Catégorie : CRITIQUE

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[ANALYSE] Point Break – Erotisme, Surf et Générique

En 1991, la jeune réalisatrice Kathryn Bigelow réalise un succès retentissant avec Point Break, un film d’action mêlant buddy movie et film de braquages. Initialement confié à Ridley Scott, le projet brille grâce à son duo phare, Keanu Reeves et Patrick Swayze. Keanu Reeves, alors étoile montante d’Hollywood, incarne Johnny Utah, un jeune agent du FBI ambitieux et déterminé à gravir les échelons. Lors d’une mission d’infiltration visant à identifier des braqueurs ingénieux, il rencontre Bodhi, un passionné de surf

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[CRITIQUE] Pendant ce Temps sur Terre – J’ai (encore) perdu mon corps

Jérémy Clapin avait fait sensation avec son premier long-métrage, J’ai Perdu mon Corps. Deux Césars, un grand prix à la Semaine de la Critique cannoise et deux prix à Annecy, le parcours touchant de Naoufel en avait séduit plus d’un. Pendant ce Temps sur Terre est donc son deuxième long-métrage et se révèle être un film de science-fiction en prises de vue réelles. Pari risqué dans le paysage audiovisuel français que cette histoire où l’on suit Elsa, jeune femme vivant en Moselle et qui espère le retour sur Terre de son frère Franck, astronaute parti et disparu depuis 3 ans.

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[RETOUR SUR..] Zabriskie Point – Liberté et mythologie américaine

Parmi les cinéastes italiens qui ont su imprégner de leur modernité l’Amérique des années 1970, au cœur du Nouvel Hollywood, Michelangelo Antonioni se distingue avec éclat.

Célèbre pour son triptyque explorant l’impossibilité de communiquer à travers L’Avventura, La Notte et L’Éclipse, ainsi que pour son film emblématique Blow-Up, Michelangelo Antonioni s’impose comme une figure majeure du cinéma. Dans Blow-Up, il met en scène le parcours d’un homme en rejet total d’une certaine réalité, interrogeant le regard et les certitudes du spectateur à partir d’une simple photographie étudiée par le personnage. Son influence sur le cinéma des années 70, tant américain qu’italien, est indéniable, inspirant des œuvres telles que Conversation secrète de Francis Ford Coppola, Profondo Rosso de Dario Argento et Blow Out de Brian De Palma. En 1970, Antonioni sort son premier film coproduit par les Américains, Zabriskie Point.

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[CQL’EN BREF] Sans un bruit : Jour 1 (Michael Sarnoski)

Les deux films précédents de John Krasinski, Sans un bruit, dépeignent la lutte acharnée d’une famille de réfugiés tentant de survivre dans un monde ravagé par des monstres extraterrestres, sensibles au moindre bruit. Ces œuvres, bien que modestes, parviennent à distiller une tension palpable et à offrir quelques sursauts de frayeur. Malgré cela, le premier opus hésite à se débarrasser de la musique d’ambiance pendant les moments de terreur, une décision en contradiction flagrante avec son concept sonore. En dépit de l’absurdité inhérente du scénario, ce diptyque parvient à équilibrer gravité et divertissement, rendant les films captivants, surtout lorsqu’ils sont visionnés en groupe. Aujourd’hui, l’inévitable préquel, Sans un bruit : Jour 1, voit le jour. Ce nouvel opus adopte une approche quelque peu différente, oscillant entre réussite et incertitude.

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[CQL’EN BREF] Elyas (Florent Emilio-Siri)

Florent Emilio-Siri, réalisateur du biopic acclamé Cloclo et du mémorable Nid de Guêpes sorti il y a 20 ans, revient au cinéma d’action avec Elyas, un thriller tendu porté par Roschdy Zem. Si le postulat de départ – un garde du corps engagé pour protéger une petite fille et sa famille – rappelle fortement l’excellent Man on Fire de Tony Scott, le film évite rapidement toute comparaison supplémentaire.

