminer les kystes, il est convaincu de pouvoir prouver son efficacité cette fois-ci. Pourtant, Patricia en a assez de ce médecin excentrique. Portant encore les stigmates de la dernière expérience avec la machine, elle décide de démissionner. Son dernier jour ne se déroule pas sans incident. Alors que les

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Infinite – Tu Fuqua Antoine ?

Par excès de prudence et de bon sens, la pandémie mondiale a contraint les studios de cinéma à retarder des dizaines, voire des centaines de films qui devaient sortir l’an dernier, notamment ceux d’Antoine Fuqua (Les Sept mercenaires, Equalizer, Training Day) et Infinite, la tentative avortée de Mark Wahlberg de lancer une franchise, un film d’action de science-fiction et de fantaisie profondément dérivé et sans inspiration qui aurait probablement dû rester dans les coffres de Paramount pour un avenir prévisible,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Demonic – Blomkamp possédé par Wiseau

L’œuvre de science-fiction de Neill Blomkamp trouve ses principaux plaisirs dans un cinéma hyperréaliste. Des extraterrestres, des robots et des instruments de destruction incroyablement cool existent dans le futur, couverts de crasse, de sable et de l’imperfection des objets usagés, dans des mondes alternatifs aussi soumis à la violence de l’inégalité matérielle que le nôtre. Anderson Cooper (qui joue son propre rôle) révèle l’histoire spéculative sous la forme d’un reportage d’actualité. L’imaginaire fantastique devient physiquement palpable. Les principaux repères esthétiques

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Dune – “Ce n’est que le début”

Initialement prévu pour une sortie en 2020, reportée à maintes reprises en raison de la pandémie, Dune occupe depuis plus d’un an une place centrale dans les préoccupations cinématographiques, et ce, à juste titre. Depuis l’adaptation de David Lynch et la mini-série télévisée imparfaite de l’an 2000, ainsi que la tentative avortée de Jodorowsky, les fervents admirateurs des romans magistraux de Frank Herbert attendent avec impatience qu’un cinéaste transpose Dune sur grand écran, en préservant l’ampleur et la profondeur d’une

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Réminiscence – Amour et souvenirs douloureusement inconfortables

Que vous souhaitiez revivre des moments tendres avec un être cher disparu ou que vous ayez besoin d’aide pour retrouver vos clés de voiture, Nick Bannister, interprété par Hugh Jackman, peut vous aider grâce à une entreprise (gérée avec son amie Emily, jouée par Thandiwe Newton) offrant l’expérience de revivre des souvenirs. Pour la scénariste et réalisatrice Lisa Joy, Réminiscence a beaucoup de points communs avec Westworld (la série populaire de HBO qu’elle a co-créée), qu’il s’agisse de se prendre

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Free Guy – Le jeu-vidéo sous les projecteurs

Free Guy poursuit la tendance récente selon laquelle les meilleurs films sur les jeux vidéo ne sont pas des adaptations bâclées mais des films qui explorent et déconstruisent leurs mécanismes. Réalisé par Shawn Levy (qui, à un moment donné, dirigeait l’adaptation de Uncharted) avec un scénario de Matt Lieberman et Zak Penn (ce dernier était scénariste du fantastique Ready Player One de Steven Spielberg), l’univers du film est celui d’une métropole chaotique connue sous le nom de Free City, qui

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C'est fini, snif