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Étiquette : Festival de Cannes 2023

FESTIVAL DE CANNES (2023)

[CANNES 2023] Le palmarès de notre envoyé spécial

Après cette dizaine de jours au festival et la découverte du palmarès hier soir, avec cette Palme d’or décernée à Anatomie d’une Chute, de Justine Triet, il est temps de dévoiler mon palmarès personnel, si j’avais été Président du Jury cette année. Au final, excepté pour un titre, j’ai en commun tous les autres films du palmarès donné par le Jury, mais avec quelques prix qui diffèrent. Petite précision, il me manque 4 films sur les 21 sélectionnés en compétition

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FESTIVAL DE CANNES (2023)

[RECAP’] Perfect Days, Cobweb & The Old Oak (Cannes 2023 – Jour 10)

Avant-dernière journée à Cannes avec les projections de Perfect Days, de Wim Wenders (en compétition), Dans la Toile, de Kim Jee-woon (Hors-Compétition), et The Old Oak de Ken Loach (en compétition). Perfect Days, Wim Wenders Six ans après son précédent film, Wim Wenders revient avec une fiction au Japon, et Kōji Yakusho au casting, qui incarne un agent d’entretien de toilettes publiques à Tokyo. On suit son quotidien, que le cinéaste filme avec une grande tendresse, montrant son application à

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FESTIVAL DE CANNES (2023)

[RECAP’] Rien à perdre & L’Été Dernier (Cannes 2023 – Jour 9)

Neuvième journée à Cannes avec les projections de Rien à perdre, de Delphine Deloget (Un Certain Regard), et L’Été Dernier, de Catherine Breillat (en compétition). Rien à perdre, Delphine Deloget Premier long-métrage de la réalisatrice Delphine Deloget présenté en sélection Un Certain Regard, avec Virginie Efira, India Hair et Félix Lefebvre. C’est l’histoire d’une mère célibataire dont le plus jeune fils est placé de force dans un foyer, à cause d’un accident domestique survenu lorsqu’elle travaillait. Un film intéressant où

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[CRITIQUE] Anatomie d’une Chute – Ascension du Chaos

Anatomie d’une Chute, débute tel un film de procès classique. Divisé en deux parties, un acte criminel et un jugement, l’enjeu est clair : notre protagoniste a-t-elle commis un meurtre ? Cependant, rapidement, les situations se multiplient et se complexifient, transformant les enjeux du long-métrage en une Hydre de Lerne. À peine pense-t-on avoir tiré une conclusion qu’apparaissent deux nouvelles idées, conférant un rythme effréné au film. Avec ce quatrième film, Justine Triet se hisse parmi les réalisatrices françaises les

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[CRITIQUE] Vers un avenir radieux – Échos de passion et d’espoir

Vers un avenir radieux de Nanni Moretti nous plonge dans un récit empreint de passion et de nostalgie. Mettant en scène le personnage de Giovanni, interprété brillamment par Moretti lui-même, jouant un réalisateur qui tourne un film se déroulant à Rome en 1956, au moment de la Révolution hongroise. À travers cette œuvre, Moretti offre une réflexion profonde sur l’industrie cinématographique, la vie personnelle du réalisateur et les valeurs intemporelles qui animent son art. ENTRE FICTION ET RÉALITÉ, UN REGARD

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[CRITIQUE] L’Amour et les forêts – Une terreur quotidienne

Adaptation éponyme du roman d’Éric Reinhardt, L’Amour et les forêts est un drame évoquant le sujet sensible de la violence conjugale en étudiant son fondement. Virginie Efira incarne Blanche, tombée amoureuse de Grégoire (Melvil Poupaud) puis mariée à lui, avant que les choses ne dégénèrent une fois le mariage établi en laissant transparaître tant la possessivité que le tempérament agressif de son mari. La réalisatrice Valérie Donzelli reprend ce récit, construit bien sous la forme d’un enchaînement de flashback, ce

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[CRITIQUE] Fermer les Yeux – Passé Composé

Victor Erice figure parmi les réalisateurs espagnols les plus captivants. Pourtant, en dépit de son talent salué par la critique mondiale, il n’a plus présenté le moindre long-métrage depuis trente et une années. Cette absence douloureuse s’explique par des projets avortés ou des déficits de financement constants. Le réalisateur possède donc une filmographie brève mais séduisante, composée de quatre films, incluant le dernier. Une œuvre qui entretient un rapport complexe avec le temps. Non seulement dans la forme de cette

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FESTIVAL DE CANNES (2023)

[CRITIQUE] Asteroid City – Désert Andersonien

Deux ans après la sélection en compétition de The French Dispatch, Wes Anderson revient avec un nouveau casting prestigieux pour nous présenter Asteroid City. Réunis dans une petite ville de l’Ouest américain des années 50 pour une remise de prix d’inventions liées à la science spatiale, des parents et leurs enfants se retrouvent confinés contre leur gré après l’apparition d’un alien pendant l’événement… Le précédent film de Wes Anderson contenait trois histoires racontées dans un journal, ce qui, malgré de

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[CRITIQUE] La Passion de Dodin Bouffant – cuisine et sentiments

Présent il y a presque 30 ans pour L’Odeur de la Papaye Verte, pour lequel il a remporté la Caméra d’or à Un Certain Regard, Tran Anh Hung revient cette fois en compétition à Cannes avec La Passion de Dodin Bouffant, un drame romantico-culinaire sur deux cuisiniers hors pairs en France au 19ème siècle. La délicatesse du réalisateur d’À la verticale de l’été se déploie dans ce ballet gastronomique, s’ouvrant sur une longue scène de préparation de plats, presque sans

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[CRITIQUE] Jeunesse (Le Printemps) – Coudre son propos

Évitons toute circonlocution : visionner une œuvre de Wang Bing constitue un véritable exercice d’endurance. Le maître chinois du documentaire long-format impose, indéniablement, un palais à cultiver. Afin de prévenir toute fuite précipitée des exploitants, son récent opus, intitulé “Jeunesse”, a judicieusement été segmenté en trois volets. Le premier d’entre eux, baptisé Jeunesse (Le Printemps), fait son entrée en ce premier mois de l’année 2024 dans les salles obscures. Cette première de Jeunesse scrute la jeunesse chinoise, tel que le

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C'est fini, snif