Catégorie : C’ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR] Phone Game – Prise d’Otages

Phone Game se trouve parmi les productions post-11 septembre qui ont été touchées par une réticence croissante des studios à produire des films rappelant les tragédies du monde réel. Le thriller de Joel Schumacher, initialement prévu pour une sortie en novembre 2002 au USA, a été retardé par la 20th Century Fox à la suite des fusillades perpétrées par un tireur embusqué dans la région de Washington D.C. L’attente a été récompensée par une sortie qui a suscité l’enthousiasme en

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Lady Vengeance – Elle s’appelait Sorcière

Dernier volet de la trilogie vengeresse de Park Chan-wook après le cultissime Old Boy, ce Lady Vengeance, comme le titre l’indique, vient explorer le thème sous un point de vue féminin cette fois. Lee Geum-ja a été incarcérée 13 ans pour le rapt et le meurtre d’un petit garçon, mais à sa sortie, elle compte bien faire payer le prix fort au véritable coupable… On peut y voir certaines similitudes avec La Femme Scorpion de Shunya Ito avec l’iconique Meiko

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Sympathy for Mr. Vengeance – En sourdine

Lorsqu’on s’initie au cinéma, l’accès aux œuvres de Park Chan-wook commence souvent par la découverte d’Old Boy, le chef-d’œuvre par excellence du cinéaste sud-coréen. Les cinéphiles se piquent alors de curiosité pour ses réalisations antérieures. Si l’on peut comparer Park aux Beatles, considérons Old Boy comme son “I Wanna Hold Your Hand“, tandis que bien avant cela, il a captivé son public avec le bijou discret qu’est Sympathy for Mr. Vengeance, peut-être son “Love Me Do” ? Ce film sombre

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La chute de Dario – Le Sang des innocents & Card Player

Le terme italien “giallo” désigne à la fois la couleur “jaune” et un genre de film luride qui, inspiré par la série de romans italiens sensationnalistes aux manches jaunes caractéristiques, regorge de masques, de meurtres et de macabre. Bien qu’il ait ouvert la voie au genre du slasher, les gialli italiens étaient bien plus intensément baroques que leurs homologues américains. Si certains réalisateurs ont marqué ce genre, tels que Mario Bava, Lucio Fulci et Sergio Martino, le roi incontesté du

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Le Jour des morts-vivants – Chaos dans le bunker

La réussite de tout film de siège repose fondamentalement sur l’absorption plus profonde du chaos, provoquant des frissons rien qu’à l’idée de la scène où le mur de Wyndham s’effondre en une multitude de scarabées ondoyants dans Le Prince des ténèbres de John Carpenter. Ou encore lorsque le double déformé d’un père s’écroule du plafond sur sa fille, plongée dans son bain, dans Body Snatchers d’Abel Ferrara. Dans ces moments, on perçoit la décomposition des identités molaires de Gilles Deleuze

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La chute de Dario – Trauma & Le Syndrome de Stendhal

En effet, en art, certaines carrières se distinguent par leur parcours sans faute, que ce soit pour des acteurs, des scénaristes, des cinéastes ou d’autres, où l’on ne peut que louer les choix et les réalisations de ces créateurs. Malheureusement, l’autre versant de la médaille existe également : des réalisateurs renommés, étudiés, ont parfois donné naissance à des œuvres surprenantes, décevantes, qui semblent dépourvues de l’âme et de la signature artistique qui les caractérisent. Si l’on se penche sur le

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Le Territoire des morts & Survival of The Dead – Les derniers pas d’un Survivant

Le Territoire des morts George A. Romero, bien que souvent crédité comme le pionnier du cinéma de zombie moderne, semble n’avoir guère œuvré à son avancement, du moins si l’on en juge par son Land of the Dead (vf : Le Territoire des morts). Si les zombies revêtent désormais une allure plus terrifiante et que l’horreur s’y fait plus brutale, le récit demeure immuable : une fuite perpétuelle d’êtres humains traqués par des hordes de zombies déambulant avec lenteur. Il

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Moonraker – Bond, je suis M

Moonraker se présente comme une fusion harmonieuse entre l’univers de James Bond et l’épopée galactique de Star Wars. En ce somptueux millésime de 1979, marqué par l’avènement de Star Trek sur les écrans de cinéma, le onzième opus de l’agent du MI6 surgit en tant que l’ultime long-métrage à s’inscrire dans la mouvance de la science-fiction, initiée par l’œuvre magistrale de George Lucas en 1977. Le public se rua vers les salles obscures pour s’immerger dans l’univers de Moonraker, propulsant

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Brazil – Lutter contre le système

Brazil de Terry Gilliam s’inscrit parmi ces œuvres dont la réputation pérenne repose en partie sur les tumultes qui ont entouré son périple mouvementé en matière de distribution. En prenant une perspective plus profonde, il se révèle être une satire mordante et strangelovienne du pouvoir exorbitant de la bureaucratie dans un paysage orwellien. L’essence de cette vision émane indubitablement de l’âme créatrice de Gilliam, teintée de sa préférence pour des images saisissantes et de la comédie noire, tout en faisant

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Section 99 – Catharsis et existentialisme

Bradley Thomas est un un homme blanc américain, patriotique, dont la carrure parle plus que sa bouche. Le premier plan qui le représente est assez rapproché, dos à lui sortant d’une voiture. Alors un champ contrechamp débute entre lui et son supérieur, le cadre bouge beaucoup, le personnage apprend qu’il est licencié de son emploi de mécanicien. Il rentre chez lui, apprend que sa femme le trompe, puis se met d’accord avec elle pour commencer une nouvelle vie. Section 99

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif