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Catégorie : ACTUALITÉ CINÉMA – EN SALLES, (S)VOD, etc..

ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] All We Imagine as light – Histoires d’Inde

Premier long-métrage de fiction pour Payal Kapadia, après son documentaire Toute une nuit sans savoir (2021), All We Imagine as Light raconte l’histoire de trois femmes indiennes : deux infirmières et une de leurs amies, dans un hôpital de Mumbai. Tout semble les opposer. Elles sont d’âges différents, parlent parfois des langues différentes, viennent d’ethnies diverses et, surtout, ont des visions divergentes de l’amour et de la vie. Pourtant, ces trois femmes partagent un même projet ambitieux : déjouer les

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[CRITIQUE] Week-end à Taipei – Le retour du Besson Show

Dans un coin de Taipei, sous des néons blafards qui peinent à dissiper la pluie, l’idée du « sauveur occidental » continue de hanter le cinéma comme une vieille légende urbaine. Un homme blanc, un flingue, un empire asiatique à renverser. La capitale taïwanaise n’a jamais été aussi vivante et pourtant, elle se retrouve figée dans un cadre où tout se joue à coup de clichés usés. L’Amérique impose ses fantasmes sur la toile, et Luc Besson y grave sa

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[CRITIQUE] les Barbares – Gifle à la bêtise

Il y a des villages en France, disséminés entre deux collines, où le drapeau tricolore flotte au-dessus de vies tranquilles. Des endroits où l’on vote par habitude, où les décisions politiques se prennent entre deux verres de rosé, et où la solidarité est aussi facile qu’une poignée de main… jusqu’à ce que l’Autre franchisse la frontière, qu’il devienne Syrien, et non plus Ukrainien. Alors, l’harmonie vacille, les rires se figent. En 2024, Les Barbares débarque comme une claque au visage

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[CRITIQUE] Joker : Folie à Deux – Blague à part

On ne peut pas dire que Joker était franchement gêné de calquer ses modèles. Le film de Todd Phillips avait beau pousser la chansonnette de la révolte urbaine un peu plus fort que ses référents, il s’était au préalable arrangé pour repeindre Gotham City aux couleurs du New York de Taxi Driver, avait fourgué à Joaquin Phoenix et Robert De Niro les costumes de La Valse des Pantins et piqué à Citizen Kane son carton de fin. Une recette de

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[CQL’EN BREF] Motherland (Alexandre Aja)

Dans un monde où les forêts se consument et où les mers vomissent du plastique, les mythes ancestraux retrouvent une force que la modernité avait étouffée. Ce retour à l’état primal, où l’Homme se voit rappelé à l’ordre par les éléments, devient un cri sourd à l’intérieur de Mother Land. Le cadre de cette fable aux accents presque apocalyptiques ? Une famille déchirée par les tourments de la nature, mais plus encore par ses propres failles. Le long-métrage d’Alexandre Aja

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[CRITIQUE] After – Danse, désespoir, et l’aube pour seule échappatoire

Dans les entrailles nocturnes de Paris, quand la fête s’éteint et que l’aube hésite encore à poindre, il y a ce moment suspendu, une respiration au bord du vide. After d’Anthony Lapia s’immisce dans cet espace trouble, entre sueur et silence, entre extase et désillusion. C’est une peinture du vide, un tableau d’une jeunesse qui, sous les flashs des néons et les battements d’un kick techno, cherche à combler quelque chose de plus profond, de plus inavoué. Félicie et Saïd

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[CRITIQUE] Sauvages – Pas d’âge pour l’engagement politique (Annecy Festival 2024)

Située en Asie du Sud-Est et partagée entre les océans Indien et Pacifique, la magnifique île de Bornéo demeure parmi les cinq plus grandes îles de la planète. Elle abrite, au cœur de sa forêt tropicale, une riche biodiversité composée de milliers de plantes et d’espèces animales, mais surtout, le tout dernier chef-d’œuvre de Claude Barras : Sauvages. Le thème de la lutte écologique contre la déforestation en Asie du Sud-Est revient une fois de plus sur nos écrans. Après

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[CRITIQUE] Law and order – Surveiller et punir

En intégrant un commissariat de police de Kansas City, Frederick Wiseman prolonge sa cartographie des institutions américaines, entamée quelques années plus tôt avec Titicut follies (1967). Dans ce premier mouvement de l’oeuvre, le réalisateur, de par les lieux qu’il investit, force son spectateur à regarder frontalement le fonctionnement vicié des organisations régaliennes. Dévoilement est alors fait de la prison et du tribunal comme outils, grâce auxquels l’Etat étasunien produit sa légitimité en assurant sa domination sur sa population la plus

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[CRITIQUE] Speak No Evil – Hollywood en Mode Bouche Ouverte, Yeux Fermés

Au cinéma, on affirme souvent que la réinvention l’emporte sur la simple répétition. Le remake américain de l’œuvre danoise Speak No Evil illustre parfaitement les écueils qui surgissent lorsque l’original est pris comme un modèle rigide plutôt qu’une source d’inspiration. Ce projet aurait pu offrir une perspective intéressante sur le passage d’une vision scandinave à une version américaine plus grand public, mais à quel prix ? Reproduire une œuvre étrangère, surtout lorsqu’elle a suscité une forte réaction, est une tentation

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[CRITIQUE] Riverboom – Survivre à la guerre, une blague à la fois

L’Afghanistan. Rien que d’entendre ce nom réveille dans nos esprits des images de conflits incessants, de guerres lointaines et d’un pays constamment en proie à des crises. Pourtant, au détour de ces terres dévastées, il y a une lumière inattendue : celle du rire. Et c’est bien là que réside tout le génie de Riverboom. Comment, se demande-t-on, mêler l’Histoire la plus tragique à son propre vécu intime sans sombrer dans le pathos ? Claude Baechtold, Paolo Woods et Serge

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C'est fini, snif