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Étiquette : Comédie

FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] le Procès du Chien – De la Balle !

Pour son premier long-métrage, Laetitia Dosch sort les crocs avec Le Procès du Chien, une comédie politique qui tourne autour d’un procès extravagant visant à déterminer si un chien doit être euthanasié après avoir défiguré une victime. Ce scénario, qui pourrait facilement sombrer dans l’absurde ou rappeler des comédies désuètes comme Les Chèvres ! de Fred Cavayé, est abordé avec une audace certaine. Dosch tente le tout pour le tout pour ancrer ce procès dans la réalité, nous rappelant en

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Oh, Canada ! – Rédemption, ou pas

Après sa trilogie de la rédemption composée de Sur le chemin de la rédemption, The Card Counter et Master Gardener, il était intrigant de se demander où l’éminent Paul Schrader allait nous emmener avec Oh, Canada !, adaptation du roman éponyme de Russell Banks. Ce récit relate l’interview ultime de Leonard Fife (incarné par Richard Gere), célèbre documentariste canadien, décidé à révéler enfin toute la vérité sur sa vie. Cette confession est filmée sous les yeux de sa dernière épouse,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Deuxième Acte – Railler le cinéma

Dans Les Acteurs, Jean-Pierre Marielle doutait de son talent et son utilité, ses collègues ne le rassuraient pas non plus. Ce n’est pas si surprenant que Quentin Dupieux affiche un sujet plus ou moins proche que celui qu’évoquait Bertrand Blier. La critique de l’artificialité du cinéma est omniprésente dans sa carrière, entre brisements de quatrième mur (Rubber) et décalage entre le réel et la fiction (Réalité). En ouverture du Festival de Cannes, Le deuxième acte place des problématiques actuelles de

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Comme un lundi (Ryo Takebayashi)

Passer après de nombreux films de boucle temporelle, et notamment les rafraîchissantes itérations en plan séquence de Junta Yamaguchi ces dernières années (Beyond the Infinite Two Minutes, En Boucle), n’est pas chose aisée. C’est pourtant le défi du premier long-métrage de Ryo Takebayashi, qui ne nous emmène pas dans une boucle d’une journée, quelques heures ou quelques minutes, mais d’une semaine entière, dans le petit open space d’une agence de publicité. On suit alors le parcours de Yoshikawa, une jeune

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Nous les Leroy – Fausse route

Après avoir essaimé sur internet (Golden Moustache, Studio Bagel), puis à la télévision (Bloqués, La Flamme), Florent Bernard, continue de tracer son sillon et de poursuivre ses ambitions cinématographiques. Si, dernièrement il a scénarisé le récent Vermines de Vaniček, c’est ici en tant que réalisateur qu’il présente Nous les Leroy, son premier film, qu’il a également scénarisé. En Bourgogne, Sandrine (Charlotte Gainsbourg) et Christophe (José Garcia) Leroy forment un couple de cinquantenaires dont le mariage se délite. Pire encore, la

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Riddle of Fire – Le feu du conte de fées

Quelle est donc la place de l’ironie et de la sincérité dans notre époque, tant vis-à-vis de l’une que de l’autre, ainsi qu’au sein de la scène culturelle actuelle ? L’épreuve décisive pour choisir entre ces deux attitudes se trouve peut-être dans le conte de fées, un récit qui offre deux perspectives divergentes sur le monde. Créés par des adultes dans un but éducatif et moral pour les enfants, les contes de fées sont largement regardés avec scepticisme par les

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Et plus si affinités (Olivier Ducray & Wilfried Méance)

Adaptation de Sentimental, un film espagnol réalisé par Cesc Gay, Et plus si affinités n’a pas grand-chose d’attrayant sur le papier. Cette comédie française au scénario de quiproquos basiques enferme des archétypes dans une pièce où les punchlines s’enchaînent pour tenter de faire rire le spectateur. Le couple formé par Isabelle Carré et Bernard Campan – qui se retrouvent après La Dégustation – incarne des cinquantenaires tristes dans leur relation, confrontés à leurs voisins du dessus, interprétés par le couple

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Drive-Away Dolls – Odyssée saphique qui pique

Pas fâchés, les frères Coen ont néanmoins exprimé le besoin de vaquer à leur cinéma séparément après trente-cinq ans de collaboration artistique. Nulle raison de s’affoler, le divorce est temporaire, mais ce bref revirement n’en est pas moins pertinent pour ce qu’il raconte du binôme. Pour Joel, le plus fidèle des deux, la rupture fut suivie d’une adaptation du célébrissime Macbeth, vendue dans un noir et blanc radieux, remplie d’ombres expressionnistes et récitée à la virgule près. Pour Ethan, le

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FILMS

[CRITIQUE] Bis Repetita – Veni vidi vici

Pour bon nombre d’entre nous, l’étude du latin était une épreuve à surmonter pendant plusieurs années, dans l’espoir éventuel de visiter l’Italie. Malheureusement, de nos jours, de nombreux établissements scolaires peinent à trouver des fonds pour financer de telles excursions, entre autres sorties, en raison des restrictions budgétaires imposées par un gouvernement réduisant drastiquement les budgets de l’Éducation Nationale, au point où certains édifices ne peuvent même plus être chauffés en hiver. Cependant, c’est au sein des cours de latin

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FILMS

[CRITIQUE] Dans la peau de Blanche Houellebecq – Nicloux, beaucoup de vices

Michel Houellebecq incarne une personnalité singulière, alliant renommée littéraire et ironie à l’égard de son comportement désolant. Son évolution dans les films de Guillaume Nicloux est véritablement fascinante. Au fil des ans, le cinéaste a élaboré des scénarios pour légitimer la présence d’une caméra, suivant les péripéties absurdes qui ont toujours suscité une forme de curiosité, bien que parfois teintée de malaise. Le HCU (Houellebecq Cinematic Universe) voit le jour en 2014 avec L’Enlèvement de Michel Houellebecq, librement inspiré d’un

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C'est fini, snif