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Étiquette : Comédie

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Nous les Leroy – Fausse route

Après avoir essaimé sur internet (Golden Moustache, Studio Bagel), puis à la télévision (Bloqués, La Flamme), Florent Bernard, continue de tracer son sillon et de poursuivre ses ambitions cinématographiques. Si, dernièrement il a scénarisé le récent Vermines de Vaniček, c’est ici en tant que réalisateur qu’il présente Nous les Leroy, son premier film, qu’il a également scénarisé. En Bourgogne, Sandrine (Charlotte Gainsbourg) et Christophe (José Garcia) Leroy forment un couple de cinquantenaires dont le mariage se délite. Pire encore, la

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Riddle of Fire – Le feu du conte de fées

Quelle est donc la place de l’ironie et de la sincérité dans notre époque, tant vis-à-vis de l’une que de l’autre, ainsi qu’au sein de la scène culturelle actuelle ? L’épreuve décisive pour choisir entre ces deux attitudes se trouve peut-être dans le conte de fées, un récit qui offre deux perspectives divergentes sur le monde. Créés par des adultes dans un but éducatif et moral pour les enfants, les contes de fées sont largement regardés avec scepticisme par les

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Et plus si affinités (Olivier Ducray & Wilfried Méance)

Adaptation de Sentimental, un film espagnol réalisé par Cesc Gay, Et plus si affinités n’a pas grand-chose d’attrayant sur le papier. Cette comédie française au scénario de quiproquos basiques enferme des archétypes dans une pièce où les punchlines s’enchaînent pour tenter de faire rire le spectateur. Le couple formé par Isabelle Carré et Bernard Campan – qui se retrouvent après La Dégustation – incarne des cinquantenaires tristes dans leur relation, confrontés à leurs voisins du dessus, interprétés par le couple

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Drive-Away Dolls – Odyssée saphique qui pique

Pas fâchés, les frères Coen ont néanmoins exprimé le besoin de vaquer à leur cinéma séparément après trente-cinq ans de collaboration artistique. Nulle raison de s’affoler, le divorce est temporaire, mais ce bref revirement n’en est pas moins pertinent pour ce qu’il raconte du binôme. Pour Joel, le plus fidèle des deux, la rupture fut suivie d’une adaptation du célébrissime Macbeth, vendue dans un noir et blanc radieux, remplie d’ombres expressionnistes et récitée à la virgule près. Pour Ethan, le

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FILMS

[CRITIQUE] Bis Repetita – Veni vidi vici

Pour bon nombre d’entre nous, l’étude du latin était une épreuve à surmonter pendant plusieurs années, dans l’espoir éventuel de visiter l’Italie. Malheureusement, de nos jours, de nombreux établissements scolaires peinent à trouver des fonds pour financer de telles excursions, entre autres sorties, en raison des restrictions budgétaires imposées par un gouvernement réduisant drastiquement les budgets de l’Éducation Nationale, au point où certains édifices ne peuvent même plus être chauffés en hiver. Cependant, c’est au sein des cours de latin

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FILMS

[CRITIQUE] Dans la peau de Blanche Houellebecq – Nicloux, beaucoup de vices

Michel Houellebecq incarne une personnalité singulière, alliant renommée littéraire et ironie à l’égard de son comportement désolant. Son évolution dans les films de Guillaume Nicloux est véritablement fascinante. Au fil des ans, le cinéaste a élaboré des scénarios pour légitimer la présence d’une caméra, suivant les péripéties absurdes qui ont toujours suscité une forme de curiosité, bien que parfois teintée de malaise. Le HCU (Houellebecq Cinematic Universe) voit le jour en 2014 avec L’Enlèvement de Michel Houellebecq, librement inspiré d’un

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Kung fu panda 4 – C’est po de bol

L’année 2024 ne sera pas l’année où Dreamworks freinera sa cadence de sorties. Depuis 2021, le studio d’animation sort au moins deux films par an et propose à ses spectateurs des réussites mais aussi des déconvenues. L’année 2023 était bien triste avec les plus que minables Ruby, l’ado Kraken et Les Trolls 3. L’année 2024 n’a pas démarré de la meilleure des manières pour le studio avec La Nuit d’Orion. La nuit de ? Non, vous ne voyez pas ?

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Electric Dreams – iAmoureux

Le générique d’ouverture est un début animé et léger d’un film qui demeure avant tout fidèle à ces deux qualificatifs éponymes (La Belle et l’Ordinateur, en VF), bien qu’un troisième mérite également mention : la célérité. Mais abordons cette question plus tard. D’emblée, un esprit sincère, écrivant en cette troisième décennie du XXIe siècle, se doit de reconnaître que, pour un film datant de 1984, il a connu un vieillissement miraculeusement gracieux. Entendez par là que rarement un film ne

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CRITIQUE

[CRITIQUE] Heureux Gagnants – Férocement Immoral

Il est aisé de critiquer les comédies françaises. Les studios semblent complices en déversant périodiquement des œuvres prônant une bien-pensance excessive, abordant de manière récurrente la quête identitaire, périlleuse dans notre société contemporaine et mettant en scène les déboires d’une certaine bourgeoisie face à certaines couches sociales marginalisées. Ces productions, conçues pour attirer nos aînés dans les salles obscures, se veulent légères et bien intentionnées mais souvent confondent humour et racisme latent. Cependant, parfois, émerge au-dessus de cette brume environnante

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FILMS

[CRITIQUE] L’Empire – le retour d’un roi

Dans le royaume du cinéma d’auteur français, de nombreux prétendants aspirent à s’emparer du trône. Jeunes, ambitieux, certains plus connus que d’autres du grand public. Cependant, tous demeurent dans l’ombre d’un roi. Non pas le plus riche de la planète, ni le plus puissant, mais assurément le plus libre. Ce roi, Bruno le Premier, tente de transformer son royaume en Empire. Le sacre aura-t-il lieu ? C’est ce que nous allons explorer ici. L’Empire narre l’affrontement entre deux royaumes, celui

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C'est fini, snif