
Here | Une pensée sans cesse en mouvement
Critique | Here – Les plus belles années de notre vie de Robert Zemeckis, 2024 | Par Axel Errero |
Critique | Here – Les plus belles années de notre vie de Robert Zemeckis, 2024 | Par Axel Errero |
Dark Waters et Astrid’s Saints, les deux longs-métrages du réalisateur italien Mariano Baino, sont mis à l’honneur pour la trentième édition de l’Étrange Festival. Trente ans, c’est aussi le temps qui sépare ces deux films d’épouvante, marqués par des influences lovecraftiennes. Dark Waters, 1994 Son premier film est une étrange coproduction : italienne, britannique, mais surtout russo-ukrainienne. Baino situe l’action sur les terres de l’Union soviétique récemment disparue. Elizabeth, l’héroïne, débarque dans un couvent isolé, jadis financé par son père
Le fait que Beetlejuice Beetlejuice voit le jour après une décennie de longs-métrages prosaïques – le dernier traversé par un minimum d’espièglerie remonte à 2012, date du remake Frankenweenie – fait forcément passer celui-ci pour une tentative de résurrection désespérée, un réflexe de survie drôlement méta au vu des thématiques du film, mais il n’en est (presque) rien : le film original était à peine dans les salles que Tim Burton toquait déjà à la porte de ses copains scénaristes pour fignoler
Curieux projet que Schirkoa : In Lies We Trust, réunissant sous des sacs en papier des figures emblématiques du cinéma français comme Asia Argento et Golshifteh Farahani, ainsi que du cinéma indien avec Karan Johar, l’un des producteurs et réalisateurs les plus influents de Bollywood. En tendant bien l’oreille, on peut même reconnaître la voix de Gaspar Noé. Mais d’où vient cette œuvre ? À l’origine, c’est est un roman graphique. Son créateur, Ishan Shukla, a d’abord réalisé un court-métrage
Lorsqu’on évoque The Crow, il est impossible de ne pas évoquer l’ombre indélébile de Brandon Lee, dont la prestation bouleversante de 1994 a laissé une empreinte inoubliable dans la mémoire collective. La nouvelle adaptation de Rupert Sanders se devait de relever le défi délicat de naviguer entre le respect de cet héritage sacré et l’innovation nécessaire pour moderniser le récit – tout en tentant, peut-être de manière cynique, de forger une nouvelle icône pour une jeunesse en quête de repères.
The Crow s’apparente à un cauchemar gothique, une fresque sombre et éclatante de Détroit, évoquant les paysages urbains désolés de Batman ou Blade Runner. Dès les premières images, il devient évident que, malgré quelques failles possibles, celles-ci ne se trouveront certainement pas dans la qualité de la mise en scène. Ce long-métrage est non seulement un festin pour les yeux, mais aussi une expérience sensorielle intense, sublimée par une bande-son stridente qui maintient une atmosphère oppressante tout au long. Une
L’adaptation animée de Demon Slayer entame sa dernière course. Elle s’y prépare, du moins. Après trois saisons de combats époustouflants, au cours desquelles la clique de Tanjirō Kamado a épluché autant de démons que de mystères à leur propos, la série fait retourner ce beau monde au stade de l’entraînement en vue d’une guerre totale contre les mangeurs d’hommes. En ce sens, elle ne fait que suivre sa ligne éditoriale : tout shōnen qui se respecte contient sa séquence d’exercice intensif avant le duel final. Rares sont ceux, cependant, qui s’y sont autant attardés, puisque Demon Slayer en fait tout bonnement le tronc de sa quatrième saison. D’ordinaire assez proche de son matériau d’origine (un manga aux cent-cinquante-millions d’exemplaires vendus), pour ne pas dire scrupuleusement fidèle à celui-ci, le programme japonais s’autorise maintenant à improviser, afin que l’échauffement de ses jeunes héros couvre au moins huit épisodes.
Dans son premier tour de piste derrière la caméra, Ishana Night Shyamalan plonge audacieusement dans le territoire de l’horreur avec « Les Guetteurs ». Inspiré du roman captivant d’A.M. Shine, le film nous entraîne dans les méandres sombres et mystérieux de l’âme humaine à travers les yeux de Mina, interprétée avec une nuance troublante par Dakota Fanning.
Le cinéma d’animation français a encore de beaux jours devant lui, grâce à l’émergence de talents prometteurs. En particulier, Vincent Paronnaud et Alexis Ducord, originellement dessinateurs de bandes dessinées, nous offrent Angelo dans la forêt mystérieuse, un long métrage d’animation qui célèbre l’imagination avec une grâce inouïe. D’une durée d’une heure et vingt minutes, nous suivons les aventures d’Angelo, un enfant à l’imagination débordante et incontrôlable, mise en scène dès les premières minutes où il transforme son petit-déjeuner en un
Depuis quelques années, le désir d’un renouveau du septième art est palpable, notamment avec l’essor de films comme Grave de Julia Ducournau. Les propositions fantastiques, particulièrement dans le cinéma de genre français, envahissent nos écrans. C’est dans ce contexte que s’inscrit Animale d’Emma Besnestan (après son sublime Fragile), présenté comme un western dramatique fantastique. On y suit Nejma, incarnée par Oulaya Amamra, qui rêve de triompher dans une course de taureaux en Camargue. Cependant, une nuit, elle disparaît dans un