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Catégorie : MADE IN ASIA

12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[RECAP #3] En Boucle & Run and Kill (PIFFF)

EN BOUCLE, de Junta Yamaguchi (en compétition) En 2020, Junta Yamaguchi avait surpris avec son premier long-métrage, Beyond the Infinite Two Minutes, qui explorait le concept de boucle temporelle, à travers un seul plan séquence de 71 minutes. Il revient ici avec River (En Boucle), qui parle à nouveau d’une boucle temporelle autour de la même durée. Là où ce qui faisait l’originalité du premier film, voir le futur 2 minutes plus tard à travers un écran, donnait lieu à

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La Complainte du sentier – Jeune et pauvre

Premier volet d’une trilogie consacré à l’enfant Apu, La Complainte du sentier est un récit d’adaptation envisagé par Satyajit Ray à la suite de sa lecture du roman bengali de Bibhutibhushan Bandyopadhyay. Le réalisateur entame son premier contact avec le cinéma par la rencontre de Jean Renoir et sa découverte du Voleur de bicyclette (1948). S’il veut reprendre en partie le style néo-réaliste de Vittorio De Sica, il souhaite surtout ne pas sacrifier l’approche multidimensionnelle du roman original caractérisée par

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[CRITIQUE] Godzilla Minus One – Le retour du roi

Le Roi des monstres est de retour, cette fois dans un long-métrage Japonais, une première depuis maintenant 7 ans et la sortie de Shin Godzilla, la Toho ayant dû entre temps laisser les américains exploiter la licence. Ce nouvel opus est confié à Takashi Yamazaki, réalisateur du film Lupin III: the First, et superviseur d’effets spéciaux expérimenté, ayant notamment travaillé sur la dernière itération nippone du lézard géant avec la société Shirogumi. Godzilla Minus One, au même titre que le

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Lady Snowblood – La vengeance incarnée

Quand on s’attarde un instant sur le premier volume de Kill Bill de Quentin Tarantino, en s’appuyant notamment sur le personnage d’O-Ren Ishii joué par Lucy Liu, on constate immédiatement que le réalisateur ne s’est pas simplement contenté d’être inspiré, mais a fermement tenu à faire un hommage à Lady Snowblood. Sorti en 1973, ce film japonais réalisé par Toshiya Fujita a maintenant cinquante ans et fait partie de ses films les plus notables. Quentin Tarantino a pu le confirmer

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Un hiver à Yanji – La chaleur de l’âme

Le cinéma de l’éminent réalisateur singapourien Anthony Chen, s’est progressivement affiné, gagnant en maturité au fil de ses réalisations successives. Si son tout premier long-métrage, Ilo Ilo, s’est vu honoré du prestigieux titre de Meilleur Film aux Golden Horse Awards de 2013, surpassant ainsi des géants du cinéma asiatique tels que Wong Kar-wai et Tsai Ming-liang, Chen dévoile une évolution singulière de son art à travers son ultime long-métrage, Un hiver à Yanji. Subtile, il explore les vies de trois

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43ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D'AMIENS

[RETOUR SUR..] Les Soeurs Munakata – témoignage de toute une époque

Carlotta est un distributeur de films que l’on connait beaucoup grâce à son travail pour rendre visible le cinéma asiatique en France. Toujours dans cette optique de faire découvrir des raretés, il sort donc en cette fin d’année six longs-métrages restaurés de Yasujiro Ozu, immense cinéaste japonais. Des films qui mettent en avant l’immense palette des films de ce réalisateur, des années 1930 (avec notamment Femmes et Voyous) jusqu’aux années 1960. Un moyen de faire découvrir son travail à un

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Ça tourne à Séoul ! Cobweb – Tournage en feu

Sélectionné en hors compétition au dernier Festival de Cannes, Ça tourne à Séoul ! Cobweb voit le retour de Kim Jee-woon au film de genre, que l’on connait très friand d’expérimentations sur les différents genres cinématographiques. D’un récit portant sur un réalisateur à la réputation toute faite, gâchée par les échecs critiques répétitifs de ses films, le cinéaste fait son autoportrait, à la manière de Gondry dernièrement, avec beaucoup d’autodérision. Persuadé que son projet pourrait devenir un chef-d’œuvre, il devra faire

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Déménagement – Séparation Impromptue

S’inscrivant dans le « shomingeki » – théâtre néo-réaliste japonais sur la classe moyenne -, Déménagement est l’œuvre de Shinji Sômai contant le refus d’une petite fille à accepter le divorce de ses parents. Dans une optique de réinvention de genre donc, après Ozu et Naruse, le réalisateur livrait une œuvre toute à la fois douce et poétique. Pour la première fois en salles, Déménagement bénéficie de la restauration du Festival de Venise 2023. Sômai traite de la jeunesse en filmant le

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Kuroneko – Vengeance féline

Kaneto Shindo, important cinéaste Japonais, ayant officié en tant que scénariste, notamment pour Yasuzô Masumura (Tatouage), est connu pour avoir réalisé le poétique L’Île Nue, film dénué de dialogues, mais surtout le saisissant et fiévreux Onibaba. Dans celui-ci, il s’aventurait avec intelligence dans des registres horrifiques et fantastiques, mais c’est bel et bien dans Kuroneko, que ces genres en constituent la véritable colonne vertébrale. Shindo reprend le schéma mère (encore Nobuko Otowa) – belle-fille – fils parti à la guerre,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[REVIOWZ] The Sadness – Plaisir de la haine

Le cinéaste canadien de renom, Rob Jabbaz, a donné vie à son tout premier opus cinématographique intitulé The Sadness, dans les magnifiques décors taïwanais. Le film met en scène une distribution exclusivement composée d’artistes taïwanais, et son récit, d’une envergure narrative considérable, a été habilement conçu de manière à transcender toute spécificité nationale ou culturelle. À la lumière des ravages infligés à la civilisation humaine par la pandémie de COVID-19, il devient impérieux de reconnaître que nous sommes sur le

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C'est fini, snif