Étiquette : How not to have sex

FILMS

[RETROSPECTIVE] Mysterious Skin – Questionner le monde

Mysterious Skin de Gregg Araki, son huitième long-métrage, s’inscrit résolument dans le parcours audacieux de l’artiste cinéaste. Adaptée du roman de Scott Heim et sortie en 2004, cette œuvre marque un tournant dans l’œuvre prolifique d’Araki, par sa profondeur dans l’exploration de thèmes délicats tels que l’abus sexuel, l’identité en quête d’elle-même et les traumatismes de l’enfance. D’emblée, Mysterious Skin captive notre regard avec finesse et parvient à créer une atmosphère unique, reflétant l’essence tourmentée des personnages et de leur

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Dernier Duel – Celui de Ridley Scott face aux illusions

Au Royaume de France, le 29 décembre 1386, dans un froid glacial où les flocons se mêlent à une boue maculée de sang, se déroule le dernier duel judiciaire français, une joute féroce dans une vaste cour. La foule enthousiaste soutient avec ardeur les deux combattants de ce duel épique : le chevalier Jean de Carrouges, vétéran appauvri par de nombreuses campagnes, mais honoré de multiples distinctions militaires, et l’écuyer Jacques le Gris, une figure renommée et respectée. L’objet de

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Promising Young Woman – ce que veulent les femmes

Pourquoi, de nos jours, les maisons de production hollywoodiennes ne s’engagent-elles pas davantage dans la création de longs-métrages à l’instar de Promising Young Woman d’Emerald Fennell ? Il s’agit de l’œuvre cinématographique susceptible de ravir un large éventail de spectateurs, du simple amateur de cinéma aux cinéphiles les plus avertis. Elle revêt une pertinence particulière en ce qu’elle véhicule un propos percutant. Ce film audacieux et novateur, que l’industrie cinématographique américaine réclame ardemment, incarne une fusion harmonieuse de l’émotion forte,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Consentement – La nécessité fondamentale d’une permission éclairée

En l’an 2020, l’admirable Vanessa Springora offrit à la lumière de l’opinion son récit autobiographique intitulé Le Consentement, récit des plus poignants, relatant la persévérante emprise qu’exerça l’écrivain Gabriel Matzneff sur son être, alors en sa treizième année d’innocence adolescente. Son opus résonnait tel un cri du cœur, un implacable réquisitoire contre les méfaits de nature sexuelle perpétrés par Matzneff. Toutefois, il allait au-delà, constituant une cinglante dénonciation de la société qui, pendant des décennies, préféra détourner son regard. La

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] L’Amour et les forêts – Une terreur quotidienne

Adaptation éponyme du roman d’Éric Reinhardt, L’Amour et les forêts est un drame évoquant le sujet sensible de la violence conjugale en étudiant son fondement. Virginie Efira incarne Blanche, tombée amoureuse de Grégoire (Melvil Poupaud) puis mariée à lui, avant que les choses ne dégénèrent une fois le mariage établi en laissant transparaître tant la possessivité que le tempérament agressif de son mari. La réalisatrice Valérie Donzelli reprend ce récit, construit bien sous la forme d’un enchaînement de flashback, ce

LIRE LA SUITE »
AUTOUR DE CANNES

[RETOUR SUR..] 4 mois, 3 semaines, 2 jours – Et plusieurs années plus tard

Le fleuron du nouveau cinéma roumain a été le drame controversé de Cristian Mungiu sur l’avortement, 4 mois, 3 semaines, 2 jours2007, qui a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes. Plus de quinze ans après sa sortie, le film reste la réalisation la plus importante de Mungiu, dont l’impact continue de se faire sentir malgré le fait qu’il se déroule dans la Roumanie de 1987. Il s’agit pourtant d’une description austère et minimaliste de vingt-quatre heures pénibles passées

LIRE LA SUITE »
ANALYSE

[ANALYSE] Irréversible – Le Temps et le rêve

Alex (Monica Bellucci) se sent étouffée et veut désespérément quitter la fête. Son nouveau petit ami, Marcus (Vincent Cassel) est trop extravagant dans son comportement. Sa consommation de drogues et sa coquetterie semblent hors de contrôle, ce qui la met dans l’embarras. Son ex-petit ami, Pierre (Albert Dupontel), a une curiosité masochiste à leur égard, ce qui la met mal à l’aise. Elle les abandonne donc tous les deux en décidant de quitter la fête et de rentrer chez elle.

LIRE LA SUITE »