
Mad Japan en 3 Films | Ichi the Killer, Crazy Family & La Vengeance de la Sirène
Actu | Mad Japan en 3 Films distribué par Carlotta Films | Par Louan Nivesse avec l’aide de Vincent Pelisse et Alexeï Paire
Actu | Mad Japan en 3 Films distribué par Carlotta Films | Par Louan Nivesse avec l’aide de Vincent Pelisse et Alexeï Paire
Critique | La Noire de… d’Ousmane Sembene, 1966| 1h00 | Par Pierre Laudat |
Critique | Phenomena de Dario Argento, 1985 | 1h57 | Par William Carlier |
Dans le murmure sourd de la forêt, le silence devient vertige et le bruissement des feuilles un souffle inquiétant, comme un secret à ne pas percer. Vendredi 13 : Partie 2, ou plutôt, Le Tueur du Vendredi. Un titre direct où il n’y a pas de place pour la subtilité. Tout est brutal, tranchant, emprisonnant. Cette suite n’a aucune raison d’exister, et pourtant, elle est là, née d’une avidité insatiable, ramenant l’ombre d’un croquemitaine qui n’aurait jamais dû renaître. Jason
Dans l’obscurité vacillante d’une salle de cinéma, un vendredi 13 se déploie. Les sièges grincent, témoins des âmes anxieuses qui s’y pressent, tandis qu’une tension palpable emplit l’air. La lumière de l’écran danse, projetant des ombres furtives et des silhouettes éperdues. L’attente, pesante et électrisante, fait vibrer l’atmosphère, comme une menace suspendue au-dessus des têtes. Ce qui s’apprête à défiler n’est pas une œuvre magistrale, ni même un film qui défiera le temps. Non, c’est Vendredi 13, première pierre d’une
Dark Waters et Astrid’s Saints, les deux longs-métrages du réalisateur italien Mariano Baino, sont mis à l’honneur pour la trentième édition de l’Étrange Festival. Trente ans, c’est aussi le temps qui sépare ces deux films d’épouvante, marqués par des influences lovecraftiennes. Dark Waters, 1994 Son premier film est une étrange coproduction : italienne, britannique, mais surtout russo-ukrainienne. Baino situe l’action sur les terres de l’Union soviétique récemment disparue. Elizabeth, l’héroïne, débarque dans un couvent isolé, jadis financé par son père
Le cinéma philippin de patrimoine connaît, depuis quelques années, une véritable renaissance chez les cinéphiles, grâce au travail d’éditeurs tels que Le Chat qui Fume ou, surtout, Carlotta Films. Ces derniers ont ressorti nombre de films de réalisateurs majeurs comme Mike De Leon et Lino Brocka. De ce dernier, on redécouvre Bona, une œuvre quasi invisible depuis 40 ans, restaurée pour l’occasion. L’intrigue suit une jeune fille de classe moyenne, admiratrice de Gardo, un acteur de films à petits budgets.
Le cinéma de Sogo Ishii est un habitué des festivals. En 2022, son œuvre Electric Dragon 80.000 V a été présentée au PIFFF, et cette année, deux de ses créations sont visibles au Forum des Images : son nouveau long-métrage The Box Man et l’un de ses classiques les plus connus, The Crazy Family. Qu’est-ce qu’une vie idéale ? Évidemment, c’est être marié, avoir deux enfants — un garçon et une fille — et posséder une maison suffisamment grande pour
William Wyler préférait les études de personnages aux simples péripéties. Ses protagonistes dissimulent souvent une tristesse enfouie, se protégeant socialement pour éviter de se retrouver dominés. L’Obsédé est l’adaptation du roman de John Fowles The Collector (Le Collectionneur), dont il reprend les grandes lignes. À Londres, Frederick Clegg, un jeune homme solitaire et perturbé, se passionne pour la collecte de papillons. Obsédé par Miranda, une étudiante en art, il décide de la kidnapper et de la séquestrer dans une maison
The Crow s’apparente à un cauchemar gothique, une fresque sombre et éclatante de Détroit, évoquant les paysages urbains désolés de Batman ou Blade Runner. Dès les premières images, il devient évident que, malgré quelques failles possibles, celles-ci ne se trouveront certainement pas dans la qualité de la mise en scène. Ce long-métrage est non seulement un festin pour les yeux, mais aussi une expérience sensorielle intense, sublimée par une bande-son stridente qui maintient une atmosphère oppressante tout au long. Une