Étiquette : Comédie dramatique

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Arizona Dream – Kusturica contre les États-Unis

Depuis les prémices du septième art, Hollywood a exercé une attraction irrésistible sur les réalisateurs du monde entier. Des figures emblématiques comme Sjöström et Lubitsch ont choisi d’y ancrer une partie de leur carrière, attirés par deux atouts majeurs. D’une part, l’industrie cinématographique américaine, véritable phare international, offre une distribution inégalée et un rayonnement sans pareil. D’autre part, la prospérité économique des États-Unis permet de financer des productions ambitieuses, même pour les cinéastes les plus indépendants. C’est dans ce contexte

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Miséricorde – Lit et rature

Septième long-métrage d’Alain Guiraudie, Miséricorde poursuit avec subtilité le travail entrepris par le cinéaste dans ses œuvres précédentes, tant cinématographiques que littéraires. Ce nouveau projet est une adaptation partielle de Rabalaïre, son imposant livre de mille pages. Il navigue habilement entre divers genres, explorant et exploitant les zones d’ombre pour demeurer inclassable. Ses créations finissent toujours par se libérer des conventions cinématographiques, les déconstruisant de l’intérieur et perturbant l’ordre établi. Cette dynamique est à nouveau présente ici, puisque ce dernier opus narre le retour de Jérémie (incarné par Félix Kysyl) dans un village du Gard pour l’enterrement de son ancien patron. Le scénario s’annonce d’une simplicité trompeuse, avant de plonger dans l’inattendu avec une disparition énigmatique, un voisin énigmatique et un curé omniprésent. Guiraudie pose les fondations du quotidien, calme et paisible, pour mieux capter l’attention du spectateur et distiller, par touches délicates, un chaos grandissant.

LIRE LA SUITE »
FILMS

[CRITIQUE] Daaaaaali! – Salvador Dupieux

Qualifier Daaaaaalí ! de biographie constitue une injustice envers tant le film que son sujet. Aucun long métrage ne saurait prétendre saisir l’essence d’un homme aussi charmant, polyvalent et flamboyant que Salvador Dalí (1904-1989). Divers acteurs, tels que Robert Pattinson, Ben Kingsley et d’autres, ont tenté par le passé de sonder les profondeurs de cet artiste hors du commun. Cependant, la conclusion qui se dégage est que la singularité de Dalí résiste à toute réduction. Cette thèse est habilement mise

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Iris et les Hommes – Des désirs et des Ambiguïtés

Nous nous souvenons tous de ce moment mémorable, en septembre 2020, quelques semaines après la levée du premier confinement et avant l’avènement du second, lorsque Laure Calamy, sous la direction de Caroline Vignal – qui signait alors son tout premier long-métrage – nous a conviés, dans les salles obscures, à une traversée fascinante des Cévennes avec le fabuleux personnage d’Antoinette. Cette comédie cocasse nous a entraîné à travers les contrées rurales françaises, où une femme, déçue par son amant qui

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Une équipe de rêve – Ka Mate ka raté

Plonger dans Une équipe de rêve de Taika Waititi équivaut à s’immerger dans la quête épique d’une équipe de football d’une médiocrité déconcertante, embrassant l’espoir d’une rédemption improbable. Inspiré du documentaire Next Goal Wins sorti en 2014, il retrace le périple vrai de l’équipe de football d’American Samoa, débutant par leur déroute historique de 31-0 contre l’Australie en 2001, marquée par une prestation terne du Siva Tau, une danse rituelle samoane. Malgré cette prémisse intrigante, le film peine à tisser

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La vie Rêvée de miss fran – Trépas sensoriel

Il est admirable de voir des acteurs s’épanouir loin d’Hollywood et des blockbusters. Daisy Ridley, surtout connue pour son rôle de Rey dans la dernière trilogie Star Wars, avait hérité d’un des pires personnages de la saga. Comment lui en vouloir ? À sa place, qui n’aurait pas voulu jouer dans Star Wars ? Maintenant que cette controversée trilogie est terminée, quelques acteurs phares tentent de tracer leur chemin. Certains s’engagent dans le moule des blockbusters, comme Oscar Isaac, tandis

LIRE LA SUITE »
12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[RECAP #1] The Sacrifice Game, Marquis, Vermines (PIFFF)

THE SACRIFICE GAME, de Jennifer Wexler (en compétition) Second long-métrage de la réalisatrice américaine, qui nous amène dans une école de jeunes filles, qui pendant les fêtes de Noël subit l’attaque de fanatiques de Charles Manson. On est ici face à un postulat classique de meurtriers qui croient s’attaquer à des cibles faciles, mais qui s’en mordront sévèrement les doigts… On est face à une série B qui aurait très bien pu être tournée dans les années 70 (époque du

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Les Associés – Sous ses allures de film mineur

Si le nom de Ridley Scott retentit bien souvent quand on parle de cinéma, c’est parce que le monsieur s’est bâti une filmographie des plus solides. On le connaît pour ses grands films de science-fiction, Blade Runner ou le premier Alien, ou encore pour ses splendides reconstitutions historiques, telles que Gladiator ou Kingdom of Heaven. Mais dans une filmographie vieille de près de 50 ans, Scott a exploré de nombreux genres et compte des réalisations mineures, peu mentionnées car dans

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Foul King – J’ai rencontré le catch

Kim Jee-Woon, le cinéaste sud-coréen éminent reconnu pour ses œuvres soigneusement élaborées et d’une intensité saisissante, nous présente une création inattendue en Foul King, une fusion surprenante de comédie et de drame immergée dans l’univers du catch. À travers le personnage de Dae-ho, incarné par Song Kang-ho, le film explore les thèmes de la crise de la quarantaine, de la quête identitaire et de la lutte contre l’oppression au sein du monde professionnel. Le récit s’inaugure en présentant Dae-ho, un

LIRE LA SUITE »
43ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D'AMIENS

[RETOUR SUR..] Touki Bouki – Que la fête commence (FIFAM 2023)

Cette année, le FIFAM célèbre le cinquantième anniversaire de Touki Bouki, considéré comme l’un des plus grands films sénégalais de tous les temps, voire le plus grand. Récompensé par le prix de la critique internationale au Festival de Cannes en 1973, ce long-métrage marqua les débuts de Djibril Diop Mambety en tant que réalisateur et le propulsa au rang des plus grands cinéastes mondiaux. Malgré cela, il demeure moins connu à l’échelle internationale que Sembène Ousmane. C’est précisément pour cette

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif