Étiquette : Festival de Cannes 2021

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Olympiades – Regarder les gens s’aimer

Des romances passagères, une ambiance douce-amère et une première en noir et blanc, Les Olympiades semble détonner dans l’œuvre de son auteur qui a pourtant souvent croiser les genres, les approches, parfois au sein d’un même film. Le neuvième film de Jacques Audiard est une adaptation de trois bandes dessinées d’Adrian Tomine, on suit les amitiés et amours d’Émilie, Camille, Nora et Amber Sweet dans le quartier des olympiades à Paris. Ce quartier est un choix d’adaptation et constitue le

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[CRITIQUE] Memoria – Retrouver le sens de la vie

Le cinéma d’Apichatpong Weerasethakul est des plus passionnants, évoquant tant l’existence humaine que le passage et le renouvellement du temps, comme du monde. Avec Memoria, le cinéaste thaïlandais s’intéresse de nouveau au souvenir d’une horticultrice écossaise, et plus particulièrement à celui d’un son, un son qu’elle essaye de retrouver à Bogota en Colombie, comme si celui-ci pouvait l’éclairer sur la beauté, ou l’horreur du monde moderne. Quel est ce son, pourquoi s’est-il manifesté ?  On connaît l’affection que porte l’immense réalisateur

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[CRITIQUE] Madres Paralelas – L’histoire de la parenté

Pedro Almodóvar est un maître incontestable du drame, ce n’est pas nouveau, on le sait. Qu’il s’agisse du lien parental comme des épreuves de vie les plus difficiles (deuil, séparation), son cinéma s’intéresse aux changements physiques comme psychologiques de l’individu sur les traversées de son temps. Madres paralelas ne déroge pas au style du cinéaste, conciliant ses obsessions les plus anciennes, entre désir de devenir mère et inconfort de l’être, identités sexuelles, avec une thématique majeure que l’on retrouve de

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[CRITIQUE] After Yang – Origines spirituelles

Grâce à son sens plastique inné, les films de Kogonada sont parmi les plus captivants du cinéma actuel. Sa capacité à composer des plans d’environnements et de personnes qui les habitent, magnifiquement conçus et richement élaborés, rend ses films visuellement et singulièrement spéciaux. Ajoutez à cela sa capacité de conteur à explorer des histoires profondément spirituelles qui réfléchissent au sens de la vie, et vous constaterez que regarder un film de Kogonada est une expérience véritablement transcendante. Ce qui est

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[CRITIQUE] Clara Sola – Symbole d’enfermement

Le premier long métrage de la réalisatrice costaricaine et suédoise Nathalie Álvarez Mesén dévoile clairement ses cartes dès le premier plan. La Clara du titre, une femme d’âge moyen aux cheveux noirs et au regard perçant, se tient face à un étalon blanc débridé, l’incitant à s’approcher d’elle. Un plan large révèle que c’est elle, et non l’animal, qui est enfermée, apparemment incapable de franchir une barrière invisible délimitée par quelques poteaux. Elle tend le bras vers l’avant mais ne

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[CRITIQUE] Nitram – Silence inconfortable

Justin Kurzel continue de s’intéresser aux personnages tristement célèbres de notre histoire avec Nitram, un voyage inconfortable aux côtés de l’un des plus célèbres tueurs de masse de l’histoire australienne. La capacité de Kurzel à créer une atmosphère inhospitalière qui ne semble se calmer que dans la douleur n’est pas seulement étouffante, elle est carrément exaspérante. Ce n’est pas le cas du film lui-même, dont la performance centrale et le niveau élevé de tension placent le spectateur dans la peau

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[CRITIQUE] La Colline où rugissent les lionnes – Vraiment des reines

La Colline où grondent les lionnes marque le début de Luàna Bajrami en tant que réalisatrice, cette jeune actrice franco-kosovare qui a captivé le public international sous le nom de Sophie dans Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma. Le récit dépeint l’histoire de trois jeunes femmes, Qe, Jeta et Li, et de leur combat pour se libérer des contraintes provinciales. Quand elles ne conversent pas sur une colline ou ne flânent pas sur la terrasse délabrée

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[CRITIQUE] Employé / patron – Une interrogation sur l’espace et la portée de l’humanité dans une société capitaliste

Dans le troisième long métrage du cinéaste uruguayen Manuel Nieto Zas, Employé / patron, les subtilités de la relation éponyme sont mises en lumière. Rodrigo (Nahuel Perez Biscayart) est un producteur rural et le gérant d’un ranch plongé dans le marasme avec l’abandon des chauffeurs et des précipitations. Il a besoin d’un conducteur de tracteur et s’adresse à Lacuesta, qui a travaillé pour sa famille il y a longtemps. Lacuesta propose à son fils Carlos (Cristian Borges), âgé de dix-huit

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[CRITIQUE] L’Histoire de ma femme – Taquine possession romanesque

Après le triomphe retentissant de Corps et Âme, un film dont la tendresse stoïque et l’intimité tangible ont fait figure d’exception parmi les récents lauréats de l’Ours d’or, Ildikó Enyedi revient à la réalisation avec son adaptation tant attendue du roman de guerre de Milán Füst, qui raconte l’histoire d’un certain capitaine Jakob Störr, commandant néerlandais d’un cargo qui soupçonne sa femme d’infidélité. Pas moins personnel, énigmatique ou émouvant que les œuvres précédentes du réalisateur, L’Histoire de ma femme s’inscrit

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[CRITIQUE] Ali & Ava – L’harmonie de l’amour

Il y a de fortes chances que vous ayez un grand sourire chaque fois qu’Ali et Ava sont à l’écran en même temps, ce qui est une bonne chose puisqu’elles sont souvent ensemble dans Ali & Ava. Le dernier film de Clio Barnard est une charmante petite romance qui déploie beaucoup d’efforts pour façonner son couple central, lequel éclate finalement de chaleur, d’espoir et de douceur. Doux, mais jamais mielleux, romantique, mais jamais gnangnan, c’est une histoire d’amour bien faite.

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C'est fini, snif