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Étiquette : Festival de Cannes 2024

FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Angelo dans la forêt mystérieuse – Trans-Animation

Le cinéma d’animation français a encore de beaux jours devant lui, grâce à l’émergence de talents prometteurs. En particulier, Vincent Paronnaud et Alexis Ducord, originellement dessinateurs de bandes dessinées, nous offrent Angelo dans la forêt mystérieuse, un long métrage d’animation qui célèbre l’imagination avec une grâce inouïe. D’une durée d’une heure et vingt minutes, nous suivons les aventures d’Angelo, un enfant à l’imagination débordante et incontrôlable, mise en scène dès les premières minutes où il transforme son petit-déjeuner en un

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Anzu, chat-fantôme (Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita)

Avec Anzu, chat-fantôme, le duo Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita inscrit leur film dans un hommage au studio Ghibli, et notamment aux œuvres de Hayao Miyazaki. On y suit Karin, 11 ans, abandonnée par son père chez son grand-père, le moine d’une petite ville côtière de la province japonaise. Celui-ci demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable, bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. Anzu a la particularité d’être un peu désagréable, provocateur et surtout de parler, ayant 37

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Les Pistolets en plastique – Perdu comme Xavier

Découvrir la troupe des Chiens de Navarre, c’est s’immerger dans un théâtre politisé, empreint d’un humour noir et tranchant. Lorsque Oranges sanguines est sorti en salles, il a suscité un véritable engouement avec son humour acerbe et provocateur, d’une acidité si mordante qu’elle en devenait hilarante. Ainsi, lorsque l’on apprend que leur nouveau projet est un film mettant en scène plusieurs policiers, gendarmes et deux détectives amateurs de Facebook, partis à la recherche de Xavier Dupont de Ligonnès (renommé Paul

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] La Plus Précieuse des Marchandises – Conte macabre sur l’horreur humaine

Michel Hazanavicius ne s’aventure pas pour la première fois dans les méandres du film de guerre dramatique. En effet, il avait déjà scénarisé Passé sous silence, un documentaire télévisé sur le Rwanda, et en tant que scénariste-réalisateur de son long métrage de 2014, The Search, un remake de l’œuvre post-Holocauste de Fred Zinnemann de 1948 qu’Hazanavicius a transposé en Tchétchénie à la fin des années 1990, après l’invasion dévastatrice de ce pays par la Russie. Après une longue période de

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[CRITIQUE] L’Amour Ouf – Avoir du Cœur

Il y avait tous les arguments pour être confiants, ou alors anxieux, quant au nouveau projet de Gilles Lellouche, après Narco et Le Grand Bain : L’Amour Ouf. Entre un budget de 35 millions d’euros, un casting XXXL regroupant les grandes pointures du cinéma français, et un style particulier mêlant des genres rarement explorés en France avec un tel budget, à savoir une comédie musicale romantique ultra-violente, tout sur le papier suscitait l’enthousiasme et l’envie de le découvrir. Cependant, on

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[CRITIQUE] Le Roman de Jim – Escalade d’émotions

Quand on pense aux frères Larrieu (Arnaud et Jean-Marie Larrieu), on se remémore souvent Tralala, une comédie musicale marquée par une douleur auditive incessante. Quelle surprise donc de découvrir leur dernier film, Le Roman de Jim, un objet de cinéma touchant, sincère et particulièrement doux. Nous y suivons Aymeric (interprété par Karim Leklou), qui retrouve Florence (Laetitia Dosch), une ancienne collègue, par hasard lors d’une soirée à Saint-Claude dans le Haut-Jura. Elle est enceinte de six mois et célibataire. À

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[CQL’EN BREF] Motel Destino (Karim Aïnouz)

Avec Motel Destino, Karim Aïnouz fait son grand retour après Le Jeu de la Reine, en nous offrant un film ancré dans sa terre natale, le Brésil. On y suit Heraldo, traqué par une puissante famille mafieuse brésilienne à laquelle il est redevable. En quête d’oubli et de fonds pour fuir vers la capitale, il trouve refuge au Motel Destino, tenu par le couple Elias et Dayana. Une dynamique singulière se crée alors entre les trois personnages, sans toutefois former

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[CQL’EN BREF] Animale (Emma Benestan)

Depuis quelques années, le désir d’un renouveau du septième art est palpable, notamment avec l’essor de films comme Grave de Julia Ducournau. Les propositions fantastiques, particulièrement dans le cinéma de genre français, envahissent nos écrans. C’est dans ce contexte que s’inscrit Animale d’Emma Besnestan (après son sublime Fragile), présenté comme un western dramatique fantastique. On y suit Nejma, incarnée par Oulaya Amamra, qui rêve de triompher dans une course de taureaux en Camargue. Cependant, une nuit, elle disparaît dans un

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Parthenope – Le retour du Voyage

Le retour tant attendu de Paolo Sorrentino se fait enfin sentir, lui qui nous a récemment gratifiés de Silvio et les autres et La Main de Dieu pour Netflix. Sorrentino n’est pas seulement un conteur de fables et de périples; ceux qui l’ont découvert avec La Grande Bellezza et Youth attendaient avec impatience un nouvel opus de cette envergure, et Parthenope semble répondre à ces attentes. Parthenope narre l’histoire d’une jeune fille éponyme, incarnée par la sublime Celeste Dalla Porta,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Marcello Mio – Jouer pour jouer

Chiara Mastroianni et Benjamin Biolay avaient déjà tourné ensemble dans Chambre 212, incarnant un couple fracturé par le temps. S’ils se retrouvent dans Marcello Mio, ce n’est plus la rupture sentimentale qui intéresse Christophe Honoré. L’actrice incarne une idée de son propre père, légende du cinéma italien qu’est Marcello Mastroianni. Elle pense devenir son fantôme, et non plus l’inverse. En pleine crise identitaire, le personnage voit son attitude toute changée, ses mimiques plus « cinématographiques ». Son petit monde est affecté, de

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C'est fini, snif