
Les Maudites | Larmes de femmes dans un monde aveugle
Critique | The Wailing de Pedro Martín Calero, 2024 | 1h46 | Vu au PIFFF | Par Alexeï Paire |
Critique | The Wailing de Pedro Martín Calero, 2024 | 1h46 | Vu au PIFFF | Par Alexeï Paire |
Critique | Ick de Joseph Kahn, 2024 | 1h32 | Vu au PIFFF | Par Alexeï Paire |
Critique | Juré n°2 de Clint Eastwood, 2024 | Par Alexeï Paire |
Dark Waters et Astrid’s Saints, les deux longs-métrages du réalisateur italien Mariano Baino, sont mis à l’honneur pour la trentième édition de l’Étrange Festival. Trente ans, c’est aussi le temps qui sépare ces deux films d’épouvante, marqués par des influences lovecraftiennes. Dark Waters, 1994 Son premier film est une étrange coproduction : italienne, britannique, mais surtout russo-ukrainienne. Baino situe l’action sur les terres de l’Union soviétique récemment disparue. Elizabeth, l’héroïne, débarque dans un couvent isolé, jadis financé par son père
Voici mon retour d’après séance, rédigé suite à la projection de The Visitor à L’Étrange Festival. Si vous lisez ces lignes, un conseil : n’allez pas voir le film. Ce long-métrage étrange, qui se veut provocateur, dérangeant, révolutionnaire et engagé, utilise le schéma narratif de Théorème de Pier Paolo Pasolini pour porter sa voix. Problème : Bruce LaBruce n’est pas Pasolini, et son long-métrage semble avant tout exister pour choquer, plutôt que pour dénoncer. Mais de quoi parle The Visitor
Critique | Maldoror de Fabrice du Welz | 2h35 | Par Alexeï Paire en direct de la XXXème édition de L’Étrange Festival
Présenté à Cannes en compétition officielle, La Jeune Femme à l’Aiguille marque une rupture nette avec le style habituel de Magnus von Horn. Oubliées les influenceuses de Sweat, place à la Scandinavie des années 1910 et à une esthétique en noir et blanc. On y suit Karoline, une ouvrière cherchant à survivre dans le Danemark d’après-guerre, errant de logements miteux en relations désastreuses. Si elle est un personnage fictif, elle croise le chemin de Dagmar Overbye, une figure historique tristement
Curieux projet que Schirkoa : In Lies We Trust, réunissant sous des sacs en papier des figures emblématiques du cinéma français comme Asia Argento et Golshifteh Farahani, ainsi que du cinéma indien avec Karan Johar, l’un des producteurs et réalisateurs les plus influents de Bollywood. En tendant bien l’oreille, on peut même reconnaître la voix de Gaspar Noé. Mais d’où vient cette œuvre ? À l’origine, c’est est un roman graphique. Son créateur, Ishan Shukla, a d’abord réalisé un court-métrage
Le cinéma de Sogo Ishii est un habitué des festivals. En 2022, son œuvre Electric Dragon 80.000 V a été présentée au PIFFF, et cette année, deux de ses créations sont visibles au Forum des Images : son nouveau long-métrage The Box Man et l’un de ses classiques les plus connus, The Crazy Family. Qu’est-ce qu’une vie idéale ? Évidemment, c’est être marié, avoir deux enfants — un garçon et une fille — et posséder une maison suffisamment grande pour
L’Étrange Festival, qui célèbre cette année sa 30ème édition, est l’un des événements cinématographiques les plus emblématiques de Paris. Depuis trois décennies, il offre aux cinéphiles la possibilité de découvrir ou redécouvrir des films fantastiques, d’horreur et étranges. Mais au-delà de ces explorations cinématographiques, le festival joue également un rôle important en mettant en lumière des films plus anciens, souvent oubliés et peu discutés dans le milieu des passionnés de cinéma. Pour cette édition anniversaire, il prend un tournant inattendu