Auteur : William Carlier

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Défense d’atterrir – Sortez le parachute !

Défense d’atterrir est un film laborieux, naviguant entre les genres comme beaucoup de productions coréennes, sans jamais confirmer la grandeur de son ambition. Song Kang-ho y interprète un ancien chef de police, prévenu d’un attentat terroriste sur le point de se dérouler dans un avion où un ancien pilote devenu aviophobe (Lee Byung-hun) accompagne sa fille malade. Les deux hommes essayeront de stopper la catastrophe.  Le réalisateur Han Jae-rim aurait eu intérêt à écrire davantage ses personnages, ne restant malheureusement

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Bonjour tristesse – L’âge fragile

Réalisé par Otto Preminger, Bonjour tristesse est un film assez unique dans la grande filmographie du cinéaste américain puisqu’il se situe entre le coming of age movie, soit le film sur le passage à l’âge adulte, et le drame tragique. Très peu enthousiaste à l’idée de retranscrire des intrigues conventionnelles, Preminger choisissait le roman de Françoise Sagan qui avait fait scandale à son époque. Pourtant assez éloigné de l’adaptation de Lolita par Kubrick (1962), il est pourtant impossible de ne

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Il était une fois 2 – La farce a ses limites

Il était une fois 2 fait suite à un premier épisode ancré dans la comédie romantique à la limite du nanardesque, profitant de belles scènes et de la parodie du conte de fée pour rester un divertissement honnête. Cette suite ne véhicule malheureusement pas les mêmes intentions, le réalisateur ne pensant pas assez ses personnages et ce qu’ils ont vécu depuis. Alors que Giselle (Amy Adams) se retrouvait à vivre à Manhattan en compagnie de Robert Philip (Patrick Dempsey) et

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[CRITIQUE] Pacifiction – Tourment sur les îles – Un voyage introspectif

Pacifiction – Tourment sur les îles est une expérience à part entière, qui correspond tout à fait au travail d’Albert Serra tant sur la radicalité de l’atmosphère anxiogène que la simplicité apparente de l’intrigue. En Polynésie française, le Haut-Commissaire de la République représente l’Etat Français, et pense être au contact de la population en se rendant quotidiennement aux lieux et places de la population. Une rumeur l’inquiète cependant, une reprise des essais nucléaires sur le territoire circule pourrait avoir lieu.

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[CRITIQUE] Ennio – De l’hommage à l’hymne

Ennio Morricone est décédé le 6 juillet 2020, laissant derrière lui un héritage musical des plus riches. Concrétisant son rêve d’enfance à savoir devenir compositeur, il a eu un parcours semé d’embûches qui n’est pas sans évoquer tous les préjugés retrouvés sur la composition pour les films. Le documentaire Ennio revient depuis la toute enfance, film après film sur le parcours de cet immense artiste. Accompagné par les témoignages du musicien lui-même, et de bien d’autres personnalités reconnues, il s’agit

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[CRITIQUE] Buzz l’Eclair – Un au-delà

Le dernier né des Studios Pixar a déçu une grande partie de la critique française. La raison étant évidente : l’histoire est trop simple. A regarder dans l’histoire du studio d’animation américain, les films ne divisent jamais autant que lorsque le scénario est une réitération déjà aperçue sur une autre œuvre. Pourtant, cela serait dommage de résumer Lightyear à un produit estampillé Disney, se servant d’un héritage acquis à la cause pour capitaliser davantage sur le succès de la franchise Toy

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[CRITIQUE] Memoria – Retrouver le sens de la vie

Le cinéma d’Apichatpong Weerasethakul est des plus passionnants, évoquant tant l’existence humaine que le passage et le renouvellement du temps, comme du monde. Avec Memoria, le cinéaste thaïlandais s’intéresse de nouveau au souvenir d’une horticultrice écossaise, et plus particulièrement à celui d’un son, un son qu’elle essaye de retrouver à Bogota en Colombie, comme si celui-ci pouvait l’éclairer sur la beauté, ou l’horreur du monde moderne. Quel est ce son, pourquoi s’est-il manifesté ?  On connaît l’affection que porte l’immense réalisateur

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[CRITIQUE] Drive My Car – Se guider

Drive My Car évoque par beaucoup d’aspects, l’affranchissement de l’artiste et le dépassement des barrières de la communication, ce qui n’est pas très étonnant lorsque l’on sait que le long-métrage est l’adaptation d’une nouvelle écrite par Murakami.  Le personnage principal, Yusuke est un acteur et metteur en scène marié à une dramaturge, Fukaku.  Suite au décès de sa femme atteinte d’une hémorragie méningée, il tente pour une nouvelle fois de mettre en scène la pièce de Tchekhov « Oncle Vania », tout

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ANALYSE

[ANALYSE] Les Sept Samouraïs (1954) – Le chanbara ultime ?

Akira Kurosawa était un metteur en scène de génie, on le sait. Fervent admirateur du cinéma américain de John Ford comme de l’écriture d’un William Shakespeare, ce n’est pas par hasard qu’il affectionnait tant le genre du chanbara (film de sabre japonais) lui permettant de revisiter ses influences majeures (voir les shakespeariens Ran et Le Château de l’Araignée, la mise en scène de John Ford pour les grands angles et la construction des récits) tout en leur apportant sa touche

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Blonde – Désaxée

Blonde est un biopic adapté du roman éponyme écrit par Joyce Carol Oates, romançant grandement la vie de Norma Jeane en y ajoutant des éléments fictifs. Pas de surprise à y voir des scènes ajoutées que l’on pourrait penser fausses sur ce qui a construit Marilyn Monroe, le sujet n’étant pas de retranscrire parfaitement sa vie mais plutôt d’en donner un aperçu semblable. Alors encore jeune, Norma vit avec sa mère instable, et ne cesse de rechercher son père qu’elle

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C'est fini, snif