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Auteur : Louan Nivesse

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[CRITIQUE] La Passagère – Imprégné par la mort

La Passagère est remarquable pour deux raisons. Premièrement, il s’agit d’un film sur le camp de concentration d’Auschwitz qui a été tourné à Auschwitz. Deuxièmement, le réalisateur Andrzej Munk est mort dans un accident de voiture à l’âge de quarante ans avant que le tournage ne soit terminé. Ces deux facteurs ont donné naissance à un film inhabituel, glaçant et imprégné par la mort. Le film commence en images fixes, Munk n’ayant pas pu réaliser ces scènes. L’action se déroule

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Astérix et Obélix : L’Empire du milieu – L’empire du pas mieux

C’est un peu plus de dix ans après l’insuccès d’Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté que Pathé, la société de production de Jérôme Seydoux, l’un des producteurs français les plus influents, a pris la décision de réitérer l’expérience live-action d’Astérix et Obélix. Voyant le succès critique et public des deux films d’animation d’Alexandre Astier et Louis Clichy et l’élaboration d’une série d’animation Netflix de la licence par Alain Chabat – lui-même à l’origine du plus gros succès

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La rétrospective S.S RAJAMOULI

[RETROSPECTIVE] S.S. Rajamouli – L’avant succès

Ceci est la troisième partie de notre rétrospective sur S.S. Rajamouli, pour lire la deuxième partie cliquez-ici. Vous n’allez pas lire des critiques et analyses de chaque films mais des recommandations. La partie analyse reste prioritairement complète dans les deux premières parties. Sye (2004) Le fait que ce film soit à la fois un film de gangsters et un drame sportif constitue une véritable contradiction. Après tout, la violence des gangs n’a rien de sportif ou d’honorable, mais Rajamouli parvient

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Aftersun – Un passé trouble sur grand écran

Aftersun nous confronte à une vérité poignante : les plus beaux moments de notre existence sont éphémères. Ils s’évanouissent pour devenir des souvenirs, aussi fugaces que des reflets dans l’eau. Ce récit se déroule lors d’une semaine de villégiature entre Sophie, incarnée par Frankie Corio, et son père plus jeune, Calum, joué par Paul Mescal. Niché au cœur d’une station balnéaire turque baignée de soleil, ce tableau captivant dépeint des instants simples mais significatifs, marquant le seuil délicat de l’entrée

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] TÁR – Propos TÁRdif

La première scène de TÁR de Todd Field voit son personnage principal éponyme (Cate Blanchett) en conversation avec Adam Gopnik du New Yorker (qui joue son propre rôle). Comme prévu, la scène nous fournit quelques informations essentielles sur la seule et unique Lydia Tár. Nous apprenons qu’elle est une musicienne de renommée mondiale et l’actuelle chef d’orchestre de l’Orchestre philharmonique de Berlin, qu’elle est mariée à Sharon Goodnow (Nina Hoss), violon solo de l’orchestre, avec qui elle a une fille,

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La rétrospective S.S RAJAMOULI

[RETROSPECTIVE] S.S. Rajamouli – Le héros Rajamoulien

Ceci est la deuxième partie de notre rétrospective sur S.S. Rajamouli, pour lire la première partie cliquez-ici. Cependant, qualifier ses films de simples spectacles épiques ne rendrait pas service à leur profondeur thématique. La liberté stylistique de Rajamouli sert toujours un objectif, celui de communiquer de la manière la plus efficace possible les récits auto-mythologiques qu’il aime raconter. Dans un sens littéraire, les mythes sont des récits folkloriques concernant un héros ou un événement, généralement basés sur des croyances culturelles

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] JUNG_E – De la grâce près de la crasse

Dès le début, le nouveau film du réalisateur de Dernier train pour Busan et Peninsula, Yeon Sang-ho, rappelle d’autres films de science-fiction, comme c’est souvent le cas pour les films de genre. Pour le public américain, en tout cas, les séquences d’ouverture et d’autres moments de JUNG_E rappelleront des films comme Alita : Battle Angel, Elysium et d’autres films de Neill Blomkamp, ainsi que La Menace fantôme, des suites de Terminator comme Renaissance et la version d’Alex Proyas de I,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Retour à Séoul – Découvrir un soi qu’on attend plus

Davy Chou revient avec un portrait intime et imprévisible d’un personnage fictif dans son deuxième long métrage narratif, Retour à Séoul. Huit années dans la vie d’une jeune femme née en Corée du Sud et adoptée par des parents français, un voyage imprévu dans son pays natal à l’âge de vingt-cinq ans crée un chamboulement qui s’étend jusqu’à la trentaine. La nouvelle comédienne Park Ji-Min incarne une gamme impressionnante de nuances émotionnelles, captivant même lorsque le film de Chou prend

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La rétrospective S.S RAJAMOULI

[RETROSPECTIVE] S.S. Rajamouli – La genèse du héros

« L’heure de gloire de tout homme est ce moment où il s’est donné à fond pour une bonne cause et où il repose épuisé sur le champ de bataille… victorieux. » – Vince Lombardi, cité dans Sye (2004, S.S. Rajamouli) L’une des plus agréables surprises de mon parcours cinéphilique jusqu’à présent a été la découverte des films du réalisateur indien télougou S.S. Rajamouli. Il est rare que je découvre un cinéaste aussi engagé dans sa vision du cinéma – sans aucune

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Goodbye ! – Un feu d’artifice (sans couleurs)

Parfois, l’intégration d’une histoire sur le passage à l’âge adulte peut être une bonne chose pour un réalisateur. En raison de leur importance, la connaissance du public d’un conte permet un raccourci simple. Les réalisateurs plus ambitieux peuvent profiter de l’occasion pour détourner le genre. D’autres encore laissent la formule parler d’elle-même, choisissant plutôt de concevoir une splendeur visuelle sur le dos de ces histoires. Dans le cas de Goodbye !, la réalisatrice Atsuko Ishizuka choisit de créer un film

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C'est fini, snif