Michael Mohan est un réalisateur avec plus de 10 ans de carrière. Vous ne connaissez probablement pas ses premiers longs-métrages, tels que One Too Many Mornings ou Save the Date. Cependant, vous avez peut-être vu son précédent film, The Voyeurs, sorti sur Prime en 2021. Cette réinterprétation peu mémorable de Fenêtre sur Cour mettait en vedette Sydney Sweeney, que l’on retrouve dans son nouveau film, Immaculée. Pour son nouveau film, Mohan s’expatrie en Italie. Le pitch est celui d’un thriller
Dans La Salle des profs, le dernier film tendu et captivant du réalisateur turco-allemand İlker Çatak, s’engage une trame de vols dans un établissement secondaire, plaçant ainsi la jeune professeure Carla Nowak (interprétée de manière saisissante par Leonie Benesch) dans une situation précaire et inattendue. Animée d’une volonté farouche de résoudre cette affaire en apparence mineure sans léser quiconque, Carla se voit confrontée à une complexité grandissante à mesure qu’elle tente de rétablir l’ordre. Initialement ni victime ni coupable, elle
Imaginary s’inscrit résolument dans la lignée caractéristique de Blumhouse, imprégné de cette identité de bout en bout. Parfois, l’empreinte de Jason Blum donne naissance à des expériences horrifiques inventives, mais bien souvent, ses productions à faible coût et éphémères se retrouvent six pieds sous terre avec une cohorte de tueurs, de créatures étranges, de fantômes et de démons. Celui-ci ne déroge pas à la règle, revêtant tous les attributs distinctifs attendus : un casting d’illustres inconnus, un scénario semblant lacunaire,
Ce n’est guère une divulgation de dire que la scène finale du premier long métrage de Sean Price Williams, The Sweet East, dépeint Lillian, incarnée par Talia Ryder, déambulant nonchalamment vers la caméra, un sourire malicieux aux lèvres. Cet ultime tableau résume à lui seul l’essence du film, une odyssée traversant les sphères des universitaires suprémacistes blancs, des conspirationnistes de PizzaGate, des cinéastes autosatisfaits, des artistes multimédias au talent douteux et des fanatiques religieux. Au sein de cette galerie de
L’horreur métamorphique, subtilement explorée à travers l’objectif cinématographique, se révèle être un moyen exquis d’interroger l’altérité, parfois agrémentée d’une nuance queer. Ces récits, ancrés dans le voyage initiatique vers l’âge adulte, dépeignent les protagonistes s’efforçant d’embrasser leur unicité, découvrant leur salut dans l’acceptation de leur véritable essence. Dans son premier opus, la réalisatrice malaisienne Amanda Nell Eu pousse cette exploration de la transformation corporelle à son apogée. Tiger Stripes transcende les limites des éléments queer pour plonger au cœur de
Qu’est-ce qu’un personnage témoin, sinon une figure que vous avez peut-être déjà croisée, voire même chérie par le passé ? Souvent en première ligne, voire en arrière-plan, au cœur d’un récit, tel est son rôle dans un long-métrage. Cet archétype, par sa nature même, vise à nous transporter dans son sillage, à travers ses yeux innocents, afin de mieux appréhender l’univers qui nous entoure. Que l’on songe à Luke Skywalker, sur le point de découvrir l’immensité de la galaxie, à
Blue Giant conçu par Yuzuru Tachikawa, se distingue comme un anime s’inspirant du manga de Shinichi Ishizuka, déployant une fresque d’animation japonaise et un hommage vibrant à la musique et à ses sonorités audacieuses. Pour esquisser cette production, une analogie s’impose : le jazz (ou plutôt “Jass”, pour emprunter le terme espiègle du trio protagoniste) déjouant toute évidence. On pourrait aisément évoquer Le Terminal de 2004, où le personnage de Tom Hanks, Viktor Navorski, conserve précieusement des articles sur Benny
Dernière réalisation signée Hong Sang-soo, Walk Up suit ce que le cinéaste prend l’habitude de faire depuis de nombreuses années : explorer les circonstances de rencontres, la précision du geste anodin et sa signification. Si l’on suit un réalisateur reconnu auprès du public, celui-ci paraît très seul et désemparé face aux inquiétudes de sa fille qui souhaite évoluer davantage en tant qu’artiste. Par ellipses, jeu sur l’hors-champ, toute la relativité des relations présentées à l’écran se manifeste. Il n’y a ainsi
Un amont de sable arrondi par le vent. À sa courbe, des vagues opaques nées de l’agitation des grains. Des millions de tâches aveuglantes face à l’œil de la caméra, des étoiles qui naissent et meurent aussitôt. Un univers en pleine ébullition. Ce n’est qu’après cette vision prémonitoire que (la première partie de) Dune ouvrait le bal de la science-fiction, avec ses kilotonnes de vaisseaux, de costumes et d’effets spéciaux. Pour Denis Villeneuve, il était primordial de percevoir la matière
Débâcle (féminin) : (1) Rupture subite de la couche de glace (d’un cours d’eau) dont les morceaux sont emportés par le courant ; (2) Fuite soudaine (d’une armée), effondrement soudain. (Larousse) Adaptation du roman flamand éponyme de Lize Spit, et premier long-métrage de Veerle Baetens, actrice et chanteuse reconnue en Belgique, Débâcle met en scène Eva (Charlotte De Bruyne) en train d’élaborer un bloc de glace – élément central du récit. Ce dernier, qu’elle place dans le coffre de sa
C’est Quoi le Cinéma ?