Étiquette : Policier

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR] Phone Game – Prise d’Otages

Phone Game se trouve parmi les productions post-11 septembre qui ont été touchées par une réticence croissante des studios à produire des films rappelant les tragédies du monde réel. Le thriller de Joel Schumacher, initialement prévu pour une sortie en novembre 2002 au USA, a été retardé par la 20th Century Fox à la suite des fusillades perpétrées par un tireur embusqué dans la région de Washington D.C. L’attente a été récompensée par une sortie qui a suscité l’enthousiasme en

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[RETOUR SUR..] Sympathy for Mr. Vengeance – En sourdine

Lorsqu’on s’initie au cinéma, l’accès aux œuvres de Park Chan-wook commence souvent par la découverte d’Old Boy, le chef-d’œuvre par excellence du cinéaste sud-coréen. Les cinéphiles se piquent alors de curiosité pour ses réalisations antérieures. Si l’on peut comparer Park aux Beatles, considérons Old Boy comme son “I Wanna Hold Your Hand“, tandis que bien avant cela, il a captivé son public avec le bijou discret qu’est Sympathy for Mr. Vengeance, peut-être son “Love Me Do” ? Ce film sombre

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[RETOUR SUR..] La chute de Dario – Le Sang des innocents & Card Player

Le terme italien “giallo” désigne à la fois la couleur “jaune” et un genre de film luride qui, inspiré par la série de romans italiens sensationnalistes aux manches jaunes caractéristiques, regorge de masques, de meurtres et de macabre. Bien qu’il ait ouvert la voie au genre du slasher, les gialli italiens étaient bien plus intensément baroques que leurs homologues américains. Si certains réalisateurs ont marqué ce genre, tels que Mario Bava, Lucio Fulci et Sergio Martino, le roi incontesté du

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FILMS

[CRITIQUE] Siège – Juste une Goutte

Emmanuel Kant, éminent philosophe, était profondément convaincu que toute perte de fluides était néfaste. Pour l’homme imperturbable né, ayant vécu et disparu dans les rues de Königsberg, tout liquide corporel gaspillé était synonyme d’une fuite d’énergie vitale, une extravagance aussi injustifiable qu’inutile, aussi superflue que dépourvue de justification. Qu’il s’agisse de salive, de sang, de sperme, ou plus couramment de sueur, la consommation de tout fluide était, selon lui, une faute. Dans cette perspective, et peut-être sous d’autres angles également,

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[RETOUR SUR..] La chute de Dario – Trauma & Le Syndrome de Stendhal

En effet, en art, certaines carrières se distinguent par leur parcours sans faute, que ce soit pour des acteurs, des scénaristes, des cinéastes ou d’autres, où l’on ne peut que louer les choix et les réalisations de ces créateurs. Malheureusement, l’autre versant de la médaille existe également : des réalisateurs renommés, étudiés, ont parfois donné naissance à des œuvres surprenantes, décevantes, qui semblent dépourvues de l’âme et de la signature artistique qui les caractérisent. Si l’on se penche sur le

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Nuit Noire en Anatolie – L’angoisse des regards

Nuit Noire en Anatolie, l’une des deux réalisations de cette année par le cinéaste Özcan Alper, qui n’avait pas offert de nouvelle œuvre depuis 2015 (le premier étant sorti en septembre dernier sur Netflix, sous le titre Le Festival des Troubadours), plonge profondément dans le méandres de la cancel culture en Turquie. L’histoire s’initie par un coup de téléphone inattendu à Ishak, sept ans après son départ de la petite ville, suite aux tragiques événements de cette nuit mémorable, l’informant

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[RETOUR SUR..] Fargo – Blanc comme Neige

Les paysages sont l’une des composantes les plus importantes des films des frères Coen. Il suffit de regarder leurs titres de longs-métrages : Arizona Junior (1987), Miller’s Crossing (1990) et No Country For Old Men (2007) en tête. Dans Fargo (1996), sixième collaboration des deux frères, le titre du film est une fois encore un nom de lieu. Une manière de mettre en valeur l’importance du décor dans leur cinéma, et précisément dans ce long métrage se déroulant uniquement dans

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[RETOUR SUR..] Chungking Express – Dualité humaine

Dans Chungking Express, Wong Kar-wai tisse une trame narrative envoûtante, explorant habilement les territoires de l’affection et de la solitude au sein du paysage effervescent de Hong Kong. En unissant des destins éplorés, il donne forme à un récit révolutionnaire, imprégné d’une esthétique visuelle saisissante et d’une exploration complexe des méandres de l’âme humaine. Bien loin de se limiter à une simple méditation sur l’amour et la perte, le long-métrage transcende les barrières du temps et de la créativité, même

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[RETOUR SUR..] Les Anges déchus – Couper ses ailes

L’essence même de la signification cinématographique repose souvent sur des artifices stylistiques déconcertants et intentionnels. Ainsi s’ouvre le débat sur Les Anges déchus, une œuvre où Wong Kar-Wai et son complice Christopher Doyle à la photographie, tissent une toile visuelle juxtaposant le scellé hermétique d’un environnement urbain à l’expansivité écrasante de l’espace. Ce film, au-delà de la simple représentation de l’horizon hongkongais, plonge dans les histoires entrelacées de “partenaires”, naviguant dans un labyrinthe d’existences éphémères. L’essence de ces relations, qu’elles

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Marchands de Douleur & Les Ordres du Mal – Feignantise

Il est regrettable d’observer que les récentes offrandes de Netflix, à savoir Marchands de Douleur et Les Ordres du Mal, se révèlent être encore des échecs cuisants, dépeignant malheureusement des tendances persistantes inhérentes aux productions diffusées sur la plateforme et les plateformes de streaming en général. Pour commencer, en ce qui concerne Marchands de Douleur, il est manifeste que le film pâtit d’une carence flagrante en matière d’originalité et de profondeur. David Yates, renommé pour sa contribution à la saga

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C'est fini, snif