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Jour : mai 19, 2024

FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Emilia Perez – Naissance d’une Figure

Après Dheepan, Jacques Audiard a navigué entre des genres aussi divers que le western avec Les Frères Sisters et la mélancolie des Olympiades, où les amours passagères, coécrites avec Céline Sciamma, se mêlaient harmonieusement à sa mise en scène délicate. Cette fois, il nous surprend en embrassant une comédie musicale hybride, où l’audace éclate dans chaque note. Il esquisse le portrait de trois femmes aux destins croisés, chacune métamorphosant ses désirs et ses trajectoires. Le pivot central est Rita (Zoe

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Oh, Canada ! – Rédemption, ou pas

Après sa trilogie de la rédemption composée de Sur le chemin de la rédemption, The Card Counter et Master Gardener, il était intrigant de se demander où l’éminent Paul Schrader allait nous emmener avec Oh, Canada !, adaptation du roman éponyme de Russell Banks. Ce récit relate l’interview ultime de Leonard Fife (incarné par Richard Gere), célèbre documentariste canadien, décidé à révéler enfin toute la vérité sur sa vie. Cette confession est filmée sous les yeux de sa dernière épouse,

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] The Surfer (Lorcan Finnegan)

La trajectoire artistique de Nicolas Cage demeure une énigme, particulièrement au cours de ces dernières années où il semble s’orienter vers des rôles plus riches en substance, incarnant des personnages plus ambigus, tout en préservant ce qui constitue son succès : ses expressions faciales mémorables. C’est assurément sur la base de cet argument que le réalisateur Lorcan Finnegan a su persuader la méga star de s’engager dans son tout dernier projet : The Surfer. À mi-chemin entre l’esprit de “Brice

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] La Belle de Gaza – Regard magique

Il n’y a rien de plus beau que de voir Yolande Zauberman continuer à filmer amoureusement ses sujets. Avec La Belle de Gaza, elle retrouve ce style si singulier que l’on a découvert dans la merveille qu’est Clubbed to Death, où l’on suit, dans une fiction, les (més)aventures et déambulations d’Élodie Bouchez durant toute une nuit au sein d’une boîte de nuit (et aux alentours). C’est quand elle filme une femme déambuler la nuit entre les lumières vives et les

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