Catégorie : C’ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Arizona Dream – Kusturica contre les États-Unis

Depuis les prémices du septième art, Hollywood a exercé une attraction irrésistible sur les réalisateurs du monde entier. Des figures emblématiques comme Sjöström et Lubitsch ont choisi d’y ancrer une partie de leur carrière, attirés par deux atouts majeurs. D’une part, l’industrie cinématographique américaine, véritable phare international, offre une distribution inégalée et un rayonnement sans pareil. D’autre part, la prospérité économique des États-Unis permet de financer des productions ambitieuses, même pour les cinéastes les plus indépendants. C’est dans ce contexte

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[RETOUR SUR..] Zabriskie Point – Liberté et mythologie américaine

Parmi les cinéastes italiens qui ont su imprégner de leur modernité l’Amérique des années 1970, au cœur du Nouvel Hollywood, Michelangelo Antonioni se distingue avec éclat.

Célèbre pour son triptyque explorant l’impossibilité de communiquer à travers L’Avventura, La Notte et L’Éclipse, ainsi que pour son film emblématique Blow-Up, Michelangelo Antonioni s’impose comme une figure majeure du cinéma. Dans Blow-Up, il met en scène le parcours d’un homme en rejet total d’une certaine réalité, interrogeant le regard et les certitudes du spectateur à partir d’une simple photographie étudiée par le personnage. Son influence sur le cinéma des années 70, tant américain qu’italien, est indéniable, inspirant des œuvres telles que Conversation secrète de Francis Ford Coppola, Profondo Rosso de Dario Argento et Blow Out de Brian De Palma. En 1970, Antonioni sort son premier film coproduit par les Américains, Zabriskie Point.

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[RETOUR SUR..] I Am Not Your Negro – Le temps passé ne peut justifier l’inaction

Apprenez à aimer ce que l’extrême droite désigne comme votre ennemi. La véritable insécurité réside dans les politiques qui cherchent à diviser les hommes, à semer la peur avec des menaces éloignées de notre quotidien et à désigner des boucs émissaires sans fondement. Faites le bon choix. Comme vos grands-parents ont su le faire, comme vos oncles ont su le faire, comme vos parents ont su le faire, et comme beaucoup de gens s’apprêtent à le faire aujourd’hui : faisons barrage à l’extrême droite.

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[RETOUR SUR..] Detroit – Dépendance à la violence

Detroit, 1967. Une ville du Michigan marquée par de profondes tensions raciales, exacerbées par la ségrégation et la guerre du Vietnam. Les émeutes se multiplient, reflétant la colère et le désespoir de la communauté afro-américaine. C’est dans ce contexte que s’inscrit le long-métrage de Kathryn Bigelow, lauréate de l’Oscar pour Démineurs. Ici, elle nous plonge au cœur des émeutes, en se concentrant sur les événements tragiques survenus au motel Algiers où un groupe de jeunes chanteurs afro-américains, les Dramatics, célèbres

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[RETOUR SUR..] Smooth Talk – Loup y-es tu ?

Le cinéma est un art impitoyable, tant pour ceux qui le font que pour ceux qui le regardent. C’est un domaine et une industrie en perpétuel mouvement, sources à la fois d’innovations et de frustrations artistiques et technologiques. Un(e) cinéphile avance donc dans un cimetière qui ne dit pas son nom, conscient(e) à la fois de ce qui est et ce qui aurait pu être au moment du tournage et à la sortie du projet. Pour preuve, le patrimoine mondial

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[RETOUR SUR..] Electric Dreams – iAmoureux

Le générique d’ouverture est un début animé et léger d’un film qui demeure avant tout fidèle à ces deux qualificatifs éponymes (La Belle et l’Ordinateur, en VF), bien qu’un troisième mérite également mention : la célérité. Mais abordons cette question plus tard. D’emblée, un esprit sincère, écrivant en cette troisième décennie du XXIe siècle, se doit de reconnaître que, pour un film datant de 1984, il a connu un vieillissement miraculeusement gracieux. Entendez par là que rarement un film ne

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[RETOUR SUR..] Un Vampire à Brooklyn – Wes cramé

Il semble que les cinéastes aient égaré l’art de concevoir un film vampirique empreint de terreur. Le dernier à hanter les écrans fut probablement A Girl Walks Home Alone at Night, il y a de cela près de neuf ans. Depuis lors, le vampire “sensible” est devenu la norme – une créature tourmentée par son inhumanité et ses appétits. Bien que ces noctambules existentiels puissent exercer un attrait en tant qu’études de caractères, leur capacité à effrayer est limitée. Le

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[RETOUR SUR] Phone Game – Prise d’Otages

Phone Game se trouve parmi les productions post-11 septembre qui ont été touchées par une réticence croissante des studios à produire des films rappelant les tragédies du monde réel. Le thriller de Joel Schumacher, initialement prévu pour une sortie en novembre 2002 au USA, a été retardé par la 20th Century Fox à la suite des fusillades perpétrées par un tireur embusqué dans la région de Washington D.C. L’attente a été récompensée par une sortie qui a suscité l’enthousiasme en

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[RETOUR SUR..] Lady Vengeance – Elle s’appelait Sorcière

Dernier volet de la trilogie vengeresse de Park Chan-wook après le cultissime Old Boy, ce Lady Vengeance, comme le titre l’indique, vient explorer le thème sous un point de vue féminin cette fois. Lee Geum-ja a été incarcérée 13 ans pour le rapt et le meurtre d’un petit garçon, mais à sa sortie, elle compte bien faire payer le prix fort au véritable coupable… On peut y voir certaines similitudes avec La Femme Scorpion de Shunya Ito avec l’iconique Meiko

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[RETOUR SUR..] Sympathy for Mr. Vengeance – En sourdine

Lorsqu’on s’initie au cinéma, l’accès aux œuvres de Park Chan-wook commence souvent par la découverte d’Old Boy, le chef-d’œuvre par excellence du cinéaste sud-coréen. Les cinéphiles se piquent alors de curiosité pour ses réalisations antérieures. Si l’on peut comparer Park aux Beatles, considérons Old Boy comme son “I Wanna Hold Your Hand“, tandis que bien avant cela, il a captivé son public avec le bijou discret qu’est Sympathy for Mr. Vengeance, peut-être son “Love Me Do” ? Ce film sombre

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C'est fini, snif