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Mois : décembre 2023

12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[CRITIQUE] Vermines – piège en haute toile

Pour son premier long-métrage, Sébastien Vanicek collabore avec Florent Bernard au scénario, choix surprenant pour un film d’épouvante, puisque le bonhomme a jusqu’ici fait carrière dans la comédie (Golden Moustache, La Flamme…). Nous sommes plongés dans une cité parisienne aux côtés de Kaleb, grand amateur et collectionneur d’insectes et reptiles en tous genres, qui ramène chez lui une étrange araignée. Celle-ci parvient à s’échapper de sa boîte, et se multiplie, transformant l’immeuble en une gigantesque toile mortelle.  Si le talent

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Conann – De l’ordre viendra le chaos…

…et du chaos viendra l’ordre. Bertrand Mandico possède un style inimitable. Punk, sale, beau, violent, doux, amer : autant d’adjectifs pour caractériser son cinéma. Il est clairement imprégné d’une multitude de références, tel que le cinéma SF des années 70, à l’instar de Barbarella. Cependant, j’y décèle également une influence considérable du jeu vidéo au service du cinéma. Mandico se révèle être un artiste complet, son cinéma dénonce, divertit et offre de véritables tableaux vivants à contempler. Ici, il revisite

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LES FESTIVALS

[CRITIQUE] Muyeres, King’s Land & The Echo (Cinema Heritage International Film Festival)

Cette semaine, du 28 novembre au 2 décembre se tenait la première édition du Cinema Heritage International Film Festival, organisé sous le patronage de l’UNESCO. L’occasion pour la rédaction d’y faire un petit tour pour voir quelques films en compétition ! MUYERES, de Marta Lallana Garcia Premier long-métrage (en solo) pour cette réalisatrice espagnole, qui se penche sur une ancienne communauté dans la campagne du nord de son pays, plus précisément sur deux femmes, Constantina et Irene, qui sont les

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Kokomo City – du Noir et Du Blanc

Kokomo City, malgré sa durée courte de seulement 73 minutes, se révèle être une œuvre dense et exquise. Le film navigue avec une harmonie envoûtante entre la musicalité de ses cadres, leur monochrome saturé et la réalité crue des thèmes abordés. Avec audace, il évoque la marginalisation subie par les travailleuses du sexe noires et transgenres, offrant ainsi une révérence rarement observée dans le discours politique contemporain. Le documentaire se distingue par sa fusion magistrale entre le documentaire conventionnel et

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR…] Fear and Desire – Les prémices de Kubrick (Festival Lumière 2023)

En plein cœur d’une guerre fictive, perdus au fin fond d’on ne sait où, combattant on ne sait qui, des soldats se retrouvent livrés à eux-mêmes. Entre folie, trahison et survie, ces derniers vont tenter de regagner leur camp et s’échapper du terrain ennemi sur lequel ils ont atterri. Fear and Desire est le premier long métrage de Stanley Kubrick. Avec un budget de quelques milliers de dollars et financé en grande partie par ses proches, le tout jeune réalisateur

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les filles vont bien – Chatouilles cinématographiques

Les amateurs du cinéma de Jonás Trueba la connaissent déjà. Itsaso Arana apparaissait en effet dans la Reconquista, dans le chef d’oeuvre Eva en août ainsi que dans son dernier film, sorti en début d’année, Venez voir. Son jeu solaire, espiègle, tout en délicatesse, la rendait immédiatement touchante. Actrice reconnue, elle décide pour la première fois de passer à la réalisation (sans délaisser l’acting) dans un film étonnamment dense, intelligent, reposant et s’inscrivant dans la continuité de l’œuvre de Trueba. 

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FILMS

[cRITIQUE] Wish – Asha et le Sorcier

Disney, ce studio qui a enchanté de nombreux enfants pendant des décennies, est revenu cet hiver avec un nouveau classique d’animation. Celui-ci se démarque, car le studio célèbre en cette année 2023 son 100e anniversaire, tout comme Warner. Pour marquer ce centenaire, la société des frères Warner nous avait offert le film The Flash, tandis que la compagnie de Walt Disney nous présente son 62ème classique d’animation, intitulé Wish – Asha et la Bonne Étoile. The Flash était une célébration

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La rétrospective GREGG ARAKI

[RETROSPECTIVE] White Bird – L’envol

Gregg Araki, s’est démarqué, comme on l’a vu, par une filmographie audacieuse et controversée. Parmi ses chefs-d’œuvre figure White Bird, qui par son exploration singulière de l’univers complexe de l’adolescence, de l’identité en quête d’elle-même et des tourments propres à la jeunesse, se classe parmi les grandes réussites de sa filmographie. À travers une esthétique saisissante et une narration énigmatique, Araki offre une histoire bouleversante où les secrets, les désirs inassouvis et les omissions conduisent à des conséquences tragiques Dès

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Lady Snowblood – La vengeance incarnée

Quand on s’attarde un instant sur le premier volume de Kill Bill de Quentin Tarantino, en s’appuyant notamment sur le personnage d’O-Ren Ishii joué par Lucy Liu, on constate immédiatement que le réalisateur ne s’est pas simplement contenté d’être inspiré, mais a fermement tenu à faire un hommage à Lady Snowblood. Sorti en 1973, ce film japonais réalisé par Toshiya Fujita a maintenant cinquante ans et fait partie de ses films les plus notables. Quentin Tarantino a pu le confirmer

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Blue Summer – Pas Wong Kar-wai qui veut

Le coming-of-age a depuis longtemps établi son royaume, déployant des récits empreints de touchants universalismes. Ce genre explore les méandres de la transition vers l’âge adulte, les questionnements identitaires et les prémices amoureuses. Néanmoins, malgré sa richesse, il se trouve enclavé dans des pièges et des itérations. C’est dans ce vaste territoire que s’inscrit Blue Summer de Zihan Geng, une œuvre révélant des qualités indéniables, mais peinant à s’affranchir d’un genre saturé de références. Ici, la réalisatrice s’inscrit résolument dans

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C'est fini, snif