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Auteur : Louan Nivesse

PAR SAISONS

[CRITIQUE] Seul face à l’abeille – Atkinson contre son destin

Cela faisait un moment que nous n’avions pas vu Rowan Atkinson sur les écrans, et on souhaite corriger cela dans cette critique de la série comique Seul face à l’abeille, dont le principe est très simple : un homme contre une abeille, à plusieurs reprises, avec des résultats désastreux (pour l’homme). Un concept éternel, presque une version live-action de certains des plus célèbres courts-métrages de Donald Duck (avec lesquels Atkinson partage l’utilisation massive d’expressions faciales et, dans des cas spécifiques

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[CRITIQUE] After Yang – Origines spirituelles

Grâce à son sens plastique inné, les films de Kogonada sont parmi les plus captivants du cinéma actuel. Sa capacité à composer des plans d’environnements et de personnes qui les habitent, magnifiquement conçus et richement élaborés, rend ses films visuellement et singulièrement spéciaux. Ajoutez à cela sa capacité de conteur à explorer des histoires profondément spirituelles qui réfléchissent au sens de la vie, et vous constaterez que regarder un film de Kogonada est une expérience véritablement transcendante. Ce qui est

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[CRITIQUE] La Princesse – Sur son donjon perché

La Princesse ne perd pas une seconde avant de lancer la mariée éponyme dans l’action. C’est sans doute la décision la plus judicieuse prise par les scénaristes Ben Lustig et Jake Thornton, et ce pour plusieurs raisons : l’histoire est un concept simple qui n’a pas besoin d’une mise en place élaborée, et étant donné le calendrier malencontreux de la sortie du film, qui a vu l’abrogation du droit à l’IVG des femmes américaines, on n’a pas vraiment envie qu’un

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[CRITIQUE] Beauty – Une fanfiction quelque peu flagrante de Whitney Houston

Beauty, le quatrième long métrage d’Andrew Dosunmu, est destiné à être le film le plus étrange de sa filmographie. Au départ, ce film est vaguement décrit comme l’histoire d’une jeune femme noire qui accède du jour au lendemain à la célébrité après avoir signé un contrat d’enregistrement destiné à faire d’elle une icône de la chanson. Le deuxième long métrage de fiction écrit par la polyvalente Lena Waithe (Queen and Slim) se révèle rapidement être une fanfiction quelque peu flagrante

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[CRITIQUE] The Man from Toronto – Rater sa cible

Déposé sur Netflix pour être perdu à jamais dans les algorithmes, le détour par Patrick Hughes de la franchise Hitman & Bodyguard est un film de potes des années 80, ce qui n’est pas forcément une critique, mais dans le cas de The Man From Toronto, un film qui ressemble à un simple scénario dépoussiéré provenant des archives d’un studio défunt, et sauvé uniquement par l’enthousiasme de Kevin Hart. Utilisant un concept amusant mais familier, un concept que Game Night

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[CRITIQUE] Arthur, Malédiction – La fatalité du subterfuge

Nous sommes en mars 2022, les salles se remplissent grâce à des films comme Doctor Strange in the Multiverse of Madness et Top Gun : Maverick, et ces lors d’une journée calme et paisible que l’on apprend, grâce à un court teaser en found-footage l’existence d’un projet gradé secret depuis l’été 2020. Il s’agit d’un long-métrage, imaginé par Luc Besson (qui écrit et produit), destiné à relancer EuropaCorp Distribution qui depuis quelques années coule sous les dettes. La stratégie est

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[CRITIQUE] Cha Cha Real Smooth – Injection de bonté

Écrit, réalisé et co-monté par Cooper Raiff, Cha Cha Real Smooth suit Andrew (Raiff), 22 ans, qui n’a aucune perspective d’avenir solide après avoir obtenu son diplôme universitaire. Il est coincé à la maison avec sa mère (Leslie Mann), son beau-père Greg (Brad Garrett) et son demi-frère David (Evan Assante). N’ayant pas de véritable emploi, il se contente d’animer les fêtes de bar-mitsvah après avoir fait fureur auprès des mamans juives. C’est dans une de ces fêtes qu’il rencontre Domino

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[CRITIQUE] El buen patrón – Le surprenant petit jeu pour être un bon patron

Le grand esprit d’observation dont fait preuve le scénariste et réalisateur espagnol Fernando León de Aranoa (plus connu pour la sympathique comédie dramatique sur la classe ouvrière, Les Lundis au soleil, en 2002) s’exprime pleinement dans El buen patrón, une comédie intemporelle et mordante dont Javier Bardem est le pivot. Ce film, caricature amusante des prétendues valeurs de l’entreprise et de leur comportement politiquement incorrect, marque la troisième collaboration entre l’acteur et le réalisateur. Leur dernière œuvre commune remonte à

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[ANALYSE] The Truman Show – Œuvre de son époque

Un an avant la sortie de Matrix, en 1998, la pellicule nous offrit une perspective singulière sur la simulation de la réalité grâce au film The Truman Show. Sous la plume d’Andrew Niccol, l’auteur de Bienvenue à Gattaca et S1M0NE, et sous la direction de Peter Weir, l’artiste responsable de Le Cercle des poètes disparus et Master and Commander : De l’autre côté du monde, ce long-métrage mit en scène Jim Carrey dans le rôle de Truman Burbank, un nom

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[CRITIQUE] Je tremble, ô Matador – Résistance par amour

Si le Nouveau cinéma chilien (ou cinéma chilien de la démocratie) a donné naissance à un grand nombre de réalisateurs en herbe, le visage le plus marquant des films de la dernière décennie est celui d’Alfredo Castro, principalement grâce à son apparition constante dans les œuvres de Pablo Larrain. Mais Castro a été la tête d’affiche de toute une série de films latino-américains provenant de différents pays, dont plusieurs films queer remarquables. Le deuxième long métrage du Chilien Rodrigo Sepulveda,

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C'est fini, snif