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Étiquette : Thriller

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Monde après nous – Cerf à rien

Le Monde après nous, adaptation par Sam Esmail du roman encensé de Rumaan Alam, s’inscrit dans la lignée des thrillers apocalyptiques, explorant avec une vigueur particulière l’isolement angoissant, tissant des dynamiques humaines au sein d’un cataclysme imminent. Doté d’une distribution éminente, de prouesses visuelles marquantes et d’une mise en scène ambitieuse, ce film nous transporte au cœur d’un groupe en quête de refuge, ignorant que leur monde touche à sa fin. La direction artistique, ingénieuse, exploite astucieusement l’espace confiné de

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR…] Fear and Desire – Les prémices de Kubrick (Festival Lumière 2023)

En plein cœur d’une guerre fictive, perdus au fin fond d’on ne sait où, combattant on ne sait qui, des soldats se retrouvent livrés à eux-mêmes. Entre folie, trahison et survie, ces derniers vont tenter de regagner leur camp et s’échapper du terrain ennemi sur lequel ils ont atterri. Fear and Desire est le premier long métrage de Stanley Kubrick. Avec un budget de quelques milliers de dollars et financé en grande partie par ses proches, le tout jeune réalisateur

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La rétrospective GREGG ARAKI

[RETROSPECTIVE] White Bird – L’envol

Gregg Araki, s’est démarqué, comme on l’a vu, par une filmographie audacieuse et controversée. Parmi ses chefs-d’œuvre figure White Bird, qui par son exploration singulière de l’univers complexe de l’adolescence, de l’identité en quête d’elle-même et des tourments propres à la jeunesse, se classe parmi les grandes réussites de sa filmographie. À travers une esthétique saisissante et une narration énigmatique, Araki offre une histoire bouleversante où les secrets, les désirs inassouvis et les omissions conduisent à des conséquences tragiques Dès

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Lady Snowblood – La vengeance incarnée

Quand on s’attarde un instant sur le premier volume de Kill Bill de Quentin Tarantino, en s’appuyant notamment sur le personnage d’O-Ren Ishii joué par Lucy Liu, on constate immédiatement que le réalisateur ne s’est pas simplement contenté d’être inspiré, mais a fermement tenu à faire un hommage à Lady Snowblood. Sorti en 1973, ce film japonais réalisé par Toshiya Fujita a maintenant cinquante ans et fait partie de ses films les plus notables. Quentin Tarantino a pu le confirmer

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Méandre – Le Tube de l’été

La vie se présente comme une précieuse énigme, que nous arpentons parfois sans dessein clairement défini, qu’il s’agisse de nos incertitudes, de la perte de nos points d’ancrage, ou de la quête inlassable de motivations pour persévérer dans notre existence. Toutefois, il nous est interdit de nous égarer, sous peine de regretter amèrement les occasions perdues. Dans Méandre, nous suivons le parcours tourmenté de Lisa, qui s’éveille brusquement pour se retrouver prisonnière d’un dédale de conduits. À travers cette expérience,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] House of Gucci – Décadence de luxe

Le dernier film de Ridley Scott, à peine échauffé avec The Last Duel, concentré sur la décadence de l’empire familial Gucci, ne peut pas faire l’unanimité. On y suit le jeune Maurizio Gucci (Adam Driver), encore en études de droit, sur le point de faire la rencontre de Patrizia Reggiani (Lady Gaga), qui pourrait bien être l’amour de sa vie. L’empire Gucci déjà en marche depuis des années passées, c’est l’héritage qui reprend le trône jusqu’aux excès. Adapté du roman

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Armée des 12 singes – les conséquences des actes

Réalisé par l’éminent Terry Gilliam en 1995, L’Armée des 12 singes demeure une œuvre vénérée qui sonde les profondeurs de la folie, de la manipulation et du destin, tout en nous immergeant dans un univers cauchemardesque d’une complexité inouïe. Tirant son inspiration du court métrage français de Chris Marker, La Jetée, il nous convie à un voyage temporel oscillant entre un futur post-apocalyptique et un passé proche, en compagnie du protagoniste, James Cole, incarné magistralement par le talentueux Bruce Willis.

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Saint Maud – Le fantasme saint et l’horreur de la réalité

Dans l’univers du thriller psychologique à combustion lente, se niche une satisfaction d’une nature incommensurable. Le prélude cinématographique de la scénariste et réalisatrice Rose Glass, Saint Maud, s’écarte délibérément des artifices visuels spectaculaires que l’on peut rencontrer dans la saga The Conjuring. Cependant, ce qui peut manquer au film d’un élan décoratif bruyant et dramatique, il le compense par une anxiété sourde et une ambiguïté insidieuse. Au cœur de cette œuvre, nous découvrons Maud, une infirmière interprétée par Morfydd Clark,

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Marchands de Douleur & Les Ordres du Mal – Feignantise

Il est regrettable d’observer que les récentes offrandes de Netflix, à savoir Marchands de Douleur et Les Ordres du Mal, se révèlent être encore des échecs cuisants, dépeignant malheureusement des tendances persistantes inhérentes aux productions diffusées sur la plateforme et les plateformes de streaming en général. Pour commencer, en ce qui concerne Marchands de Douleur, il est manifeste que le film pâtit d’une carence flagrante en matière d’originalité et de profondeur. David Yates, renommé pour sa contribution à la saga

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ANALYSE

[ANALYSE] Massacre à la tronçonneuse – Primitif et politique

Évoquant la progression laborieuse de sa carrière, Orson Welles a un jour énoncé avec anxiété : « J’ai débuté au sommet et depuis lors, je n’ai cessé de décliner. » Outre son premier opus cinématographique, Eggshells, une œuvre expérimentale souvent mésestimée portant sur une communauté hippie, cette maxime s’appliquerait aisément au maestro de l’horreur, Tobe Hooper, dont le second film, Massacre à la tronçonneuse, demeure son œuvre la plus vénérée près d’un demi-siècle après sa parution. Bien qu’il ait signé plusieurs œuvres

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C'est fini, snif