Rechercher

Étiquette : Quelle guigne

CRITIQUE

[CRITIQUE] Heureux Gagnants – Férocement Immoral

Il est aisé de critiquer les comédies françaises. Les studios semblent complices en déversant périodiquement des œuvres prônant une bien-pensance excessive, abordant de manière récurrente la quête identitaire, périlleuse dans notre société contemporaine et mettant en scène les déboires d’une certaine bourgeoisie face à certaines couches sociales marginalisées. Ces productions, conçues pour attirer nos aînés dans les salles obscures, se veulent légères et bien intentionnées mais souvent confondent humour et racisme latent. Cependant, parfois, émerge au-dessus de cette brume environnante

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Fargo – Blanc comme Neige

Les paysages sont l’une des composantes les plus importantes des films des frères Coen. Il suffit de regarder leurs titres de longs-métrages : Arizona Junior (1987), Miller’s Crossing (1990) et No Country For Old Men (2007) en tête. Dans Fargo (1996), sixième collaboration des deux frères, le titre du film est une fois encore un nom de lieu. Une manière de mettre en valeur l’importance du décor dans leur cinéma, et précisément dans ce long métrage se déroulant uniquement dans

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Inside Llewyn Davis – C’est le rêve d’un voyage

Oscar Isaac brille actuellement sur les scènes cinématographiques avec des rôles de premier plan dans des œuvres telles que Dune de Denis Villeneuve, The Card Counter de Paul Schrader, sorti le 29 décembre 2021, et bientôt dans Moon Knight sur Disney+. Son agenda chargé cette année témoigne de son ascension fulgurante. Dans cette perspective, pourquoi ne pas porter un regard attentif sur son interprétation décisive dans l’un des films les plus salués des années 2010 ? Dans Inside Llewyn Davis,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Oranges sanguines – méchant comme un 49:3

Avec Oranges sanguines, l’artiste Jean-Christophe Meurisse poursuit sa trajectoire amorcée avec la comédie Apnée en 2016, plongeant cette fois dans une exploration plus troublante de la France contemporaine. Techniquement une comédie sociale, l’œuvre prend un tournant vers l’horreur, tissant un étrange enchevêtrement de personnages, de scénarios et d’idées conceptuelles. Meurisse, surtout reconnu pour son œuvre théâtrale, s’impose ainsi comme le prochain réalisateur français de renom. Le récit suit un groupe de protagonistes dont les destins s’entremêlent autour d’un concours de

LIRE LA SUITE »
ANALYSE

[ANALYSE] Salo ou les 120 journées de Sodome – L’autel fasciste

Si vous n’avez pas vu le film, on vous conseille de revenir découvrir cet article plus tard. Attention spoilers. Il existe des films comme Salo ou les 120 journées de Sodome, qui justifient à eux seuls la question de l’analyse : quelle est l’intention de l’auteur, s’agit-il d’un film appréciable ? Des questions que le spectateur est susceptible de se poser, tant l’œuvre de Pasolini reste aujourd’hui un traumatisme de cinéphile. Salo pose la question de l’appréciation de l’Art dans sa représentation

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Duel – c’est une Bataille

Le concept de Duel se révèle d’une simplicité saisissante : un mastodonte routier, imposant, émettant ses vapeurs polluantes, manœuvré par un chauffeur sans visage, traque une voiture de taille modeste, pilotée par un homme ordinaire, le bien nommé David Mann (incarné par Dennis Weaver). Cette trame, d’une séduction évidente, a certainement suscité l’intérêt de nombreux cinéastes pour s’approprier le scénario sublimement dépouillé de Richard Matheson. Toutefois, entre des mains malhabiles, cette idée aurait pu se muer en une course sans

LIRE LA SUITE »