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Catégorie : C’ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

43ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D'AMIENS

[RETOUR SUR..] Les Soeurs Munakata – témoignage de toute une époque

Carlotta est un distributeur de films que l’on connait beaucoup grâce à son travail pour rendre visible le cinéma asiatique en France. Toujours dans cette optique de faire découvrir des raretés, il sort donc en cette fin d’année six longs-métrages restaurés de Yasujiro Ozu, immense cinéaste japonais. Des films qui mettent en avant l’immense palette des films de ce réalisateur, des années 1930 (avec notamment Femmes et Voyous) jusqu’aux années 1960. Un moyen de faire découvrir son travail à un

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[RETOUR SUR..] Le Vent – D’Est en Ouest

J’ai depuis longtemps eu l’envie de discuter du film Le Vent de Victor Sjöström, principalement parce que je suis convaincu qu’il s’agit d’une œuvre née de circonstances fortuites, ce qui contribue incontestablement à sa rareté. Avant de plonger plus en profondeur dans le film, je tiens à vous présenter brièvement le réalisateur lui-même, l’une des figures majeures du cinéma muet suédois. Son nom est incontournable de cette époque, car il a rapidement marqué de son empreinte le cinéma muet européen,

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[RETOUR SUR..] Foul King – J’ai rencontré le catch

Kim Jee-Woon, le cinéaste sud-coréen éminent reconnu pour ses œuvres soigneusement élaborées et d’une intensité saisissante, nous présente une création inattendue en Foul King, une fusion surprenante de comédie et de drame immergée dans l’univers du catch. À travers le personnage de Dae-ho, incarné par Song Kang-ho, le film explore les thèmes de la crise de la quarantaine, de la quête identitaire et de la lutte contre l’oppression au sein du monde professionnel. Le récit s’inaugure en présentant Dae-ho, un

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[RETOUR SUR..] L’Armée des 12 singes – les conséquences des actes

Réalisé par l’éminent Terry Gilliam en 1995, L’Armée des 12 singes demeure une œuvre vénérée qui sonde les profondeurs de la folie, de la manipulation et du destin, tout en nous immergeant dans un univers cauchemardesque d’une complexité inouïe. Tirant son inspiration du court métrage français de Chris Marker, La Jetée, il nous convie à un voyage temporel oscillant entre un futur post-apocalyptique et un passé proche, en compagnie du protagoniste, James Cole, incarné magistralement par le talentueux Bruce Willis.

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ANALYSE

[ANALYSE] Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles – Allégorie de la femme-marchandise

Chantal Akerman disait elle-même que si les spectateur.rices ne s’ennuient pas devant ses films, c’est qu’ils sont passés à côté de son intention. Élu récemment « meilleur film de tous les temps » par « Sight & Sound », Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, c’est près de 3h30 du quotidien d’une femme des années 70. Le film montre trois jours de la vie de Jeanne, une femme au foyer, qui, chaque jour, répète minutieusement la même liste de tâches

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[RETOUR SUR..] Déménagement – Séparation Impromptue

S’inscrivant dans le « shomingeki » – théâtre néo-réaliste japonais sur la classe moyenne -, Déménagement est l’œuvre de Shinji Sômai contant le refus d’une petite fille à accepter le divorce de ses parents. Dans une optique de réinvention de genre donc, après Ozu et Naruse, le réalisateur livrait une œuvre toute à la fois douce et poétique. Pour la première fois en salles, Déménagement bénéficie de la restauration du Festival de Venise 2023. Sômai traite de la jeunesse en filmant le

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[RETOUR SUR..] Kuroneko – Vengeance féline

Kaneto Shindo, important cinéaste Japonais, ayant officié en tant que scénariste, notamment pour Yasuzô Masumura (Tatouage), est connu pour avoir réalisé le poétique L’Île Nue, film dénué de dialogues, mais surtout le saisissant et fiévreux Onibaba. Dans celui-ci, il s’aventurait avec intelligence dans des registres horrifiques et fantastiques, mais c’est bel et bien dans Kuroneko, que ces genres en constituent la véritable colonne vertébrale. Shindo reprend le schéma mère (encore Nobuko Otowa) – belle-fille – fils parti à la guerre,

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[RETOUR SUR..] Beau travail – Puissions-nous danser jusqu’à nous effondrer (Festival Lumière 2023)

Dans Stars At Noon, Claire Denis s’appliquait à filmer la moiteur du Nicaragua. Une moiteur suffocante à l’image des conspirations politiques que déployait le scénario. Surtout, une moiteur qui enduisait d’un voile humide les corps collants, luisants et fangeux du couple Qualley/Alwyn. Cette proposition réjouissante s’inscrivait pleinement au coeur de ce qui constitue le noyau dur du matériel de Denis : le corps. À ce titre, son film le plus représentatif de cette obsession reste Beau Travail. Sorti en 2000,

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[RETOUR SUR..] Christine – Dans l’Antre de Carpenter

En l’an de grâce 1983, Stephen King avait déjà conquis le statut d’auteur fantastique le plus éminemment vendu sur le sol américain. Les frénésies nées de ses créations avaient profondément enraciné leur emprise dans le paysage cinématographique américain. Les adaptations de son œuvre s’enchaînaient sans relâche, tissant une toile d’influence à travers l’industrie. Il convient de rappeler les métrages tels que Carrie au bal du diable (1976) de Brian de Palma, The Shining (1980), suivi de Creepshow (1982), où les

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[RETOUR SUR..] 120 battements par minute – Rester silencieux, c’est rester mort

Situé dans la France des années 1990, le film 120 battements par minute de Robin Campillo nous transporte au cœur d’une histoire intense. Nathan, l’un des nombreux bénévoles engagés dans les actions hebdomadaires d’Act-Up Paris, partage son parcours sexuel tumultueux avec un autre membre avant de dévoiler une expérience tragique qui a profondément bouleversé sa vision du monde. Tel un triste écho, Nathan se souvient : « Dans les magazines, jamais je ne voyais de couples gays. À moins que ce

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C'est fini, snif