[CRITIQUE] The Killer – Quand Paris ne vaut pas une balle
Paris, un soir de pluie. La lumière tremblante des néons découpe des silhouettes fantomatiques dans les ruelles désertées, tandis que, au loin, le cri des sirènes résonne, écho lointain d’une tragédie en marche. L’air est lourd, saturé de mystère, comme si chaque goutte de pluie portait en elle un secret inavouable. C’est le genre de nuit où un film de John Woo pourrait s’éveiller, baigné dans cette aura de fatalité, où chaque geste, chaque tir, serait une danse tragique, une