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Catégorie : FILMS

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[CRITIQUE] Blitz – Éclairer le présent

Sous un ciel lourd, des éclats de lumière et des volutes de fumée tracent leur chemin parmi les ruines de Londres. C’est ici que Blitz, le dernier film de Steve McQueen, prend vie, au croisement du rêve et de la mémoire. Chaque rue devient un champ de bataille, chaque visage une fresque vivante d’histoire. Il ne se contente pas de revisiter une énième reconstitution de la guerre. Il nous entraîne dans une nuit sans fin, où l’innocence côtoie l’horreur et

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La noire de… – Déterritorialisation

Premier long métrage d’Afrique subsaharienne (Sénégal) et jalon déterminant du septième art, La Noire de… d’Ousmane Sembène a balisé des sentiers et ouvert des voies, proposé des lignes de fuite dans lesquelles le cinéma africain a pu s’engouffrer. Depuis honoré, célébré puis commémoré, le film est devenu une institution, quasiment une pièce de musée. La menace de cette réification ? La perte de sa puissance politique. L’aborder nécessite donc de l’extraire de la frigidité des musées. Au contraire, convient-il de

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[CRITIQUE] Anora – Sous les paillettes, l’espoir vacille

Dans un contexte de creusement des inégalités sociales et économiques, Anora de Sean Baker résonne comme un miroir tranchant des tensions actuelles. Cette Palme d’Or survient alors que la “mèche blonde” à la peau outrageusement dorée signe son retour, symbolisant une époque où les politiques favorisent les ultra-riches et où les droits des femmes vacillent. Ces dynamiques ne se limitent pas aux États-Unis ; elles sont visibles en France, en Italie, en Argentine et dans de nombreux autres pays où

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[CRITIQUE] Smile 2 – L’industrie du corps

À la fin de Smile, on retrouve Rose (Sosie Bacon), convaincue qu’elle peut échapper à la malédiction en affrontant seule la créature dans une maison isolée. Deux heures durant, nous l’avons vu subir la paranoïa de sourires transmis par suicides, laissant place à une créature surréaliste décidée à avoir sa peau. Elle croit prendre le dessus en faisant face à ses propres traumatismes mais découvre trop tard que tout cela n’était qu’une illusion tandis que la créature prend possession d’elle.

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[FOCALE] Aggro Dr1ft d’Harmony Korine – traque à la nouvelle image

« Je suis un réalisateur commercial, un patriote, et je me cache dans les arbres, ok ? » plaisantait-il. Harmony Korine a toujours été un sale gosse, s’est comporté en sale gosse et a filmé comme un sale gosse. Comme tous les gamins, il aime quand ça brille et quand ça fait vrooom, se vautrant sans gêne dans le mauvais goût et la provocation crasse. Une image sulfureuse qu’il porte depuis ses scénarios pour Larry Clark (le génial Kids en

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[CRITIQUE] Desert of Namibia – Comment Aimer une Héroïne Qui Refuse de l’Être ?

Tokyo s’étire sous un ciel pâle. Pas de néons, ni d’effervescence : juste le poids écrasant du quotidien et l’étrangeté d’une ville qui, malgré sa taille, semble étrangement vide. Avec Desert of Namibia, Yôko Yamanaka nous propose une errance à travers la banalité d’une jeunesse désemparée, représentée par Kana (Yumi Kawai), 21 ans, esthéticienne décalée, perdue entre des amours frustrants et un travail insensé. Incapable de trouver une direction, elle traverse des relations dysfonctionnelles et un quotidien lassant qui l’étouffent

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[RETOUR SUR..] Phenomena – L’âme innocente

En Suisse, une touriste rate le bus et se retrouve seule en forêt. Au sein du cadre, le point de fuite souligne la disparition du moyen de locomotion, tandis que les feuillages s’animent derrière Vera (Fiore Argento). Dès cette introduction menant au meurtre, Dario Argento utilise des plans d’ensemble pour suggérer un malaise sous le calme apparent. Plus tard, des riffs lourds d’Iron Maiden et Motörhead retentissent, alors que les mélodies impromptues du groupe Goblin apportent une touche de fantaisie

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[CRITIQUE] The Killer – Quand Paris ne vaut pas une balle

Paris, un soir de pluie. La lumière tremblante des néons découpe des silhouettes fantomatiques dans les ruelles désertées, tandis que, au loin, le cri des sirènes résonne, écho lointain d’une tragédie en marche. L’air est lourd, saturé de mystère, comme si chaque goutte de pluie portait en elle un secret inavouable. C’est le genre de nuit où un film de John Woo pourrait s’éveiller, baigné dans cette aura de fatalité, où chaque geste, chaque tir, serait une danse tragique, une

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Vendredi 13 : Chapitre 2 – La Machine à Tuer sans Âme

Dans le murmure sourd de la forêt, le silence devient vertige et le bruissement des feuilles un souffle inquiétant, comme un secret à ne pas percer. Vendredi 13 : Partie 2, ou plutôt, Le Tueur du Vendredi. Un titre direct où il n’y a pas de place pour la subtilité. Tout est brutal, tranchant, emprisonnant. Cette suite n’a aucune raison d’exister, et pourtant, elle est là, née d’une avidité insatiable, ramenant l’ombre d’un croquemitaine qui n’aurait jamais dû renaître. Jason

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[CRITIQUE] Lee Miller – Le piège du cadre

L’écran s’allume. Une lumière blanche traverse la salle obscure, et avec elle, le visage de Lee Miller apparaît, fumant une cigarette, l’air absent, comme perdue dans un rêve qu’elle n’aurait jamais voulu faire. Le biopic éponyme d’Ellen Kuras, semble vouloir nous montrer tout ce qu’elle fut : photographe de guerre, muse surréaliste, féministe avant l’heure. Mais très vite, quelque chose cloche. On ne sent pas la chair sous la peau, ni les tremblements d’un corps habité par l’horreur. L’image de

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C'est fini, snif