
Mission : Impossible – The Final Reckoning | L’écran de fumée
Critique | Mission : Impossible – The Final Reckoning de Christopher McQuarrie | 2h50 | Par William Carlier
Critique | Mission : Impossible – The Final Reckoning de Christopher McQuarrie | 2h50 | Par William Carlier
Tom Cruise s’arrêtera-t-il de courir un jour ? Sa dernière foulée dans le surprenant Top Gun : Maverick l’érigeait en ultime représentant d’un cinéma à l’ancienne, un cinéma du risque réel, l’acteur-cascadeur étanchant sa soif masochiste en se propulsant toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus haut. Et ce, pour de vrai. C’était aussi l’une des pistes du précédent Mission : Impossible, qui replaçait la variable humaine au centre du maelstrom pyrotechnique qu’est devenue la saga. Cruise et son nouveau camarade de
Il s’en est passé des choses du côté des blockbusters américains depuis Rogue Nation – Star Wars a rallumé les sabres-laser, Thanos a claqué des doigts, Batman et Superman se sont bastonnés – et pourtant : jamais la sortie de deux épisodes de Mission : Impossible ne fut aussi rapprochée. Dans ce contexte de surproduction et de courses à la sensation forte, Fallout s’impose et tire le monde du grand spectacle cinématographique vers le haut. L’on pourrait s’en tenir à son titre,
Tom Cruise confie les rênes du cinquième opus de la saga Mission : Impossible à Christopher McQuarrie, un collaborateur de longue date qui a écrit quelques films le mettant en vedette (Walkyrie, Edge of Tomorrow) et l’a dirigé dans Jack Reacher. Le réalisateur américain est déjà familier avec les codes de la franchise, il a participé aux réécritures du précédent volet. L’IMF (Impossible Mission Force) est dissoute à la suite des évènements de Protocole Fantôme, Ethan Hunt (Tom Cruise) et son
Le réalisateur J.J. Abrams, alors à l’apogée de son talent et au sommet de son pouvoir hollywoodien, livre une première superproduction très respectable avec Mission : Impossible III. Son scénario, co-signé par ses collaborateurs d’Alias, n’a pourtant pas grand-chose d’original. Il s’agit de l’un de ces troisièmes films dans lesquels le héros veut raccrocher et devenir un père de famille, avant d’être à nouveau entraîné dans l’aventure. Mais la présence de Philip Seymour Hoffman, glaçant dans le rôle du trafiquant
Luck de Skydance Animation n’est pas tout à fait le chef-d’œuvre que fut la collaboration internationale de Cartoon Saloon et Mélusine Productions. Cette histoire en animation numérique d’une jeune fille à la recherche d’une meilleure chance au nom de sa sœur adoptive a une prémisse intéressante mais se perd en cours de route. La première partie du scénario de Kiel Murray est prometteuse. Sam (Eva Noblezada), 18 ans, vit dans un foyer pour jeunes filles où elle fait office de