[RETOUR SUR..] Le Jour des morts-vivants – Chaos dans le bunker
La réussite de tout film de siège repose fondamentalement sur l’absorption plus profonde du chaos, provoquant des frissons rien qu’à l’idée de la scène où le mur de Wyndham s’effondre en une multitude de scarabées ondoyants dans Le Prince des ténèbres de John Carpenter. Ou encore lorsque le double déformé d’un père s’écroule du plafond sur sa fille, plongée dans son bain, dans Body Snatchers d’Abel Ferrara. Dans ces moments, on perçoit la décomposition des identités molaires de Gilles Deleuze