Catégorie : MADE IN ASIA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] A Man – C’est la mer qui prend l’homme

Dans le cadre élégant et énigmatique du cinéma japonais, A Man de Kei Ishikawa, adapté du roman de Keiichiro Hirano, se dévoile comme un bijou de réflexion sur l’identité et la quête de soi, émaillé d’une ironie poétique. Au cœur de ce récit, le personnage de Rie (Sakura Ando), veuve et employée dans une boutique de fournitures artistiques, élève seule son jeune fils Yuto après un divorce douloureux. Sa rencontre avec Daisuke (Masataka Kubota), un client timide et amateur de

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[RETOUR SUR..] Shin Godzilla – Phobie administrative

Après avoir entamé une relecture en plusieurs films de sa série animée culte Neon Genesis Evangelion, Hideaki Anno s’attaque à donner un coup de neuf au célèbre lézard géant japonais. Il y partage la réalisation avec un de ses fidèles collaborateurs, Shinji Higuchi, superviseur d’effets spéciaux ayant travaillé sur la fabuleuse trilogie Gamera des années 90, ce qui le rend familier des films de kaijus en prise de vues réelles.  Le tout premier film Godzilla, réalisé par Ishirô Honda, est

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[RETOUR SUR..] My Dad is a Heel Wrestler – Le sens du sacrifice

“Mon rêve est de devenir plus grand. Mon père est très grand, mais je suis petit, alors je veux manger beaucoup de la nourriture de ma mère et devenir grand comme mon père. Si je peux grandir et devenir fort, je pense que cela me rendra gentil envers les gens” profère fièrement Shota Omura, le jeune protagoniste de My Dad is a Heel Wrestler! par Kyohei Fujimura, lors d’une présentation devant sa classe, exposant ainsi son rêve d’avenir. Pourtant, en

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[RETOUR SUR..] Chungking Express – Dualité humaine

Dans Chungking Express, Wong Kar-wai tisse une trame narrative envoûtante, explorant habilement les territoires de l’affection et de la solitude au sein du paysage effervescent de Hong Kong. En unissant des destins éplorés, il donne forme à un récit révolutionnaire, imprégné d’une esthétique visuelle saisissante et d’une exploration complexe des méandres de l’âme humaine. Bien loin de se limiter à une simple méditation sur l’amour et la perte, le long-métrage transcende les barrières du temps et de la créativité, même

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[RETOUR SUR..] Les Anges déchus – Couper ses ailes

L’essence même de la signification cinématographique repose souvent sur des artifices stylistiques déconcertants et intentionnels. Ainsi s’ouvre le débat sur Les Anges déchus, une œuvre où Wong Kar-Wai et son complice Christopher Doyle à la photographie, tissent une toile visuelle juxtaposant le scellé hermétique d’un environnement urbain à l’expansivité écrasante de l’espace. Ce film, au-delà de la simple représentation de l’horizon hongkongais, plonge dans les histoires entrelacées de “partenaires”, naviguant dans un labyrinthe d’existences éphémères. L’essence de ces relations, qu’elles

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[RECAP #3] En Boucle & Run and Kill (PIFFF)

EN BOUCLE, de Junta Yamaguchi (en compétition) En 2020, Junta Yamaguchi avait surpris avec son premier long-métrage, Beyond the Infinite Two Minutes, qui explorait le concept de boucle temporelle, à travers un seul plan séquence de 71 minutes. Il revient ici avec River (En Boucle), qui parle à nouveau d’une boucle temporelle autour de la même durée. Là où ce qui faisait l’originalité du premier film, voir le futur 2 minutes plus tard à travers un écran, donnait lieu à

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[RETOUR SUR..] La Complainte du sentier – Jeune et pauvre

Premier volet d’une trilogie consacré à l’enfant Apu, La Complainte du sentier est un récit d’adaptation envisagé par Satyajit Ray à la suite de sa lecture du roman bengali de Bibhutibhushan Bandyopadhyay. Le réalisateur entame son premier contact avec le cinéma par la rencontre de Jean Renoir et sa découverte du Voleur de bicyclette (1948). S’il veut reprendre en partie le style néo-réaliste de Vittorio De Sica, il souhaite surtout ne pas sacrifier l’approche multidimensionnelle du roman original caractérisée par

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[CRITIQUE] Godzilla Minus One – Le retour du roi

Le Roi des monstres est de retour, cette fois dans un long-métrage Japonais, une première depuis maintenant 7 ans et la sortie de Shin Godzilla, la Toho ayant dû entre temps laisser les américains exploiter la licence. Ce nouvel opus est confié à Takashi Yamazaki, réalisateur du film Lupin III: the First, et superviseur d’effets spéciaux expérimenté, ayant notamment travaillé sur la dernière itération nippone du lézard géant avec la société Shirogumi. Godzilla Minus One, au même titre que le

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[RETOUR SUR..] Lady Snowblood – La vengeance incarnée

Quand on s’attarde un instant sur le premier volume de Kill Bill de Quentin Tarantino, en s’appuyant notamment sur le personnage d’O-Ren Ishii joué par Lucy Liu, on constate immédiatement que le réalisateur ne s’est pas simplement contenté d’être inspiré, mais a fermement tenu à faire un hommage à Lady Snowblood. Sorti en 1973, ce film japonais réalisé par Toshiya Fujita a maintenant cinquante ans et fait partie de ses films les plus notables. Quentin Tarantino a pu le confirmer

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[CRITIQUE] Un hiver à Yanji – La chaleur de l’âme

Le cinéma de l’éminent réalisateur singapourien Anthony Chen, s’est progressivement affiné, gagnant en maturité au fil de ses réalisations successives. Si son tout premier long-métrage, Ilo Ilo, s’est vu honoré du prestigieux titre de Meilleur Film aux Golden Horse Awards de 2013, surpassant ainsi des géants du cinéma asiatique tels que Wong Kar-wai et Tsai Ming-liang, Chen dévoile une évolution singulière de son art à travers son ultime long-métrage, Un hiver à Yanji. Subtile, il explore les vies de trois

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C'est fini, snif