Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

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[CRITIQUE] Deadpool & Wolverine – Un hommage Inattendu

Il est (re)venu, le temps des mutants. Pour les scénaristes à la solde de Kevin Feige, cela sonne probablement comme une libération : depuis le rachat de la 20th Century Fox et la retraite forcée des X-Men, les auteurs de chez Marvel Studios s’échinent à préparer le retour en grande pompe (soit au cinéma) de l’équipe en cherchant le point d’entrée idéal dans leur univers de super-héros connecté. Sans surprise aucune, l’intronisation tant attendue se fait grâce à la magie

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[CRITIQUE] Longlegs – Au Secours Perkins

Dans les années 90, Lee Harker, une jeune recrue du FBI (Maika Monroe), qui s’est illustrée grâce à ses talents de médium, est appelée pour élucider l’affaire Longlegs, du nom du tueur en série qui sévit depuis des années sans que les indices qu’il laisse délibérément derrière lui ne permettent de le retrouver. Avec son supérieur, Carter (Blair Underwood), ils parcourent les lieux caractéristiques de la campagne américaine avec ses fermes et ses banlieues pavillonnaires dans le but de clore

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[CRITIQUE] Twisters – Le vent était au scepticisme

Il est incontestable que Hollywood et les studios américains éprouvent des difficultés à se réinventer, à concevoir des blockbusters imprégnés de nouveauté et d’originalité. Les récents triomphes du grand écran en témoignent : suites interminables, adaptations de franchises vidéoludiques, littéraires, ou même inspirées de parcs d’attractions. S’y ajoutent les legacyquels, les reboots et autres résurrections. Cette tendance révèle une absence flagrante d’innovation, un recyclage incessant des mêmes univers au détriment de créations audacieuses et inventives. Dans ce contexte, exhumer la

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[CRITIQUE] Au cœur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Krafft – Au bord du gouffre

Réalisé par l’illustre cinéaste allemand Werner Herzog, Au cœur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Krafft est un documentaire poignant qui retrace la vie passionnée de ce couple de volcanologues français. Katia et Maurice Krafft ont parcouru les contrées les plus ardentes de notre planète, capturant des images saisissantes et épiques d’éruptions volcaniques. Le titre, bien que trop long, révèle les intentions prétendues du réalisateur : rendre hommage à ces deux figures emblématiques du volcanisme mondial en retraçant

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[CRITIQUE] To The Moon – On ne demande pas la lune

To The Moon nous rappelle avec force que le cinéma est une alchimie subtile. Avoir tous les ingrédients d’un film de qualité ne garantit pas le succès. Il y a un fil magique que la foudre fait passer dans la bouteille, et quand il manque, le résultat est des films irritants comme celui-ci. Sur le papier, il vole, mais à l’écran, cette comédie romantique n’atteint pas les sommets espérés.

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[CRITIQUE] In Water – Trouble jeu

Un tournage improvisé ou presque, et des bavardages entre trois professionnels du cinéma. Peu de surprises dans In Water, qui voit Hong Sang-soo en terrain familier, profitant de la simplicité ostensible du récit pour expérimenter une forme atypique. Contre les critiques trouvant tous les qualificatifs possibles pour diminuer l’ambition vers laquelle il se projette, rappelons qu’il est un cinéaste très amateur de peinture. Cet affect se trouve sur la plupart de ses films, mais davantage dans cette proposition où le

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[CRITIQUE] Les gens d’à côté – On s’en fiche S

Lucie (Isabelle Huppert) travaille pour la police scientifique lorsque deux événements perturbent sa vie. D’abord, le suicide de son mari, également policier, partiellement causé par la pression de sa hiérarchie. Ensuite, l’arrivée de nouveaux voisins : une famille composée d’un couple et de leur petite fille. Elle s’attache rapidement à ce foyer, passant de plus en plus de moments en compagnie de la mère, interprétée par Hafsia Herzi, et du père, incarné par Nahuel Perez Biscayart, pour combler sa solitude. Elle découvre alors que son voisin est un militant anti-police au passé marqué par des actions contestataires. Le nouveau long-métrage d’André Téchiné plonge dans le dilemme moral de Lucie, tiraillée entre son affection pour cette famille et les exigences de ses collègues policiers.

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[CRITIQUE] Pendant ce Temps sur Terre – J’ai (encore) perdu mon corps

Jérémy Clapin avait fait sensation avec son premier long-métrage, J’ai Perdu mon Corps. Deux Césars, un grand prix à la Semaine de la Critique cannoise et deux prix à Annecy, le parcours touchant de Naoufel en avait séduit plus d’un. Pendant ce Temps sur Terre est donc son deuxième long-métrage et se révèle être un film de science-fiction en prises de vue réelles. Pari risqué dans le paysage audiovisuel français que cette histoire où l’on suit Elsa, jeune femme vivant en Moselle et qui espère le retour sur Terre de son frère Franck, astronaute parti et disparu depuis 3 ans.

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[CRITIQUE] El Profesor – Argentine année zéro

Benjamin Naishtat est un cinéaste argentin qui a d’abord capté l’attention avec son film Histoire de la peur, présenté en 2014 au festival de Berlin. Ce premier long-métrage révélait déjà l’intérêt marqué du réalisateur pour la situation politique de son pays, notamment le chaos en gestation. En 2015, il a approfondi cette thématique avec El Movimiento, un film historique qui explore des luttes violentes en Argentine. En 2019, Naishtat a réalisé Rojo, un thriller politique acerbe qui dénonce la corruption du pouvoir.

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[CRITIQUE] Miséricorde – Lit et rature

Septième long-métrage d’Alain Guiraudie, Miséricorde poursuit avec subtilité le travail entrepris par le cinéaste dans ses œuvres précédentes, tant cinématographiques que littéraires. Ce nouveau projet est une adaptation partielle de Rabalaïre, son imposant livre de mille pages. Il navigue habilement entre divers genres, explorant et exploitant les zones d’ombre pour demeurer inclassable. Ses créations finissent toujours par se libérer des conventions cinématographiques, les déconstruisant de l’intérieur et perturbant l’ordre établi. Cette dynamique est à nouveau présente ici, puisque ce dernier opus narre le retour de Jérémie (incarné par Félix Kysyl) dans un village du Gard pour l’enterrement de son ancien patron. Le scénario s’annonce d’une simplicité trompeuse, avant de plonger dans l’inattendu avec une disparition énigmatique, un voisin énigmatique et un curé omniprésent. Guiraudie pose les fondations du quotidien, calme et paisible, pour mieux capter l’attention du spectateur et distiller, par touches délicates, un chaos grandissant.

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C'est fini, snif