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Étiquette : Pierre Deladonchamps

FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] le Procès du Chien – De la Balle !

Pour son premier long-métrage, Laetitia Dosch sort les crocs avec Le Procès du Chien, une comédie politique qui tourne autour d’un procès extravagant visant à déterminer si un chien doit être euthanasié après avoir défiguré une victime. Ce scénario, qui pourrait facilement sombrer dans l’absurde ou rappeler des comédies désuètes comme Les Chèvres ! de Fred Cavayé, est abordé avec une audace certaine. Dosch tente le tout pour le tout pour ancrer ce procès dans la réalité, nous rappelant en

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La Syndicaliste – Central et nucléaire

Isabelle Huppert, qui fait une rare apparition dans un film « inspiré d’une histoire vraie », élève une étude de personnage axée sur les lanceurs d’alerte avec La syndicaliste, des retrouvailles avec Jean-Paul Salomé, le réalisateur de La Daronne. Il s’agit également d’une anomalie pour l’actrice, qui est très active, dans la mesure où elle incarne une personnalité résiliente mais fragile, un peu à contre-courant. Basé sur la publication de 2019 de la journaliste d’investigation Caroline Michel-Aguirre, la corruption, la violence et

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Eiffel – La grosse tour de Romain Durcît

Le projet de Gustave Eiffel se distinguait par son audace et sa minutie, prêt à être exécuté avec une planification méticuleuse qui prédestinait son succès. Gustave Eiffel, l’un des plus grands ingénieurs français – et peut-être mondiaux –, a atteint son apogée avec la Tour Eiffel, sa réalisation phare. Eiffel de Martin Bourboulon s’attache à mettre en lumière ces qualités, les enrichissant d’une romance qui, pour être franche, s’avère un ensemble de clichés du début à la fin. Pourtant, cette

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Madame Claude – Ne soyez ni pressé ni lent

La décision la plus intelligente de Madame Claude de Sylvie Verheyde, révélatrice de l’ascension et de la chute de Fernande Grudet, propriétaire d’un bordel influent durant le tumultueux Paris de 1968, est d’embrasser les contradictions de son personnage principal plutôt que de les minimiser. Loin d’une biographie bien nette de la femme qui a essentiellement dirigé la vie sexuelle des dignitaires et des fonctionnaires les plus notables de France, il s’agit plutôt d’un portrait boueux d’une femme en grande partie

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