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Étiquette : Drame

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Golda – L’art de la femme, de la guerre

GOLDA, du réalisateur israélien Guy Nattiv, se démarque comme une œuvre à part entière. Dès le départ, GOLDA intrigue par sa capacité à se faufiler entre les genres. Le spectateur, à première vue, pourrait s’attendre à un biopic classique sur Golda Meir, mais le film va au-delà de cela. Il plonge au cœur des 19 jours cruciaux de la guerre du Yom Kippour de 1973, une période charnière dans l’histoire d’Israël. La décision du réalisateur de combiner ces deux facettes

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[CRITIQUE] L’Enlèvement – Captivant et ravissant

Marco Bellocchio est un cinéaste vieux de 83 ans qui, à travers sa carrière, a ausculté à la fois les grandes fresques historiques et l’intime, notamment avec le sublime Marx peut attendre (2021). Alors le savoir aux commandes de L’Enlèvement, à la rencontre entre l’histoire et le drame familial, ne pouvait que nous faire trépigner d’impatience. En 1858, l’histoire de l’enlèvement d’un enfant juif par le pape, tout d’abord scénarisé par Spielberg et Kushner, qui dégénère en conflits à travers

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[CRITIQUE] Past Lives – Copains d’avant

Past Lives – Nos Vies d’Avant, le premier long-métrage de Céline Song, nous invite à un voyage profondément émotionnel et subtilement poignant à travers les dédales de la nostalgie, de la connexion et de l’amour non consommé. Tel un tableau délicatement tissé, ce film s’inscrit dans la lignée des grandes œuvres qui explorent les concepts du destin et des âmes sœurs, tout en se distinguant par son approche résolument nuancée. Past Lives se révèle être une méditation sur le concept

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[CRITIQUE] Addicted To Romance – Elle est Venue à Lui

Dans son dernier long-métrage, Addicted To Romance, la cinéaste et auteure Rebecca Miller nous offre une œuvre qui oscille entre le burlesque et le tendre, tout en explorant les méandres de l’amour dans une comédie romantique à l’innocence absurde et au sérieux presque enfantin. À la manière des grandes comédies à la Woody Allen, celui-ci dépeint les vies entrelacées de personnages aussi excentriques que touchants, dans une version à deux tiers de la vitesse des classiques du genre. Miller, qui

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[CRITIQUE] Rien à Perdre – Tout ça pour une simple frite

Le cinéma français, fort de sa tradition de drames familiaux, offre souvent des récits émotionnels qui touchent le cœur du spectateur. Delphine Deloget, avec son premier long-métrage, Rien à Perdre, présenté dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes, s’inscrit dans cette lignée. Sous une apparence de drame familier, le film explore des questions complexes liées à la parentalité et à la rigidité du système de protection de l’enfance. Rien à Perdre nous plonge au cœur de la

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[CRITIQUE] LaRoy – Se libérer d’un Fargo

Le cinéma indépendant est un terreau fertile pour l’originalité et la créativité. C’est dans ce vaste champ que Shane Atkinson a planté les graines de son premier long métrage, LaRoy. Ce film nous emmène dans la petite ville endormie de LaRoy, où la vie du protagoniste, Ray, interprété par John Magaro, est sur le point de prendre un virage inattendu. HÉRITAGE LaRoy ne peut échapper à la comparaison avec les films des frères Coen. Il s’agit clairement d’un hommage, voire

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L'ÉTRANGE FESTIVAL 2023

[CRITIQUE] The Childe & Bodyshop (L’Etrange Festival 2023 – Jour 1)

De nouveau en place à l’Etrange Festival, pour la troisième fois consécutive. Petit plaisir de retrouver cette Salle 500 et les gens qui la peuplent, d’autant que me voilà accrédité, donc préparez-vous pour quantité de films traités durant 13 jours. SOIRÉE D’OUVERTURE : THE CHILDE Le premier film que j’ai vu à ce festival était l’ouverture de l’Étrange Festival : The Childe de Hoon-Jung Park. Il s’agit d’un film coréen, et ce ne sera pas le dernier film de la Corée

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[CRITIQUE] Le Jeu de la Reine – Hey Jude! Don’t make it Law

Le commencement fulgurant du récit de Karim Aïnouz, Le Jeu de la Reine, nous entraîne dans une toile d’intrigues prometteuse où Catherine Parr ourdit secrètement une conspiration avec Anne Askew. Néanmoins, cette trame alléchante s’égare rapidement dans les dédales d’une narration tumultueuse. L’une des principales écueils de ce film réside dans sa propension à semer des intrigues sans les épanouir pleinement. Prenons par exemple le précieux collier que Catherine offre à Anne, une largesse d’une illogique confondante. L’absence d’une explication

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FILMOTHÈQUE DE FILMO

[FILMOTHÈQUE] The Fence – Hommage d’un rodéo urbain

Après avoir rencontré un franc succès sur YouTube en 2018, William Stone recycle son court-métrage pour en créer un film avec un casting qui laisse entrevoir des compétences d’acting améliorées. C’est au rythme des percussions punk rock que le décor eighties prend forme dans un quartier de Bristol – époque où les vrombissements des cyclomoteurs se font entendre dans chaque coin de rue. Le quartier de Hartcliffe esquisse un décor maussade, jonché de logements sociaux issus du boom de 1950

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[CRITIQUE] La beauté du geste – Million feelings baby

Encore méconnu en francophonie, le réalisateur japonais Shô Miyake se met au défi de traduire à l’écran la vie de la boxeuse Keiko Ogasawara, première femme japonaise malentendante à obtenir une licence professionnelle dans son sport (et incarnée par l’actrice Yukino Kishii). Si le titre anglais (Small slow, but steady) laisse entendre qu’il s’agit de la version asiatique du film de Clint Eastwood (peignant le portrait d’une boxeuse maladroite mais déterminée), Miyake réussit en réalité à s’en détacher brillamment. Même

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C'est fini, snif