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Auteur : Louan Nivesse

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Minions 2, Il était une fois Gru – Une minuscule illumination

Les minions, ces petits voyous jaunes à l’allure de tic-tac qui parlent en charabia, sont en quelque sorte omniprésents dans la culture pop américaine depuis leur première apparition dans la comédie d’action animée Moi, moche et méchant, sortie en 2010 et produite par Illumination Animation. D’abord relégués au second plan pour des morceaux occasionnels de comédie burlesque, leur popularité s’est avérée si grande qu’en 2015, ces petits êtres ont eu droit à leur propre long métrage, ce qui s’est avéré

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Thor: Love and Thunder – Les Aventures de Chris Boy et Mighty Girl

Lorsqu’on scrute les diverses œuvres cinématographiques consacrées aux protagonistes de l’Univers Cinématographique Marvel, les films mettant en vedette Thor se distinguent par leur hétérogénéité. Le Thor réalisé par Kenneth Branagh en 2011 constituait un subtil mélange d’action super-héroïque et d’esprit badin. En revanche, l’opus intitulé Thor : Le Monde des Ténèbres (2013), œuvre d’Alan Taylor, s’enfonce dans les abîmes de la saga. Quant à Thor : Ragnarok, façonné par l’artiste Taika Waititi en 2017, il s’agit d’une comédie singulière, certes,

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[CRITIQUE] Rifkin’s Festival – Pédant Society 

Wallace Shawn, qui s’est illustré dans le chef-d’œuvre de Louis Malle, My Dinner With Andre (1981), tient le premier rôle dans Rifkin’s Festival de Woody Allen, une comédie où l’on trouve des éléments propices à la confession et de demandes personnelles. En comparaison avec les œuvres récentes d’Allen, je dois admettre que celle-ci présente quelque chose de plus pour la tirer légèrement au-dessus de la moyenne. Mais cela ne veut pas dire qu’elle est exempte de clichés. L’histoire se déroule

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PAR SAISONS

[CRITIQUE] Seul face à l’abeille – Atkinson contre son destin

Cela faisait un moment que nous n’avions pas vu Rowan Atkinson sur les écrans, et on souhaite corriger cela dans cette critique de la série comique Seul face à l’abeille, dont le principe est très simple : un homme contre une abeille, à plusieurs reprises, avec des résultats désastreux (pour l’homme). Un concept éternel, presque une version live-action de certains des plus célèbres courts-métrages de Donald Duck (avec lesquels Atkinson partage l’utilisation massive d’expressions faciales et, dans des cas spécifiques

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[CRITIQUE] After Yang – Origines spirituelles

Grâce à son sens plastique inné, les films de Kogonada sont parmi les plus captivants du cinéma actuel. Sa capacité à composer des plans d’environnements et de personnes qui les habitent, magnifiquement conçus et richement élaborés, rend ses films visuellement et singulièrement spéciaux. Ajoutez à cela sa capacité de conteur à explorer des histoires profondément spirituelles qui réfléchissent au sens de la vie, et vous constaterez que regarder un film de Kogonada est une expérience véritablement transcendante. Ce qui est

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[CRITIQUE] La Princesse – Sur son donjon perché

La Princesse ne perd pas une seconde avant de lancer la mariée éponyme dans l’action. C’est sans doute la décision la plus judicieuse prise par les scénaristes Ben Lustig et Jake Thornton, et ce pour plusieurs raisons : l’histoire est un concept simple qui n’a pas besoin d’une mise en place élaborée, et étant donné le calendrier malencontreux de la sortie du film, qui a vu l’abrogation du droit à l’IVG des femmes américaines, on n’a pas vraiment envie qu’un

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[CRITIQUE] Beauty – Une fanfiction quelque peu flagrante de Whitney Houston

Beauty, le quatrième long métrage d’Andrew Dosunmu, est destiné à être le film le plus étrange de sa filmographie. Au départ, ce film est vaguement décrit comme l’histoire d’une jeune femme noire qui accède du jour au lendemain à la célébrité après avoir signé un contrat d’enregistrement destiné à faire d’elle une icône de la chanson. Le deuxième long métrage de fiction écrit par la polyvalente Lena Waithe (Queen and Slim) se révèle rapidement être une fanfiction quelque peu flagrante

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[CRITIQUE] The Man from Toronto – Rater sa cible

Déposé sur Netflix pour être perdu à jamais dans les algorithmes, le détour par Patrick Hughes de la franchise Hitman & Bodyguard est un film de potes des années 80, ce qui n’est pas forcément une critique, mais dans le cas de The Man From Toronto, un film qui ressemble à un simple scénario dépoussiéré provenant des archives d’un studio défunt, et sauvé uniquement par l’enthousiasme de Kevin Hart. Utilisant un concept amusant mais familier, un concept que Game Night

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[CRITIQUE] Arthur, Malédiction – La fatalité du subterfuge

Nous sommes en mars 2022, les salles se remplissent grâce à des films comme Doctor Strange in the Multiverse of Madness et Top Gun : Maverick, et ces lors d’une journée calme et paisible que l’on apprend, grâce à un court teaser en found-footage l’existence d’un projet gradé secret depuis l’été 2020. Il s’agit d’un long-métrage, imaginé par Luc Besson (qui écrit et produit), destiné à relancer EuropaCorp Distribution qui depuis quelques années coule sous les dettes. La stratégie est

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[CRITIQUE] Cha Cha Real Smooth – Injection de bonté

Écrit, réalisé et co-monté par Cooper Raiff, Cha Cha Real Smooth suit Andrew (Raiff), 22 ans, qui n’a aucune perspective d’avenir solide après avoir obtenu son diplôme universitaire. Il est coincé à la maison avec sa mère (Leslie Mann), son beau-père Greg (Brad Garrett) et son demi-frère David (Evan Assante). N’ayant pas de véritable emploi, il se contente d’animer les fêtes de bar-mitsvah après avoir fait fureur auprès des mamans juives. C’est dans une de ces fêtes qu’il rencontre Domino

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C'est fini, snif