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[CRITIQUE] Le Flic de Beverly Hills : Axel F – C’est pas la Foley

Le Flic de Beverly Hills célèbre cette année son quarantième anniversaire, et il est difficile de ne pas être encore aujourd’hui captivé par l’énergie qui se dégage de ce film. Ce polar, quasi inédit à l’époque, se marie habilement à une comédie dans le style du “clash des débraillés contre les snobs”. Par ailleurs, il parvient — peut-être de manière fortuite — à offrir une satire mordante de l’application stricte de la loi. Plus remarquable encore, il met en scène un Eddie Murphy de 23 ans, déjà une étoile montante éblouissante — le film n’aurait simplement pas eu le même impact avec un acteur blanc. Le succès fut colossal, suivi quelques années plus tard par une suite dirigée par un Tony Scott encore avide de succès après Top Gun. À ce stade, Murphy était devenu un véritable phénomène, une star incontestée du cinéma. Le Flic de Beverly Hills II se présente alors comme un hommage flamboyant à l’ego de Murphy, tout en étant un film d’action stylisé et résolument ancré dans les années 80, malgré ses lacunes qualitatives, il reste indéniablement divertissant. Quant au troisième opus réalisé par John Landis en 1994, moins en dire est préférable. Il a en effet, pour ainsi dire, scellé le sort de la franchise pour les trois décennies suivantes.

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[RETOUR SUR..] I Am Not Your Negro – Le temps passé ne peut justifier l’inaction

Apprenez à aimer ce que l’extrême droite désigne comme votre ennemi. La véritable insécurité réside dans les politiques qui cherchent à diviser les hommes, à semer la peur avec des menaces éloignées de notre quotidien et à désigner des boucs émissaires sans fondement. Faites le bon choix. Comme vos grands-parents ont su le faire, comme vos oncles ont su le faire, comme vos parents ont su le faire, et comme beaucoup de gens s’apprêtent à le faire aujourd’hui : faisons barrage à l’extrême droite.

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[CRITIQUE] El Profesor – Argentine année zéro

Benjamin Naishtat est un cinéaste argentin qui a d’abord capté l’attention avec son film Histoire de la peur, présenté en 2014 au festival de Berlin. Ce premier long-métrage révélait déjà l’intérêt marqué du réalisateur pour la situation politique de son pays, notamment le chaos en gestation. En 2015, il a approfondi cette thématique avec El Movimiento, un film historique qui explore des luttes violentes en Argentine. En 2019, Naishtat a réalisé Rojo, un thriller politique acerbe qui dénonce la corruption du pouvoir.

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[CRITIQUE] Miséricorde – Lit et rature

Septième long-métrage d’Alain Guiraudie, Miséricorde poursuit avec subtilité le travail entrepris par le cinéaste dans ses œuvres précédentes, tant cinématographiques que littéraires. Ce nouveau projet est une adaptation partielle de Rabalaïre, son imposant livre de mille pages. Il navigue habilement entre divers genres, explorant et exploitant les zones d’ombre pour demeurer inclassable. Ses créations finissent toujours par se libérer des conventions cinématographiques, les déconstruisant de l’intérieur et perturbant l’ordre établi. Cette dynamique est à nouveau présente ici, puisque ce dernier opus narre le retour de Jérémie (incarné par Félix Kysyl) dans un village du Gard pour l’enterrement de son ancien patron. Le scénario s’annonce d’une simplicité trompeuse, avant de plonger dans l’inattendu avec une disparition énigmatique, un voisin énigmatique et un curé omniprésent. Guiraudie pose les fondations du quotidien, calme et paisible, pour mieux capter l’attention du spectateur et distiller, par touches délicates, un chaos grandissant.

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[RETOUR SUR..] Detroit – Dépendance à la violence

Detroit, 1967. Une ville du Michigan marquée par de profondes tensions raciales, exacerbées par la ségrégation et la guerre du Vietnam. Les émeutes se multiplient, reflétant la colère et le désespoir de la communauté afro-américaine. C’est dans ce contexte que s’inscrit le long-métrage de Kathryn Bigelow, lauréate de l’Oscar pour Démineurs. Ici, elle nous plonge au cœur des émeutes, en se concentrant sur les événements tragiques survenus au motel Algiers où un groupe de jeunes chanteurs afro-américains, les Dramatics, célèbres

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C'est fini, snif