Rechercher

Catégorie : C’ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Dark Waters & Astrid’s Saints – Lovecraft par mariano baino

Dark Waters et Astrid’s Saints, les deux longs-métrages du réalisateur italien Mariano Baino, sont mis à l’honneur pour la trentième édition de l’Étrange Festival. Trente ans, c’est aussi le temps qui sépare ces deux films d’épouvante, marqués par des influences lovecraftiennes. Dark Waters, 1994 Son premier film est une étrange coproduction : italienne, britannique, mais surtout russo-ukrainienne. Baino situe l’action sur les terres de l’Union soviétique récemment disparue. Elizabeth, l’héroïne, débarque dans un couvent isolé, jadis financé par son père

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Bona – Aliénation domestique

Le cinéma philippin de patrimoine connaît, depuis quelques années, une véritable renaissance chez les cinéphiles, grâce au travail d’éditeurs tels que Le Chat qui Fume ou, surtout, Carlotta Films. Ces derniers ont ressorti nombre de films de réalisateurs majeurs comme Mike De Leon et Lino Brocka. De ce dernier, on redécouvre Bona, une œuvre quasi invisible depuis 40 ans, restaurée pour l’occasion. L’intrigue suit une jeune fille de classe moyenne, admiratrice de Gardo, un acteur de films à petits budgets.

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] The Crazy Family – Explosion du cocon familial

Le cinéma de Sogo Ishii est un habitué des festivals. En 2022, son œuvre Electric Dragon 80.000 V a été présentée au PIFFF, et cette année, deux de ses créations sont visibles au Forum des Images : son nouveau long-métrage The Box Man et l’un de ses classiques les plus connus, The Crazy Family. Qu’est-ce qu’une vie idéale ? Évidemment, c’est être marié, avoir deux enfants — un garçon et une fille — et posséder une maison suffisamment grande pour

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Obsédé – Papillons encagés

William Wyler préférait les études de personnages aux simples péripéties. Ses protagonistes dissimulent souvent une tristesse enfouie, se protégeant socialement pour éviter de se retrouver dominés. L’Obsédé est l’adaptation du roman de John Fowles The Collector (Le Collectionneur), dont il reprend les grandes lignes. À Londres, Frederick Clegg, un jeune homme solitaire et perturbé, se passionne pour la collecte de papillons. Obsédé par Miranda, une étudiante en art, il décide de la kidnapper et de la séquestrer dans une maison

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] The Crow (1994) – À la vie, à la mort !

The Crow s’apparente à un cauchemar gothique, une fresque sombre et éclatante de Détroit, évoquant les paysages urbains désolés de Batman ou Blade Runner. Dès les premières images, il devient évident que, malgré quelques failles possibles, celles-ci ne se trouveront certainement pas dans la qualité de la mise en scène. Ce long-métrage est non seulement un festin pour les yeux, mais aussi une expérience sensorielle intense, sublimée par une bande-son stridente qui maintient une atmosphère oppressante tout au long. Une

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Arizona Dream – Kusturica contre les États-Unis

Depuis les prémices du septième art, Hollywood a exercé une attraction irrésistible sur les réalisateurs du monde entier. Des figures emblématiques comme Sjöström et Lubitsch ont choisi d’y ancrer une partie de leur carrière, attirés par deux atouts majeurs. D’une part, l’industrie cinématographique américaine, véritable phare international, offre une distribution inégalée et un rayonnement sans pareil. D’autre part, la prospérité économique des États-Unis permet de financer des productions ambitieuses, même pour les cinéastes les plus indépendants. C’est dans ce contexte

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Zabriskie Point – Liberté et mythologie américaine

Parmi les cinéastes italiens qui ont su imprégner de leur modernité l’Amérique des années 1970, au cœur du Nouvel Hollywood, Michelangelo Antonioni se distingue avec éclat.

Célèbre pour son triptyque explorant l’impossibilité de communiquer à travers L’Avventura, La Notte et L’Éclipse, ainsi que pour son film emblématique Blow-Up, Michelangelo Antonioni s’impose comme une figure majeure du cinéma. Dans Blow-Up, il met en scène le parcours d’un homme en rejet total d’une certaine réalité, interrogeant le regard et les certitudes du spectateur à partir d’une simple photographie étudiée par le personnage. Son influence sur le cinéma des années 70, tant américain qu’italien, est indéniable, inspirant des œuvres telles que Conversation secrète de Francis Ford Coppola, Profondo Rosso de Dario Argento et Blow Out de Brian De Palma. En 1970, Antonioni sort son premier film coproduit par les Américains, Zabriskie Point.

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] I Am Not Your Negro – Le temps passé ne peut justifier l’inaction

Apprenez à aimer ce que l’extrême droite désigne comme votre ennemi. La véritable insécurité réside dans les politiques qui cherchent à diviser les hommes, à semer la peur avec des menaces éloignées de notre quotidien et à désigner des boucs émissaires sans fondement. Faites le bon choix. Comme vos grands-parents ont su le faire, comme vos oncles ont su le faire, comme vos parents ont su le faire, et comme beaucoup de gens s’apprêtent à le faire aujourd’hui : faisons barrage à l’extrême droite.

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Detroit – Dépendance à la violence

Detroit, 1967. Une ville du Michigan marquée par de profondes tensions raciales, exacerbées par la ségrégation et la guerre du Vietnam. Les émeutes se multiplient, reflétant la colère et le désespoir de la communauté afro-américaine. C’est dans ce contexte que s’inscrit le long-métrage de Kathryn Bigelow, lauréate de l’Oscar pour Démineurs. Ici, elle nous plonge au cœur des émeutes, en se concentrant sur les événements tragiques survenus au motel Algiers où un groupe de jeunes chanteurs afro-américains, les Dramatics, célèbres

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Smooth Talk – Loup y-es tu ?

Le cinéma est un art impitoyable, tant pour ceux qui le font que pour ceux qui le regardent. C’est un domaine et une industrie en perpétuel mouvement, sources à la fois d’innovations et de frustrations artistiques et technologiques. Un(e) cinéphile avance donc dans un cimetière qui ne dit pas son nom, conscient(e) à la fois de ce qui est et ce qui aurait pu être au moment du tournage et à la sortie du projet. Pour preuve, le patrimoine mondial

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif