Étiquette : Festival de Cannes 2023

FESTIVAL DE CANNES (2023)

[CRITIQUE] Man in black – Filmer, c’est filmer des corps

Alors que Jeunesse, le printemps est toujours en salle, Arte sort gratuitement sur sa plateforme le dernier film de Wang Bing, Man in black. Une double actualité comme l’était également celle de la présentation de ces films au dernier festival de Cannes. Pourtant, au-delà d’une sortie concomitante, difficile de discerner les similitudes entre les films. Jeunesse, première partie d’un documentaire fleuve d’une dizaine d’heures, prise de vue directe de bruyants ateliers textiles, s’inscrit, en cela, dans la filmographie du réalisateur

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Mon Ami Robot – Zootopile

Mon Ami Robot, réalisé par le talentueux Pablo Berger, s’inscrit parmi les œuvres innovantes de cette année, offrant une expérience à la fois visuelle et émotionnelle singulière. Dépourvu de dialogues, il déploie une trame narrative captivante, inspirée de la bande dessinée Robot Dreams de Sara Varon, mettant en scène une touchante amitié entre un chien et un robot. Cette création explore avec délicatesse les thèmes poignants de la perte, de la séparation et de l’espoir, dans un univers où les

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Blue Summer – Pas Wong Kar-wai qui veut

Le coming-of-age a depuis longtemps établi son royaume, déployant des récits empreints de touchants universalismes. Ce genre explore les méandres de la transition vers l’âge adulte, les questionnements identitaires et les prémices amoureuses. Néanmoins, malgré sa richesse, il se trouve enclavé dans des pièges et des itérations. C’est dans ce vaste territoire que s’inscrit Blue Summer de Zihan Geng, une œuvre révélant des qualités indéniables, mais peinant à s’affranchir d’un genre saturé de références. Ici, la réalisatrice s’inscrit résolument dans

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Un hiver à Yanji – La chaleur de l’âme

Le cinéma de l’éminent réalisateur singapourien Anthony Chen, s’est progressivement affiné, gagnant en maturité au fil de ses réalisations successives. Si son tout premier long-métrage, Ilo Ilo, s’est vu honoré du prestigieux titre de Meilleur Film aux Golden Horse Awards de 2013, surpassant ainsi des géants du cinéma asiatique tels que Wong Kar-wai et Tsai Ming-liang, Chen dévoile une évolution singulière de son art à travers son ultime long-métrage, Un hiver à Yanji. Subtile, il explore les vies de trois

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Entre les lignes – Titre plus qu’honnête

Lorsque la littérature se voit projetée sur l’immense toile cinématographique, elle suscite naturellement des attentes d’une adaptation éclairée, où les mots se muent en images et où les protagonistes se métamorphosent en chair et en os sous les projecteurs. Toutefois, dans le cas de l’adaptation d’une œuvre littéraire, il est impératif de démontrer une sensibilité artistique exceptionnelle, de respecter scrupuleusement l’essence du texte originel et de démontrer la capacité à transcender le verbe écrit pour capturer la quintessence de l’intrigue.

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] L’Autre Laurens – Hommage à Chinatown

Le titre du dernier film noir du réalisateur belge Claude Schmitz, L’Autre Laurens, semble être un hommage évident à Two Jakes, la suite quelque peu oubliée de Jack Nicholson du classique de Roman Polanski, Chinatown. Oscillant entre l’univers du film noir existentiel des années 1970, tel que Le Privé de Robert Altman et La Fugue d’Arthur Penn, et le cinéma belge distinctif, ce long-métrage est la troisième réalisation de Schmitz. Celui-ci nous emmène dans une mystérieuse enquête familiale, teintée de

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] L’été dernier – Aimer c’est aimer mourir

L’été dernier est le dernier film de Catherine Breillat, présenté en sélection officielle au dernier festival de Cannes. Son titre résonne au passé, comme une séquence définitivement fermée que l’on aurait rouverte. Il est aussi emprunt d’une certaine évanescence poétique qui rendrait compte d’un souvenir ; d’une réminiscence aux contours flous et insaisissables. D’ailleurs, si le film est solaire, sa photographie dépose un voile blanchâtre sur l’image qui contribue à la fois à donner un aspect laiteux, opaque, mais aussi

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] L’Arbre aux papillons d’or – Un grand voyage vers la vie

Premier long-métrage de Pham Thiên Ân auréolé du prix de la Caméra d’or au dernier Festival de Cannes, l’Arbre aux papillons d’or s’inscrit dans le cinéma contemplatif où le jeune Thiên part à la recherche de son frère aîné après la mort de sa belle-sœur à Saigon. Le retour à la terre natale, ici au Viêtnam, se fait avec le temps et en prenant de la distance avec le passé. En utilisant le procédé du plan-séquence à de multiples reprises,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Rien à Perdre – Tout ça pour une simple frite

Le cinéma français, fort de sa tradition de drames familiaux, offre souvent des récits émotionnels qui touchent le cœur du spectateur. Delphine Deloget, avec son premier long-métrage, Rien à Perdre, présenté dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes, s’inscrit dans cette lignée. Sous une apparence de drame familier, le film explore des questions complexes liées à la parentalité et à la rigidité du système de protection de l’enfance. Rien à Perdre nous plonge au cœur de la

LIRE LA SUITE »
ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Le Jeu de la Reine – Hey Jude! Don’t make it Law

Le commencement fulgurant du récit de Karim Aïnouz, Le Jeu de la Reine, nous entraîne dans une toile d’intrigues prometteuse où Catherine Parr ourdit secrètement une conspiration avec Anne Askew. Néanmoins, cette trame alléchante s’égare rapidement dans les dédales d’une narration tumultueuse. L’une des principales écueils de ce film réside dans sa propension à semer des intrigues sans les épanouir pleinement. Prenons par exemple le précieux collier que Catherine offre à Anne, une largesse d’une illogique confondante. L’absence d’une explication

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif