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Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Saint Maud – Le fantasme saint et l’horreur de la réalité

Dans l’univers du thriller psychologique à combustion lente, se niche une satisfaction d’une nature incommensurable. Le prélude cinématographique de la scénariste et réalisatrice Rose Glass, Saint Maud, s’écarte délibérément des artifices visuels spectaculaires que l’on peut rencontrer dans la saga The Conjuring. Cependant, ce qui peut manquer au film d’un élan décoratif bruyant et dramatique, il le compense par une anxiété sourde et une ambiguïté insidieuse. Au cœur de cette œuvre, nous découvrons Maud, une infirmière interprétée par Morfydd Clark,

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[CRITIQUE] Simple comme Sylvain – Compliqué comme Chokri (Festival Lumière 2023)

Simple comme Sylvain, le troisième long-métrage de Monia Chokri, occupe une place singulière dans la filmographie de cette cinéaste canadienne, autrefois reconnue en tant qu’actrice (notamment pour ses rôles dans les films de Xavier Dolan). Par la suite, elle s’est lancée dans la réalisation avec La femme de mon frère, qui a été couronné d’un Prix Coup de cœur à Cannes. Son deuxième film, Babysitter, n’a pas obtenu un accueil aussi enthousiaste de la critique, donc inévitablement, Simple comme Sylvain

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[CRITIQUE] Sissi & Moi – relation de Sororité

La figure d’Élisabeth d’Autriche, surnommée Sissi, a inspiré de nombreuses adaptations et a marqué l’entrée de Romy Schneider dans le monde du cinéma. Cependant, bien avant la trilogie de films d’Ernst Marischka, la vie de cette personnalité majeure du XIXe siècle avait déjà été adaptée dans diverses formes artistiques, notamment la peinture, la littérature et le cinéma, dès l’époque du cinéma muet. Au XXIe siècle, les pays d’Europe centrale ont revisité le personnage de l’impératrice, que ce soit dans des

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[CRITIQUE] Le Cercle des neiges – Au cœur de la misère glaciale (Festival Lumière 2023)

Le 13 octobre 1972, au cœur de la cordillère des Andes, sont éparpillés sur plusieurs kilomètres, les cadavres du crash du vol Fuerza Aerea Uruguaya 571. Les survivants de ce terrible enfer se retrouvent livrer à eux-mêmes, où l’horizon qui les entoure ne se composent que de sommets blancs. Lors de cette semaine de festival, nous avons pu assister en avant-première à la projection du tout nouveau long métrage de Juan Antonio Bayona, avec sa présence. Réalisateur du célèbre film

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[CRITIQUE] Promising Young Woman – ce que veulent les femmes

Pourquoi, de nos jours, les maisons de production hollywoodiennes ne s’engagent-elles pas davantage dans la création de longs-métrages à l’instar de Promising Young Woman d’Emerald Fennell ? Il s’agit de l’œuvre cinématographique susceptible de ravir un large éventail de spectateurs, du simple amateur de cinéma aux cinéphiles les plus avertis. Elle revêt une pertinence particulière en ce qu’elle véhicule un propos percutant. Ce film audacieux et novateur, que l’industrie cinématographique américaine réclame ardemment, incarne une fusion harmonieuse de l’émotion forte,

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[REVIOWZ] The Sadness – Plaisir de la haine

Le cinéaste canadien de renom, Rob Jabbaz, a donné vie à son tout premier opus cinématographique intitulé The Sadness, dans les magnifiques décors taïwanais. Le film met en scène une distribution exclusivement composée d’artistes taïwanais, et son récit, d’une envergure narrative considérable, a été habilement conçu de manière à transcender toute spécificité nationale ou culturelle. À la lumière des ravages infligés à la civilisation humaine par la pandémie de COVID-19, il devient impérieux de reconnaître que nous sommes sur le

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[CRITIQUE] Saw X – Nous prendre pour des sots

Saw X, médiocre et énième connerie signée Kevin Greutert, s’avère être une illustration accablante de la décadence manifeste de cette franchise qui a depuis longtemps sombré dans l’abîme du « torture porn ». Si l’on se questionne sur la justification de l’existence de ce dixième volet, il ne semble exister qu’une réponse plausible : la soif financière insatiable des maisons de production. Alors que la cupidité financière demeure l’impulsion manifeste de ces studios (l’horreur bon marché demeurant le genre le plus lucratif

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[CRITIQUE] Le Plongeur – L’évier de vitesse

L’adaptation cinématographique d’un roman est un exercice périlleux, exigeant un équilibre délicat entre la fidélité à l’œuvre originale et la nécessité de laisser place à une nouvelle interprétation. Le cas du film Le Plongeur, dirigé par Francis Leclerc et adapté du roman éponyme de Stéphane Larue, se révèle être une prouesse. Il nous transporte dans l’histoire poignante de Stéphane, un jeune homme de 19 ans étudiant en graphisme à Montréal, pris au piège de l’addiction aux jeux de hasard. Cette

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[CRITIQUE] Le Syndrome des Amours Passées – Sex Redirection

Indubitablement, Le Syndrome des Amours Passées, réalisé par Ann Sirot et Raphaël Balboni, se profile comme une comédie romantique d’exploration de thèmes atypiques. Néanmoins, en dépit de son caractère novateur, cette nouvelle production des cinéastes à l’origine de l’élogieux Une vie démente engendre un sentiment de déception global. Le récit débute par une prémisse audacieuse, offrant la promesse d’explorer des territoires peu fréquentés. L’idée maîtresse, à savoir la nécessité pour un couple de renouer avec ses anciens amants afin de

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C'est fini, snif