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Étiquette : Joseph Gordon-Levitt

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[CRITIQUE] Wolfs / Killer Heat – Sous le Soleil des Plateformes

Il y a dans l’art de créer des films un subtil équilibre entre l’espoir et la trahison. Espoir, car chaque nouvelle sortie promet un voyage inédit, une exploration d’émotions et d’idées. Trahison, car trop souvent, ces attentes sont piétinées par la lourdeur de l’indifférence ou la banalité du convenu. Ainsi se rencontrent Wolfs (Apple TV+) et Killer Heat (Prime Video), deux créations issues de plateformes titanesques, deux œuvres en quête d’audience, mais qui s’effondrent sous le poids de leurs ambitions

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[CRITIQUE] Le Flic de Beverly Hills : Axel F – C’est pas la Foley

Le Flic de Beverly Hills célèbre cette année son quarantième anniversaire, et il est difficile de ne pas être encore aujourd’hui captivé par l’énergie qui se dégage de ce film. Ce polar, quasi inédit à l’époque, se marie habilement à une comédie dans le style du « clash des débraillés contre les snobs ». Par ailleurs, il parvient — peut-être de manière fortuite — à offrir une satire mordante de l’application stricte de la loi. Plus remarquable encore, il met en scène un Eddie Murphy de 23 ans, déjà une étoile montante éblouissante — le film n’aurait simplement pas eu le même impact avec un acteur blanc. Le succès fut colossal, suivi quelques années plus tard par une suite dirigée par un Tony Scott encore avide de succès après Top Gun. À ce stade, Murphy était devenu un véritable phénomène, une star incontestée du cinéma. Le Flic de Beverly Hills II se présente alors comme un hommage flamboyant à l’ego de Murphy, tout en étant un film d’action stylisé et résolument ancré dans les années 80, malgré ses lacunes qualitatives, il reste indéniablement divertissant. Quant au troisième opus réalisé par John Landis en 1994, moins en dire est préférable. Il a en effet, pour ainsi dire, scellé le sort de la franchise pour les trois décennies suivantes.

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[RETROSPECTIVE] Mysterious Skin – Questionner le monde

Mysterious Skin de Gregg Araki, son huitième long-métrage, s’inscrit résolument dans le parcours audacieux de l’artiste cinéaste. Adaptée du roman de Scott Heim et sortie en 2004, cette œuvre marque un tournant dans l’œuvre prolifique d’Araki, par sa profondeur dans l’exploration de thèmes délicats tels que l’abus sexuel, l’identité en quête d’elle-même et les traumatismes de l’enfance. D’emblée, Mysterious Skin captive notre regard avec finesse et parvient à créer une atmosphère unique, reflétant l’essence tourmentée des personnages et de leur

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[CRITIQUE] Flora and Son – Chanter jusqu’au bout du monde

John Carney est un réalisateur dont le nom est indissociable de la musique et de la connexion humaine. Dans Once, la musique sert de langage pour des protagonistes éperdus d’amour. Dans New York Melody, elle ravive la passion de deux étoiles éteintes. Dans Sing Street, elle donne à deux jeunes une voix pour s’exprimer. Flora and Son ne fait pas exception. La musique agit comme un agent de transformation, rapprochant deux personnes vivant à des milliers de kilomètres l’une de

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[CRITIQUE] Pinocchio – La monstruosité numérique de l’année

Il faut croire que tout est possible. Celui qui se souvient des années Amblin rapprochera toujours Robert Zemeckis du compère Steven Spielberg, à la fois dans la manière d’approcher le divertissement et le rapport à l’enfance, l’adolescence. Pinocchio est un des films d’animation les plus passionnants de Disney Studios, parce qu’il confronte de grands thèmes tragiques (la peur de l’autre, le rejet de l’étranger) au récit initiatique d’un jouet sur le point de prendre vie. L’histoire est retranscrite à quelques

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