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Auteur : Louan Nivesse

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] It Follows – Sortez Couverts

Le cinéaste David Robert Mitchell incarne une voix singulière dans le domaine de l’horreur, comme en témoigne, à ce jour, son unique réalisation dans ce registre : It Follows, selon du moins les informations disponibles sur sa page IMDB. Mitchell aborde l’horreur avec une perspective peu commune, et c’est là sa force. À l’instar de l’approche qu’a eue Stanley Kubrick avec Shining, j’apprécie lorsque des réalisateurs étrangers au genre insufflent une nouvelle vie à celui-ci, car cela engendre toujours des

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Billie Holiday, une affaire d’état – Andra Day méritait largement mieux

Le scénario peut faire ou défaire un film, et il défait Billie Holiday, une affaire d’état, le dernier regard de Lee Daniels sur l’histoire américaine, qui arrive huit ans après son précédent film, Le Majordome. Pour la scénariste Suzan-Lori Parks (qui travaille à partir du livre non fictionnel de 2015 Chasing the Scream du journaliste anglais Johann Hari), les compétences de Billie Holiday, en tant que chanteuse talentueuse, interprète vibrante et improvisatrice intuitive, ne passent jamais en premier. Toutes les

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Raya et le dernier dragon – Un Disney Animation générique qui ne pose pas beaucoup de Susi.

Le principal antagoniste de Raya et le dernier dragon, une nouvelle aventure agréable des Walt Disney Animation Studios, est quelque chose appelé le Druun, un monstre violet hurlant et boueux qui transforme les gens en pierre. C’est un méchant archétypal informel, un cousin éloigné de fléaux surnaturels comme le Nothing de L’Histoire sans fin, mais il porte également une bouffée de métaphore du monde réel. Non, le Druun n’est pas le coronavirus, même s’il laisse dans son sillage des sociétés

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[CRITIQUE] Petite Maman – Retour au bercail pour Sciamma

Dans la foulée de son triomphe de 2019 Portrait de la jeune fille en feu, le cinquième long métrage de Céline Sciamma poursuit un parcours parfait, il s’agit encore d’un film magnifique et perspicace, raconté d’un point de vue résolument féminin mais avec une sagesse qui englobe tout. Après avoir commencé sa carrière avec des films sur les enfants (Naissance des pieuvres, Tomboy), puis sur les adolescents (Bande de filles) et enfin sur les adultes (Portrait de la jeune fille

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[CRITIQUE] Nobody – Bob Odenkirk se prépare-t-il pour affronter Keanu Reeves ?

Hutch Mansell est un père et un mari sous-estimé voire négligé, prenant les indignités de la vie sur le menton et ne repoussant jamais personne. Lorsque deux voleurs pénètrent dans sa maison de banlieue une nuit, Hutch refuse de se défendre ou de défendre sa famille, dans l’espoir d’éviter de graves violences. Son fils adolescent Blake est déçu de lui, et sa femme Becca semble s’éloigner encore plus. Les conséquences de l’incident correspondent à la longue rage de Hutch, déclenchant

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[CRITIQUE] Mission Paradis – Venez comme vous êtes ?

Mission Paradis me rappelle les comédies torrides pour adolescents du début des années 2000. Bien que tout le monde ne se souvienne pas avec tendresse de ces films, American Pie, SuperGrave et même 10 bonnes raisons de te larguer sont tous restés avec moi. S’aventurer dans ce film était donc un retour en arrière délicieux à bien des égards, mais on ne peut s’empêcher de remarquer la croissance de ce sous-genre. Je n’appelle en aucun cas ce film «mature», mais

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[CRITIQUE] The Night – Moins que 999 Fantômes

Les hôtels hantés sont des motifs bien connus dans le domaine de l’horreur, évoquant instantanément des images de Shining. Bien qu’il soit inévitable de faire des comparaisons avec le classique de Kubrick en regardant The Night, le thriller d’horreur en langue farsi trace son propre chemin en insufflant des frissons psychologiques hallucinants, tout en préservant une identité culturelle et des palpitations folkloriques distinctes. Babak Naderi (interprété par Shahab Hosseini) et sa femme Neda (Niousha Jafarian) profitent d’un dîner parmi d’autres

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[CRITIQUE] The Reckoning (Sorcière) – AU BÛCHER !

Il y a une scène dans le nouveau long métrage de Neil Marshall, quand la tête d’un homme est écrasée par un panier. L’homme avait battu sa femme, elle parvient à le renverser, et dans un moment de réflexion intelligente et rapide, elle ramasse une pierre, la jette sur le cheval de travail, qui s’écroule, courant la roue juste au-dessus de la tête de l’homme, qui éclate comme un melon. La femme pourrait voyager à pied pour l’instant, mais au

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[CRITIQUE] Hospitalité – Parasite serait donc un plagiat ?

Le Japon est une société où les mœurs et le décorum sont tout. C’est bon pour la plupart. La politesse est le pétrole qui fait que la société fonctionne bien. Il a ses problèmes parce qu’il peut s’agir d’un beau vernis utilisé pour dissimuler un comportement malveillant ou pour agir comme un bully forçant les gens à agir de certaines façons. Dans un tel environnement, toutes sortes d’émotions négatives comme la paranoïa et la méfiance peuvent se répandre sous la

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[CRITIQUE] Voyagers – Neil Burger dans toute sa splendeur Sci-fi debilo-ado

Tout ce qui est vieux est finalement nouveau, et le drame de science-fiction fatigant Voyagers n’offre rien de plus que ce cliché. Le cinéaste Neil Burger, qui a réalisé la première adaptation de Veronica Roth, Divergente, revient dans le monde de jeunes adultes avec Voyagers, à ne pas confondre avec Passengers, un autre film de science-fiction où un personnage masculin manipule une femme piégée dans un vaisseau spatial avec lui. Voyagers a la même configuration que tant de films spatiaux,

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C'est fini, snif