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Catégorie : MADE IN ASIA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[RETOUR SUR..] Sympathy for Mr. Vengeance – En sourdine

Lorsqu’on s’initie au cinéma, l’accès aux œuvres de Park Chan-wook commence souvent par la découverte d’Old Boy, le chef-d’œuvre par excellence du cinéaste sud-coréen. Les cinéphiles se piquent alors de curiosité pour ses réalisations antérieures. Si l’on peut comparer Park aux Beatles, considérons Old Boy comme son « I Wanna Hold Your Hand« , tandis que bien avant cela, il a captivé son public avec le bijou discret qu’est Sympathy for Mr. Vengeance, peut-être son « Love Me Do » ? Ce film sombre

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[CRITIQUE] Blue Giant – The First Sax Jump

Blue Giant conçu par Yuzuru Tachikawa, se distingue comme un anime s’inspirant du manga de Shinichi Ishizuka, déployant une fresque d’animation japonaise et un hommage vibrant à la musique et à ses sonorités audacieuses. Pour esquisser cette production, une analogie s’impose : le jazz (ou plutôt « Jass », pour emprunter le terme espiègle du trio protagoniste) déjouant toute évidence. On pourrait aisément évoquer Le Terminal de 2004, où le personnage de Tom Hanks, Viktor Navorski, conserve précieusement des articles sur Benny

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[CRITIQUE] Walk Up – Un lendemain incertain

Dernière réalisation signée Hong Sang-soo, Walk Up suit ce que le cinéaste prend l’habitude de faire depuis de nombreuses années : explorer les circonstances de rencontres, la précision du geste anodin et sa signification. Si l’on suit un réalisateur reconnu auprès du public, celui-ci paraît très seul et désemparé face aux inquiétudes de sa fille qui souhaite évoluer davantage en tant qu’artiste. Par ellipses, jeu sur l’hors-champ, toute la relativité des relations présentées à l’écran se manifeste. Il n’y a ainsi

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[CRITIQUE] Le Royaume des Abysses – Atroce beauté

Vous avez cru qu’un film d’animation prenant place dans un restaurant-sous-marin appartenant à un chef-clown magique, avec des morses et des loutres comme personnel, et des clients aquatiques accrochés à leurs téléphones, où une fillette humaine de 11 ans est le personnage principal, pouvait être considéré comme un film pour enfants ? Vous êtes bien crédule. Vous êtes un sot. Un parfait imbécile (c’est ironique, c’est la campagne marketing qui a merdé). Ce long-métrage est d’une noirceur telle – osant

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[CRITIQUE] Creation of the Gods I: Kingdom of Storms – coup d’état divin

Adapté du célèbre roman L’Investiture des Dieux il y a 4 siècles, contant l’une des plus grandes légendes chinoises, sur fond de réalité historique, Creation of the Gods: Kingdom of Storms est le premier volet d’une trilogie, ayant cartonné en Chine (60 millions d’entrées), et qui arrive dans nos salles exclusivement ce week-end du 10-11 février. Une fresque historique visant à raconter la prise de pouvoir des Zhou sur le cruel Roi Shang, et à familiariser un plus large public

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[CRITIQUE] A Man – C’est la mer qui prend l’homme

Dans le cadre élégant et énigmatique du cinéma japonais, A Man de Kei Ishikawa, adapté du roman de Keiichiro Hirano, se dévoile comme un bijou de réflexion sur l’identité et la quête de soi, émaillé d’une ironie poétique. Au cœur de ce récit, le personnage de Rie (Sakura Ando), veuve et employée dans une boutique de fournitures artistiques, élève seule son jeune fils Yuto après un divorce douloureux. Sa rencontre avec Daisuke (Masataka Kubota), un client timide et amateur de

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Shin Godzilla – Phobie administrative

Après avoir entamé une relecture en plusieurs films de sa série animée culte Neon Genesis Evangelion, Hideaki Anno s’attaque à donner un coup de neuf au célèbre lézard géant japonais. Il y partage la réalisation avec un de ses fidèles collaborateurs, Shinji Higuchi, superviseur d’effets spéciaux ayant travaillé sur la fabuleuse trilogie Gamera des années 90, ce qui le rend familier des films de kaijus en prise de vues réelles.  Le tout premier film Godzilla, réalisé par Ishirô Honda, est

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[RETOUR SUR..] My Dad is a Heel Wrestler – Le sens du sacrifice

« Mon rêve est de devenir plus grand. Mon père est très grand, mais je suis petit, alors je veux manger beaucoup de la nourriture de ma mère et devenir grand comme mon père. Si je peux grandir et devenir fort, je pense que cela me rendra gentil envers les gens » profère fièrement Shota Omura, le jeune protagoniste de My Dad is a Heel Wrestler! par Kyohei Fujimura, lors d’une présentation devant sa classe, exposant ainsi son rêve d’avenir. Pourtant, en

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[RETOUR SUR..] Chungking Express – Dualité humaine

Dans Chungking Express, Wong Kar-wai tisse une trame narrative envoûtante, explorant habilement les territoires de l’affection et de la solitude au sein du paysage effervescent de Hong Kong. En unissant des destins éplorés, il donne forme à un récit révolutionnaire, imprégné d’une esthétique visuelle saisissante et d’une exploration complexe des méandres de l’âme humaine. Bien loin de se limiter à une simple méditation sur l’amour et la perte, le long-métrage transcende les barrières du temps et de la créativité, même

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[RETOUR SUR..] Les Anges déchus – Couper ses ailes

L’essence même de la signification cinématographique repose souvent sur des artifices stylistiques déconcertants et intentionnels. Ainsi s’ouvre le débat sur Les Anges déchus, une œuvre où Wong Kar-Wai et son complice Christopher Doyle à la photographie, tissent une toile visuelle juxtaposant le scellé hermétique d’un environnement urbain à l’expansivité écrasante de l’espace. Ce film, au-delà de la simple représentation de l’horizon hongkongais, plonge dans les histoires entrelacées de « partenaires », naviguant dans un labyrinthe d’existences éphémères. L’essence de ces relations, qu’elles

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C'est fini, snif