
Leurs enfants après eux | Un été suspendu sur les ruines de l’avenir
Critique | Leurs enfants après eux de Ludovic et Zoran Boukherma | 2h21 | Par Louan Nivesse
Critique | Leurs enfants après eux de Ludovic et Zoran Boukherma | 2h21 | Par Louan Nivesse
Après sa parution en 1982, le roman original d’Alice Walker, intitulé La Couleur Pourpre, s’est heurté à de vives interdictions et contestations au sein de multiples programmes scolaires et bibliothèques. Ces critiques, majoritairement émanant des milieux blancs et chrétiens, persistent à dénoncer les représentations de l’œuvre liées à des thèmes tels que l’homosexualité, la violence, l’histoire africaine, le viol, l’inceste, la toxicomanie, le langage explicite et les scènes à caractère sexuel, comme l’indique le projet des livres interdits. L’adaptation cinématographique
La sortie récente, le 17 novembre, de l’adaptation animée Scott Pilgrim Takes Off offre une occasion parfaite de revisiter la première adaptation des comics de Bryan Lee O’Malley : Scott Pilgrim vs the World, réalisée par Edgar Wright et sortie en salle en 2010. Alors que certains considèrent déjà ce film comme une œuvre culte, d’autres le trouvent ennuyeux voire problématique. L’une des premières inquiétudes que l’on peut soulever à propos de cette adaptation concerne son existence même. Adapter l’intégralité
Après huit années depuis la sortie du dernier film, la saga Hunger Games fait son retour sur les écrans. Suzanne Collins, l’auteure des livres Hunger Games, a décidé de publier un nouveau livre, une préquelle à sa trilogie, en 2020. Ce livre retrace l’histoire de Coriolanus Snow, futur président de Panem, et de sa jeunesse lorsqu’il se retrouve malgré lui mentor d’une jeune femme du district 12, Lucy Gray Baird. Sa réussite dépend de la survie de cette dernière ;
Après les événements du premier volet, Katniss et Peeta ont survécu aux jeux, mais à quel prix ? Alors que ces faux amants aspirent à une vie tranquille, le président Snow annonce les Jeux de l’Expiation pour le 75e anniversaire des Hunger Games. Parmi les anciens vainqueurs, deux de chaque district retourneront dans l’arène. Dans le district 12, il y a eu trois vainqueurs : Haymitch, Katniss et Peeta. Le deuxième volet voit un changement de réalisateur. Le rythme lent
En l’an de grâce 1983, Stephen King avait déjà conquis le statut d’auteur fantastique le plus éminemment vendu sur le sol américain. Les frénésies nées de ses créations avaient profondément enraciné leur emprise dans le paysage cinématographique américain. Les adaptations de son œuvre s’enchaînaient sans relâche, tissant une toile d’influence à travers l’industrie. Il convient de rappeler les métrages tels que Carrie au bal du diable (1976) de Brian de Palma, The Shining (1980), suivi de Creepshow (1982), où les
Lorsque la littérature se voit projetée sur l’immense toile cinématographique, elle suscite naturellement des attentes d’une adaptation éclairée, où les mots se muent en images et où les protagonistes se métamorphosent en chair et en os sous les projecteurs. Toutefois, dans le cas de l’adaptation d’une œuvre littéraire, il est impératif de démontrer une sensibilité artistique exceptionnelle, de respecter scrupuleusement l’essence du texte originel et de démontrer la capacité à transcender le verbe écrit pour capturer la quintessence de l’intrigue.
Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale et à la veille de la toussaint, Kenneth Branagh nous plonge dans cette Venise sinistre où il incarne lui-même le personnage phare : Hercule Poirot. Notre cher enquêteur maintenant à la retraire interrompt cette dernière lorsque vient lui rendre visite son amie Ariadne Oliver (interprétée par Tina Fey). Auteure de romans policiers à succès, celle-ci le convainc d’assister à une séance de spiritisme dans l’unique but de démontrer la falsification de cette fameuse séance.
La carrière de Neill Blomkamp est indubitablement l’une des plus fascinantes d’Hollywood moderne, mais aussi l’une des plus décevantes. Son premier film, District 9, est un condensé captivant de science-fiction. C’est avec une certaine grâce et sincérité qu’il abordait la question de l’apartheid en Afrique du Sud. En contextualisant son film avec des extraterrestres, le réalisateur incorporait néanmoins une bonne dose d’action gore et de divertissement pour captiver au mieux son public. Son deuxième film, Elysium, n’atteint pas le même
Si aujourd’hui de nombreux amateurs de mangas s’émerveillent sur les planches de « Vagabond », son auteur, Takehiko Inoue avait pourtant déjà signé une œuvre culte : « Slam Dunk », dont la parution s’est terminée en 1996 au Japon, et 2004 en France. Cela faisait près de 20 ans que l’auteur n’avait plus touché à ces personnages, avec la publication d’un court épilogue. Aujourd’hui, il passe derrière la caméra, pour mettre en scène un long-métrage d’animation intitulé The First Slam Dunk. Un film