Phenomena | L’âme innocente
Critique | Phenomena de Dario Argento, 1985 | 1h57 | Par William Carlier |
Critique | Phenomena de Dario Argento, 1985 | 1h57 | Par William Carlier |
Après Terrifier 2, sorti chez nous début 2023 et se terminant sur une fin délirante, Damien Leone nous embarque à nouveau dans cet univers sanglant où sévit le clown psychopathe nommé Art. Les deux premiers opus se déroulaient à Halloween, tandis que celui-ci prend place pendant la période de Noël. Une occasion idéale pour Art de massacrer des enfants, et ce, dès la scène d’ouverture. Cependant, contrairement à l’habituelle boucherie pleine cadre, le cinéaste utilise cette fois le hors-champ et
Le fait que Beetlejuice Beetlejuice voit le jour après une décennie de longs-métrages prosaïques – le dernier traversé par un minimum d’espièglerie remonte à 2012, date du remake Frankenweenie – fait forcément passer celui-ci pour une tentative de résurrection désespérée, un réflexe de survie drôlement méta au vu des thématiques du film, mais il n’en est (presque) rien : le film original était à peine dans les salles que Tim Burton toquait déjà à la porte de ses copains scénaristes pour fignoler
Passage obligatoire à une époque d’industrialisation (ou d’essorage) des franchises, c’est maintenant à la saga Alien de procéder à son petit redémarrage. Reprise des mains du père Ridley Scott, qui doit désormais guetter la chose depuis son siège de producteur, cette dernière atterrit dans celles du cinéaste sud-américain Fede Álvarez, un habitué des « films de relance » qui s’adonne une fois de plus à sa spécialité. Intercalée entre celle du volet originel et du suivant, l’intrigue d’Alien : Romulus
Dans les années 90, Lee Harker, une jeune recrue du FBI (Maika Monroe), qui s’est illustrée grâce à ses talents de médium, est appelée pour élucider l’affaire Longlegs, du nom du tueur en série qui sévit depuis des années sans que les indices qu’il laisse délibérément derrière lui ne permettent de le retrouver. Avec son supérieur, Carter (Blair Underwood), ils parcourent les lieux caractéristiques de la campagne américaine avec ses fermes et ses banlieues pavillonnaires dans le but de clore
The Walking Dead a du mal à trancher, c’est là son principal défaut. Semi-décisions, semi-personnages, semi-intrigues, semi-conclusions : la série de zombies peine à assumer ses choix et encore plus ses défaites, dont celle de s’être achevée péniblement, et dans un silence de mort, après dix ans de diffusion. C’est pourquoi, à l’instar de ses monstres rampants, The Walking Dead subsiste par l’intermédiaire de projets spin-offs, censés à la fois redorer la marque et l’exploiter sous la forme d’un univers interconnecté
Les décorations de Noël sont bien visibles sur la maison, le tueur s’approche en point de vue subjectif. Rupture de rythme, nous sommes avec la famille traditionnelle d’une sororité. Qui a laissé la porte ouverte ? Black Christmas s’articule sur la signification des perspectives, laissant les interrogations persistantes sur l’absence des petits amis de cette bande de filles, et des figures protectives du foyer. Pendant cette période de congés scolaires, les filles n’ont plus que cette crainte du retour de l’appel
La vie se présente comme une précieuse énigme, que nous arpentons parfois sans dessein clairement défini, qu’il s’agisse de nos incertitudes, de la perte de nos points d’ancrage, ou de la quête inlassable de motivations pour persévérer dans notre existence. Toutefois, il nous est interdit de nous égarer, sous peine de regretter amèrement les occasions perdues. Dans Méandre, nous suivons le parcours tourmenté de Lisa, qui s’éveille brusquement pour se retrouver prisonnière d’un dédale de conduits. À travers cette expérience,
Dans l’univers du thriller psychologique à combustion lente, se niche une satisfaction d’une nature incommensurable. Le prélude cinématographique de la scénariste et réalisatrice Rose Glass, Saint Maud, s’écarte délibérément des artifices visuels spectaculaires que l’on peut rencontrer dans la saga The Conjuring. Cependant, ce qui peut manquer au film d’un élan décoratif bruyant et dramatique, il le compense par une anxiété sourde et une ambiguïté insidieuse. Au cœur de cette œuvre, nous découvrons Maud, une infirmière interprétée par Morfydd Clark,
Kaneto Shindo, important cinéaste Japonais, ayant officié en tant que scénariste, notamment pour Yasuzô Masumura (Tatouage), est connu pour avoir réalisé le poétique L’Île Nue, film dénué de dialogues, mais surtout le saisissant et fiévreux Onibaba. Dans celui-ci, il s’aventurait avec intelligence dans des registres horrifiques et fantastiques, mais c’est bel et bien dans Kuroneko, que ces genres en constituent la véritable colonne vertébrale. Shindo reprend le schéma mère (encore Nobuko Otowa) – belle-fille – fils parti à la guerre,