Catégorie : MADE IN ASIA

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] My Dad is a Heel Wrestler – Le sens du sacrifice

“Mon rêve est de devenir plus grand. Mon père est très grand, mais je suis petit, alors je veux manger beaucoup de la nourriture de ma mère et devenir grand comme mon père. Si je peux grandir et devenir fort, je pense que cela me rendra gentil envers les gens” profère fièrement Shota Omura, le jeune protagoniste de My Dad is a Heel Wrestler! par Kyohei Fujimura, lors d’une présentation devant sa classe, exposant ainsi son rêve d’avenir. Pourtant, en

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[RETOUR SUR..] Chungking Express – Dualité humaine

Dans Chungking Express, Wong Kar-wai tisse une trame narrative envoûtante, explorant habilement les territoires de l’affection et de la solitude au sein du paysage effervescent de Hong Kong. En unissant des destins éplorés, il donne forme à un récit révolutionnaire, imprégné d’une esthétique visuelle saisissante et d’une exploration complexe des méandres de l’âme humaine. Bien loin de se limiter à une simple méditation sur l’amour et la perte, le long-métrage transcende les barrières du temps et de la créativité, même

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[RETOUR SUR..] Les Anges déchus – Couper ses ailes

L’essence même de la signification cinématographique repose souvent sur des artifices stylistiques déconcertants et intentionnels. Ainsi s’ouvre le débat sur Les Anges déchus, une œuvre où Wong Kar-Wai et son complice Christopher Doyle à la photographie, tissent une toile visuelle juxtaposant le scellé hermétique d’un environnement urbain à l’expansivité écrasante de l’espace. Ce film, au-delà de la simple représentation de l’horizon hongkongais, plonge dans les histoires entrelacées de “partenaires”, naviguant dans un labyrinthe d’existences éphémères. L’essence de ces relations, qu’elles

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[RECAP #3] En Boucle & Run and Kill (PIFFF)

EN BOUCLE, de Junta Yamaguchi (en compétition) En 2020, Junta Yamaguchi avait surpris avec son premier long-métrage, Beyond the Infinite Two Minutes, qui explorait le concept de boucle temporelle, à travers un seul plan séquence de 71 minutes. Il revient ici avec River (En Boucle), qui parle à nouveau d’une boucle temporelle autour de la même durée. Là où ce qui faisait l’originalité du premier film, voir le futur 2 minutes plus tard à travers un écran, donnait lieu à

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[RETOUR SUR..] La Complainte du sentier – Jeune et pauvre

Premier volet d’une trilogie consacré à l’enfant Apu, La Complainte du sentier est un récit d’adaptation envisagé par Satyajit Ray à la suite de sa lecture du roman bengali de Bibhutibhushan Bandyopadhyay. Le réalisateur entame son premier contact avec le cinéma par la rencontre de Jean Renoir et sa découverte du Voleur de bicyclette (1948). S’il veut reprendre en partie le style néo-réaliste de Vittorio De Sica, il souhaite surtout ne pas sacrifier l’approche multidimensionnelle du roman original caractérisée par

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[CRITIQUE] Godzilla Minus One – Le retour du roi

Le Roi des monstres est de retour, cette fois dans un long-métrage Japonais, une première depuis maintenant 7 ans et la sortie de Shin Godzilla, la Toho ayant dû entre temps laisser les américains exploiter la licence. Ce nouvel opus est confié à Takashi Yamazaki, réalisateur du film Lupin III: the First, et superviseur d’effets spéciaux expérimenté, ayant notamment travaillé sur la dernière itération nippone du lézard géant avec la société Shirogumi. Godzilla Minus One, au même titre que le

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[RETOUR SUR..] Lady Snowblood – La vengeance incarnée

Quand on s’attarde un instant sur le premier volume de Kill Bill de Quentin Tarantino, en s’appuyant notamment sur le personnage d’O-Ren Ishii joué par Lucy Liu, on constate immédiatement que le réalisateur ne s’est pas simplement contenté d’être inspiré, mais a fermement tenu à faire un hommage à Lady Snowblood. Sorti en 1973, ce film japonais réalisé par Toshiya Fujita a maintenant cinquante ans et fait partie de ses films les plus notables. Quentin Tarantino a pu le confirmer

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Un hiver à Yanji – La chaleur de l’âme

Le cinéma de l’éminent réalisateur singapourien Anthony Chen, s’est progressivement affiné, gagnant en maturité au fil de ses réalisations successives. Si son tout premier long-métrage, Ilo Ilo, s’est vu honoré du prestigieux titre de Meilleur Film aux Golden Horse Awards de 2013, surpassant ainsi des géants du cinéma asiatique tels que Wong Kar-wai et Tsai Ming-liang, Chen dévoile une évolution singulière de son art à travers son ultime long-métrage, Un hiver à Yanji. Subtile, il explore les vies de trois

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43ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D'AMIENS

[RETOUR SUR..] Les Soeurs Munakata – témoignage de toute une époque

Carlotta est un distributeur de films que l’on connait beaucoup grâce à son travail pour rendre visible le cinéma asiatique en France. Toujours dans cette optique de faire découvrir des raretés, il sort donc en cette fin d’année six longs-métrages restaurés de Yasujiro Ozu, immense cinéaste japonais. Des films qui mettent en avant l’immense palette des films de ce réalisateur, des années 1930 (avec notamment Femmes et Voyous) jusqu’aux années 1960. Un moyen de faire découvrir son travail à un

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Ça tourne à Séoul ! Cobweb – Tournage en feu

Sélectionné en hors compétition au dernier Festival de Cannes, Ça tourne à Séoul ! Cobweb voit le retour de Kim Jee-woon au film de genre, que l’on connait très friand d’expérimentations sur les différents genres cinématographiques. D’un récit portant sur un réalisateur à la réputation toute faite, gâchée par les échecs critiques répétitifs de ses films, le cinéaste fait son autoportrait, à la manière de Gondry dernièrement, avec beaucoup d’autodérision. Persuadé que son projet pourrait devenir un chef-d’œuvre, il devra faire

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C'est fini, snif